Le tireur d'élite regagne son appartement, une mallette pleine d'argent à la main. En entrant dans la cuisine, il s'exprime avec un sourire :
- C'est incroyable, j'ai réussi à obtenir ma triple augmentation. Je devrais déjà déposer cet argent à la banque, car demain, je quitte le pays.
Il saisit son téléphone et passe un appel, donnant alors des instructions précises à son interlocuteur :
- salut, c'est moi. Écoute, demain je passerai vers 4 heures du matin. J'ai l'intention de déposer une somme importante sur mon compte bancaire. J'aimerais que tu m'aides à trouver un endroit où je pourrais m'installer, loin de ce pays.
À ce moment-là, quelqu'un frappe à sa porte. Trouvant cela suspect, il saisit son arme et avance prudemment.
Pendant ce temps, la balle tirée dans l'obscurité avait atteint la jambe de Mark Antony, provoquant des cris de douleur de sa part, tandis que Syllow, visiblement troublé, observait la scène. Les hommes de Mark Antony, avertis de la situation, orientèrent leurs armes dans toutes les directions afin d'identifier le tireur. Sous l'effet de la douleur, Mark Antony s'exclama :
- Éliminez immédiatement cet enfoirés qui m'a tiré dessus !
Dès qu'il a donné l'ordre, certains de ses hommes commencent à tomber, abattus par les balles des hommes de Tariq-Aziz. Dans la panique, Syllow se retrouve bousculé et chute au sol. Tariq-Aziz s'approche de lui, le regardant avec mépris et provocation, accompagné de ses hommes. Mark Antony, tout comme Syllow, est également très surpris.
- Ahahaha ! Tu réussis à me faire rire, c'est la première fois que cela m'arrive, déclare Tariq-Aziz en se moquant.
- Toi, tu es encore en vie ? fumier !
- Cette blessure à la jambe n'est rien comparée à tout ce que je vais te faire subir.
- Je savais que c'était l'une de tes complices, espèce de lâche.
- Qu'est-ce que vous me voulez tous comme ça ? Je ne suis pas sa complice ! Vous êtes vraiment des tarée! s'écria Syllow, au bord de la crise de nerfs.
- J'avais l'intention de te tuer aujourd'hui, mais je te fais l'honneur de te laisser vivre un peu plus longtemps, avant de te disséquer, déclara Tariq-Aziz en fixant ses ennemis.
- tu vas voir ! Les gars, tirez !
Sous le coup de la colère, il ordonna à ses hommes de tirer, mais ceux de Tariq Aziz protégeaient leur patron. La mort menaçait les deux camps, mais ensuite, Tariq Aziz passa à l'action en tirant une balle précise dans les côtes de son adversaire, provoquant une frayeur supplémentaire chez Syllow. Elle était terrifiée, désespérée et se rendait compte qu'elle ne pouvait pas fuir.
- Que ton âme, désormais délivrée, trouve un repos éternel jusqu'à ta descente en enfer. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Tels furent les mots rédigés devant le corps de Mark Antony.
- Mon Dieu, qu'ai-je fait pour mériter cela ? Comment j'ai atterri ici ?. murmura Syllow, empreint de peur et de désespoir.
- On a tiré sur le chef ! Retraite !. hurlèrent les hommes de Mark Antony
Ils rangent leurs armes et évacuent d'urgence leurs supérieurs vers un autre lieu, tous s'étaient échappés. Au milieu de cette scène, Syllow laissait échapper des larmes causées par la peur.
Dès que le tireur d'élite ouvrit la porte, il pointa son arme devant lui, mais il n'y avait personne.
- Personne ? Qui a bien pu frapper à la porte ?
Il se retourne en fermant sa porte et, à cet instant, reçoit une balle à l'épaule. Criant de douleur, il s'assoit sur le seuil de la porte. Trois hommes de Tariq-Aziz se tiennent dans son appartement.
— fumier ! Que voulez-vous ? s'exclame-t-il en s'efforçant de ne pas céder à la panique.
— C'est très amusant, nous voulons que tu refasses ton tour de magie de toute à l'heure. répond l'un d'eux en brandissant un petit marteau en métal.
Tariq-Aziz remet son arme et s'approche de Syllow, tandis qu'elle recule tout en tentant de le repousser :
- Laissez-moi ! Ne vous approchez pas de moi !
- Doucement, mon petit chat.
- Ne vous approchez pas de moi ! Que voulez-vous, au juste ? ! s'exclama-t-elle d'une voix empreinte de panique et de faiblesse, mais avec détermination.
- Survivre? Il va falloir faire un choix. Soit tu restes avec moi, soit tu deviens leur prochaine cible.
- Je n'ai rien demandé à tout cela !
- La vie ne demande pas ton avis . répondit-il avec un sourire glacial.
Syllow était à bout. Elle réalisait que sa vie ne serait plus jamais la même. Elle n’était plus simplement elle-même, mais désormais perçue comme une cible par les mafieux. Après un moment de silence, elle se reprit et posa la question suivante :
-Que comptez-vous faire de moi si j'accepte de vous suivre ? Qu'attendez-vous de ma part ?.
- Chaque chose a son temps, sans quoi cela ne serait plus énigmatique. Tu n'as pas vraiment le choix, chaton : soit tu fais face à la mort, soit tu choisis de survivre.
- C'est d'accord, répondit-elle après quelques secondes d'hésitation.
Tariq-Aziz esquissa un sourire et tendit sa main pour l'aider à se lever. Cependant, elle déclina son offre et se leva, s'avançant vers la voiture où se trouvaient ses affaires. Tariq-Aziz la contempla alors avec une expression à la fois intrigante et charmée, empreinte d'admiration.
Dans un club de danse, un homme profitait d'un massage du dos dans une somptueuse chambre, prodigué par l'une des danseuses. Il semblait se détendre, comme s'il ne croyait rien de ce qui se passait autour de lui. La charmante femme s’adressa à lui :
- Vous sentez-vous plus détendu ainsi, Monsieur Eden-jo ?
- Hmm... Oui, c'est parfait. Rien à redire, j'apprécie beaucoup.
À ce moment, l'épouse de cet homme fit son entrée, rompant l'atmosphère avec les mots suivants :
- Donc, c'est ici que tu te caches depuis tout ce temps ? salauds
- Oh non ! soupire-t-il en levant les yeux.
- Tu t'amuses encore, n'est-ce pas ? Ensuite, tu viendras me faire la leçon sur les relations de couple.
- Je te prie, chéri, laisse-nous seuls.
- Très bien, Monsieur. répondit-elle en quittant la pièce.
Il se lève, enroulé dans son peignoir, et s'approche de sa femme pour l'enlacer en lui murmurant quelques mots doux :
- Angeline, mon trésor, quelle surprise, mon amour.
- Ne t'approche surtout pas de moi, espèce de pervers. Combien de fois à présent ? Nous sommes mariés, mais tu continues à me tromper comme si de rien n'était. lui répond-elle avec indignation.
- Écoute, laisse-moi t'expliquer, rétorque-t-il.
- Tu es vraiment une pourriture, Eden-jo. Je me demande même pourquoi je t'ai épousé. Je perds mon temps avec toi !
En larmes et pleine de colère, Angeline tente de s'en aller, mais Eden-jo l'empêche de partir en la serrant contre lui et en murmurant :
— excuse-moi, bébé, tu resteras toujours Madame Lumeya. C'est toi que j'ai choisie, malgré toutes ces autres.
— Tu peux te le garder ce titre, mais si tu m'aimais vraiment, tu ne m'aurais jamais infligé cela.
Il saisit alors l'occasion pour l'embrasser avec passion, et elle se laissa également emporter par ce baiser. Il la regarda tendrement, caressant doucement ses lèvres et dit :
- Si je t'aimais, je ne serais pas en mesure de m'approcher de toi de cette manière. Angeline, je t'aime parce que tu es ma femme. Je ne te ferai plus jamais de mal, je te le promets.
Elle cède à la tendresse de son visage doux et innocent, et lui demande :
- Cette fois, tu resteras avec moi ?
- Oui, je resterai avec toi. Je ne fréquenterai aucune autre femme que toi.
Elle se laisse emporter par ses émotions et échange un baiser sensuel. Pendant ce temps, ils viennent enfin d'arriver à la splendide villa de Tariq-Aziz. Syllow était tellement éblouie par ce spectacle qu’elle ne parvenait plus à détacher ses yeux. Des servantes se tenaient prêtes à accueillir leur maître et s'inclinaient respectueusement en le saluant :
- Bonsoir, Monsieur, nous sommes ravies de vous voir.
- Bonsoir. J'ai eu une journée particulièrement chargée aujourd'hui. donc préparer mon bain?
- Bien entendu, monsieur. Nous allons nous mettre au travail immédiatement.
- De plus... Cette jeune femme va vivre ici. Je vous prie de préparer une chambre pour elle et de vous occuper d'elle. Est-ce clair ?
- Oui, monsieur.
- Pourriez-vous me suivre, madame ? demande l'une des servantes à Syllow, en lui proposant de les accompagner.
Après un regard de méfiance, elle finit par accepter et se laisse guider par les servantes, tout en restant étroitement attachée à sa valise et à son sac à dos. Avant qu'elle ne prenne son chemin, Tariq-Aziz lui dit :
- Fais comme chez toi, n'aie pas peur.
- Dans la maison d'un criminel ? mon cul. répondit-elle en s'éloignant.
Ses hommes, surpris, se tournèrent vers leur supérieur et l'interpelèrent :
- Hum... Monsieur.
- Elle n'a vraiment pas peur de moi, celle-là, murmura-t-il avec un ricanement, manifestant à la fois surprise et curiosités.
Pendant ce temps, Mark Antony recevait des soins d’urgence dans un hôpital. Le médecin luttait pour le sauver à tout prix. Au même moment, un homme très âgé faisait son entrée. Sa stature imposante inspirait la crainte,bien qu'il ait 78 ans, il demeurait d’une grande rigueur. Dès son arrivée, les hommes de Mark Antony commencèrent à paniquer face à lui en déclarant :
- Soyez le bienvenu, Monsieur Axel-Rio.
- Où est mon fils ? ! exige-t-il d'une voix pleine d'autorité qui fait trembler son entourage.
- Il est à l'intérieur, chef. répond-on.
Axel-Rio pénètre dans la pièce, une colère immense mêlée à une profonde inquiétude. Son regard se pose sur son fils, en train de souffrir.
- Qui t'a fait cela, mon fils ? »
- Le... le... phoe... phoenix, » murmure-t-il avec difficulté.
- Le phoenix ?! Ce salauds, je ne les pardonnerai pas. Il a osé s'en prendre à mon fils pendant mon absence...
- Il... il a... une complice. murmure-t-il en interrompant la conversation, tandis qu'il s'apprête à rendre son dernier souffle.
Le monitoring ne réagit plus ; les médecins s'efforcent de le maintenir en vie, mais il est déjà décédé. L'un d'eux se tourne alors vers son père et déclare :
- Chef, Monsieur Mark Antony est décédé.
Dans un accès de rage, il tire une balle dans la tête de l'un des médecins. La peur envahit la pièce, mais ils sont paralysés. Axel-Rio hurle, émettant des ordres précis :
- les gars, allons immédiatement tuer le Phoenix !. Je vais l'éliminer !
Bang ! Une balle, puis deux, et enfin une troisième, tirées successivement sur un mur, réalisé par Ximena à l'asile. Peu à peu, elle retrouvait ses esprits, sous la surveillance de Mara. Elle répétait inlassablement la même phrase :
- Personne n'est à la hauteur de ma grandeur, personne n'est à la hauteur de ma grandeur.
- Mademoiselle... S'il vous plaît, il serait préférable que vous abandonniez cette arme.
- Mara, passe-moi mes pilules. J'ai besoin de mes pilules !
Mara lui apporte immédiatement les médicaments, et Ximena les prend d’un geste rapide avant de reprendre avec assurance :
- Personne n'est à la hauteur de ma grandeur, je suis Ximena !
Dans cette vaste villa, Syllow se sent oppressée. Elle décide donc de quitter sa chambre pour se rendre au jardin, où elle aperçoit un très joli chiot blanc. En s’approchant de lui, elle s’exclame :
- Oh ! Il est adorable, quel magnifique petit chiot !
Elle le prend dans ses bras tout en caressant son pelage. Tariq-Aziz sort dans son jardin vêtu d'une tenue légère, essuyant ses cheveux encore mouillés après son bain. Il aperçoit Syllow en train de caresser le chien et la regarde avec un regard différent. S'approchant d'elle, il lance :
- Tu aimes donc les chiens, chaton ?
Elle est surprise d'entendre sa voix, mais, après un instant, le mépris refait surface et elle dépose le chien, sans daigner lui répondre.
- Tu ne veux pas me répondre ?
Le silence persiste.
- Je vais t'apprendre à me connaître en profondeur.
Il saisit le chien et le jette au sol, sort une arme de la poche de son survêtement et tire sur les animaux, malgré leurs aboiements affligés. Syllow, effrayé, laisse échapper un petit cri. Il s'adresse finalement à elle :
- Je n'aime pas qu'on me fasse répéter ! Comme tu n'en as pas besoin, je te le reprends.
- Vous êtes malade !
- Alors, tu commences à parler ?
- Allez tous en enfer, vous êtes des démons !
- En dehors de cette ville, cet endroit constitue mon foyer. Tant que tu y résides, tu es tenu de respecter mes règles. Je ne tolérerai aucune autre forme d'insolence.
- Pourquoi n'êtes-vous pas arrêté ? Vous devriez croupir derrière les barreaux !
- Je suis le phœnix, un chef mafieux, une légende redoutée par tous. Tant que je serai en vie, cette ville restera sous ma domination.
-Prendre en otage une ville par pur caprice est un acte immature, et il n'y a pas un pour rattraper l'autre. Vous ne valez pas mieux que des chiens errants.
Alors qu'elle prononce ces mots, elle se lève, se préparant à quitter les lieux. Soudain, plusieurs balles atteignent la villa, et Syllow est touchée à la main. Elle pousse un cri de douleur, sanglotant, tandis que Tariq-Aziz s'élance immédiatement à ses côtés pour la protéger. Axel-Rio s'exclame alors depuis l'extérieur :
- Le Phoenix, je t'assure que tu es un homme mort !
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