Chapitre 04

Il m’a lancé un regard calculateur , un petit rire lui a échappé puis à il mordu sa lèvre inférieure et a finalement fini par parler :

\- aucune paire de nichon , ni aucune somme d’argent me fera trahir mon boss , et pour ta sécurité, évite de demander ça à quelqu’un d’autre, tu risquerais de te prendre une balle dans la tête pour seulement avoir mentionné ses mots.

Je frisonne, mes poils se hérisse, mon corps est paralysé sur place. La peur qui m’avait quitté plutôt c’est de nouveau incruster en moi , ce sentiment effroyable qui me fait craindre pour ma vie , viens d’apparaître et c’est fous comme je meure d’envie de pleuré. J’ai beau me dire que je suis prête à mourir, que mes dernières prières sont de finir au paradis, mais en fait c’est faux ! Je ne veux pas mourir, je ne veux pas être confronté à cette arme, qui je sais , dans même pas 24 heure finira par être pointé sur mon crâne.

\- putain …

J’ai gémit ses mots, mes yeux se sont involontairement fermés, j’ai senti des larmes rouler sur mes joue . La réalité m’a commotionné plus farouchement que ce à quoi je m’attendais.

\- tu\-tu …crois que j’ai une chance sur combien de survive avec ton bosse ?

\- honnêtement je n’en sais rien , Caz est lunatique, ont ne sais jamais à quoi s’attendre avec lui .

Mourir ou mourir ?

Donc je vais le laisser m’emmener sans rien faire ?

Non ! Je ne peux pas , je veux vivre !

Avant même que je ne puisse réfléchir correctement, j’avais déjà brusquement retiré mon poignée de son emprise, puis me suis mis à courir , mais je n’ai même pas eu le temps d’aller bien loin qu’il m’avait déjà rattrapé.

\- suka, un geste brusque et je saigne.

Je sentir son arme s’enfoncer discrètement dans mon ventre, je le regarde effarouchée, et stoïque je hoche positivement la tête, et le laisse attraper durement mon poignet pour me conduire jusqu’à la voiture :

\- quel est ton nom ? Murmurais\-je lorsque je prend place à côté de lui .

Il me regarde incrédule, je n’attends pas de réponse en particulier mais hausse quand même un sourcil, à mon plus grand étonnement il entrouvre les lèvres , pose ses yeux un instant sur les miennes et articule :

\- appel moi Dove .

\- Dove …

Je crois que j’ai perdu la tête, puisque sans comprendre pourquoi, je pose ma main sur sa cuisse, lève les yeux vers lui et ouvre la bouche :

\- embrasse moi s’il te plaît.

Je le vois se crisper, son emprise sur le volant se resserre, puis sans que je ne m’y attende il attrape durement ma mâchoire et articule avec hargne :

\- arrête tes connerie !

Il relâche ma mâchoire, mon coeur pompe dans ma carotide , tandis que mon corps entier frisonne d’effroi. En fait je sais ce que je fout , j’essaie d’user de mes charmes pour qu’il me relâche. Et ça le perturbe, parce qu’il a irrévocablement envie de moi .

\- s’il te plaît.

Sa mâchoire se contracte , il résiste , ferme un instant les yeux et détourne la tête de ma direction , mes yeux se gorge de larmes en même temps que je laisse ma tête s’enfoncer dans mon siège, je mord ma lèvres inférieure et chuchote doucement :

\- laisse moi partir .

Mais il m’a entendu. Sa tête se tourne de nouveau dans ma direction , il me jauge mais n’émet aucun sont , je prend le temps d’observer son profil : il a un nez droit , des lèvres pulpeuses . Ses sourcils son épais, sa mâchoire est carré, une masse de cheveux noire lui tombe sur le front , il est beau , mais pas mon type .

\- tu me veux non ?

Il ne me répond pas , sa mâchoire se contracte , sa tête se penche légèrement dans ma direction, et je me redresse pour ne pas rater une seule mimique de son visage . Dove plisse les yeux , de ses iris il me juge , son regard passe de mes yeux à mes lèvres. Un rictus traverse son visage lorsqu’il détourne finalement le regard.

Je fronce les sourcils, regarde un moment ses lèvres pulpeuses et frissonne de peur , et puis je n’attend pas longtemps pour me jeter sur ses lèvres , au premier abord , il essaie de me repousser, mais fini par céder. Il m’embrasse en retour , rendant le baiser farouche , et incontrôlable .

Lorsque nous nous séparons, je vois une lueur traverser son visage , il pousse un long soupir, se passe nerveusement les mains dans ses cheveux de jais et gronde en italien :

\-cavolo, cosa diavolo ho fatto?!

\- vas t\-en .

Je le fixe interloqué, mon cœur se met a pompé brutalement dans ma poitrine, mes yeux s’écarquillent alors que je le regarde avec méfiance.

\- suka , dégage, vas t\-en avant que je ne change d’avis .

Il ne m’en faut pas plus pour que j’ouvre la portière, et sort du véhicule en courant, je manque de m’étaler plusieurs fois au sol , mais continue ma course . Je ne sais pas où je vais , je ne comprends pas italien mais je sais que je ne peux me fier à personne ici . Dove à mis sa vie en danger en me laissant partir, et je sais que se n’es sûrement pas par pitié.

Je coure jusqu’à l’épuisement totale, j’entends mon cœur batte dans mes oreilles, leur pulsation m’implorent le repos, mais je n’en fis rien , je continuais à courir malgré la fatigue, en dépit de la faim , je courais parce que j’avais peur d’être rattraper . La rue que j’ai emprunté était déserte , il n’y avait pas une seule personne en vu , excepté les chiens errants qui fouillaient dans les poubelles et le bourdonnement des mouche . Je me trouvais dans un quartier assez glauque . Les mure des maisons sont crasseux , des graffitis et des tag de tout genre y sont dessus .

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