Chapitre 19: Félicitations !

Point de vue d’Aurore

Je marche rapidement sur le trottoir en quête d’un taxi. J’entends la voix de mon fiancé derrière moi qui essaye de se distinguer des klaxons de voiture autour de nous .

- Je peux te déposer chez toi !

Je me retourne vers lui.

- Tu es sûr? Je ne voudrais pas te déranger.

- N’importe quoi! Je suis dispo. Allez monte dans la voiture.

Au même moment une BMW X7 noir se gare juste à côté de moi. Mes yeux se remis sur lui qui me regardais. Il me me suppliait avec ses yeux.

- Ok, ok c’est bon.

Son regard s’illumine soudainement. Il se pressa d’ouvrir la portière arrière droite du véhicule et me fit signe de rentrer à l’intérieur de celui-ci. Sans perdre de temps, je me précipitai dans la voiture alors que Nicholas s’assoit à côté de moi.

- On va où?

- Chez moi ,Je répondis

- D’accord.

Il fit un signe de la main et la voiture se mit à rouler à toute vitesse. Ça m’arrangeait parce qu’il ne me restait pas beaucoup de temps.

Depuis que j’étais toute petite mon père était très sévère envers moi. À la limite il m’effraie. Son regard froid et son ton glacial. Mon père était rarement de bonne humeur. Mais quand il est fâché, ma mère ni moi ne voulais être dans les parages. Il pouvais souvent devenir violant. Mais surtout il disait des choses blessantes. Ça doit sembler fous d’avoir peur de son propre père à mon âge.

Ma mère par contre se montrai très gentille avec moi. Par contre elle n’était pas là la majorité du temps. Elle avait toujours priorisé son travail à la famille. Mon père était aussi similaire à elle. Quand il y avait des choses importantes dans ma vie comme mon diplôme, mes spectacles ou des compétitions, ils étaient rarement là. Même mes anniversaires étaient banales.

Mes amis venaient passer la nuit chez moi. On soufflait mes bougies avec les domestiques pendant que mes parents étaient en réunion. Les seuls moments qu’on passait ensemble étaient les matins d’école ou quelques fois les fins de semaines. Mais même là on se parlait à peine.

- Tu pense à quoi ?

Une voix rauque me tira de mes pensées. En regardant par la fenêtre, je me rends compte qu’on est déjà dans mon quartier.

- Rien, ne t’inquiète pas, dis-je en tenant sa main.

- Nous y sommes.

Je descend du véhicule pendant que Nick me suis.

- Tu veux rentrer deux minutes ?

- Tu es sur ? Je ne voudrais pas causer des problèmes.

Je me m’approche de lui et lui tiens le visage en coupe alors que ses grandes mains me tien par les hanches. Son regard s’adoucit dans les miens. Il est à croquer.

- Tu es mon fiancé maintenant. Il faudrait qu’on les annonce la nouvelle. Et je ne suis pas sûr qu’ils y prêteront attention. Il nous lancerons probablement un « Félicitation! Maintenant il faut qu’on aille à une réunion bye bye »

Il ricane doucement avant de replonger son regard dans le mien.

- Je t’aime

Mes yeux s’écarquillent lentement alors que mon cerveau enregistrait cette information. Il m’aime...

je me jette dans ses bras et le serre très fort. Il me tient contre lui avec la même intensité que moi.

Je t’aime aussi...

- Allons y, dis-je en le lâchant.

On se dirige ensemble main dans la main dans ma maison. J’ouvre rapidement la porte, excitée de voir leurs réactions.

- Je suis là ! Et je ne suis pas seule.

J’enlève rapidement mes souliers et Nicholas fais de même. J’avance d’un pas sur vers le salon. Je trouve ma mère assise sur sa chaise massante avec un pull blanc, des pantalons gris et une belle paire de lunettes de lecture en train de lire un bouquin. Mon père était également assis à côté d’elle avec un papier journal entre les doigts.

- Il était temps, dit mon père d’un ton dur.

Ma mere finalement m’accorde un regard mais rapidement le détourne pour dévisager mon petit ami.

- Qui est ce jeune homme ?

J’inspire grandement avant de répondre:

- Mon fiancé mère. C’est... mon fiancé .

Elle me regarde un moment reviens sur le brun avant d’éclater de rire. Je fronce les sourcils ne comprennent pas l’humour. Mon père, lui était en état de choc. Sa bouche était entre ouverte alors qu’il nous regarde avec stupéfaction. Ma mère finalement se calme avant de dire à mon père:

- Son fiancé ?! Tu entends ce que ta fille dit Robert?

Ma main se sera autour de celle de Nicholas qui était tendue. Son regard était sombre et méfiant. Qu’est-ce qu’il se passe bordel?

- Je ne comprend pas ce qui est drôle mère.

Elle se tourne vers moi avec une expression plus sérieuse.

- Tu t’entends parler Aurore? Tu as quelle âge? 17 ans et tu m’annonce que tu te marie? Tu n’est même pas encore une adulte. De tout les scénarios possibles tu me sort celle-là. Pourquoi? De l’attention? Par pitié épargne moi.

- Je suis très sérieuse mère. Je vais l’épouser et il deviendra mon mari.

- Ça fait quoi? Deux semaines que vous ensemble et vous voulez vous marier? Tu n’as même pas encore eu un vrai travail et tu penses que tu veux fonder une famille ? Je pensais que cette génération avait encore un peu d’intelligence mais on dirait que je me suis trompé. Ma mère se tourne vers Nicholas. Allez y asseyez vous.

Je prend place avec Nick sur le canapé sous le regard ébahi de mon père. Ça ne se passe pas exactement comment je l’avais prédis.

- Jeune homme quel âge a-tu? Tu as un travail? Des projets dans la vie?

- Bonsoir madame, je voulais depuis très longtemps vous rencontrer. Aurore m’a beaucoup parlé de v-

- Épargne moi les présentations je veux les informations nécessaires. Ne me perds pas le temps. Je veux savoir qui tu es. Comment tu en ais arrivé là et ce que tu vas faire pour ne plus reproduire les erreurs passées.

Nicholas déglutit avant de prendre un moment pour réfléchir sous les yeux de mes parents. Après un bout, il relève la tête vers ma mere avec un air confiant.

- Je m’appelle Nicholas Rodrìguez. J’aurais bientôt 18 ans. Mon père, Albert Rodrìguez avait fais un marché avec l’une de mes tantes à ma naissance, qui était de me marier à 18 ans, sinon elle arrêtera d’aider le réseau de mon père. J’étais supposé me marier avec une bourgeoise mais ils ont été clément et m’on donné 3 mois pour me trouver une fiancé de mon choix. J’étais contre l’idée de me marier à 18 ans et j’ai essayé de riposter mais j’ai provoqué la colère de mon père qui me menace de me tuer si je ne trouve personne. Vous voyez j’aime votre fille. C’est la femme la plus belle et gentille que j’ai jamais rencontré. Je l’aime tellement que j’ai décidé de lui donner mon avenir sur un plateau, car si elle refuse je me ferais tuer par mon propre père.

Les larmes coulaient sur mon visage. Son discours me donnait des papillons dans le ventre.

- C’est bien beau cette histoire mais de quel « réseau » parles-tu? Dis la voix grave de mon père.

Nicholas se crispe. Il semblait hésiter à répondre. Moi aussi j’avais peur.

- La... la mafia

Ma mère lâcha un hoquet de surprise, alors que mes yeux étaient rondes comme des planètes. La mafia? Maintenant que j’y pense je me rappelle qui avait parlé d’un truc similaire avant.

- La mafia? Demande mon père

- Oui monsieur.

- JAMAIS! Tu ne prendras pas ma fille pour l’amener dans ton réseau pour criminel. Même si ça te coûtera ta vie, je choisirai toujours ma fille avant un inconnu.

Je me lève d’un bond sous l’effet de l’adrénaline

- Maman laisse moi partir avec lui ! Je ne l’abandonnerai pas, pas après tout ce qu’il a fait pour moi.

Ma mère se leva à son tour, s’approche de moi avant que je ne sente une douleur sur me joue gauche qui faissait comme des petits picotements. Ma tête avait tourner sur le côté sous la force de cette gifle. Ma main tenait ma joue pour essayer de réduire la douleur.

- Resaisis-toi Aurore. Je ne laisserais pas ma fille aller se tuer pour un homme. Il t’utilise probablement pour rester en vie. Je tien à toi ma fille. Je t’aime... Elle pleurait légèrement en me parlant.

- Tu ne m’aime pas. Dis-je fermement

Elle hoqueta de surprise. Mes yeux se remplis d’eau salée.

- Tu ne m’as jamais aimé. Tu considère plus ton travail comme ton enfant.

- Ne dis pas de tel bêtises

- DES BÉTISES?! Je ne te vois même pas comme ma mère. Tu ne sais rien de moi. Tu ne sais pas quand j’ai eu mon premier baiser, ce que j’avais demander comme cadeau d’anniversaire l’année passée, mes goûts, mon plat préféré . Tu n’est jamais là quand c’est le moment de passer du temps avec ta famille. Tu as même oublié quel jour on est !

Ma mère fronce légèrement les sourcils essayant de comprendre ce que je voulais dire, avant que ses yeux ne s’écarquillent. Elle se tourne vers mon père qui avait la mâchoire serré. C’était leur anniversaire de mariage et l’anniversaire de mon père.

- Chérie... commence-t-elle

Mon père se leva avant de dire:

- Jeune homme je pense qu’il vaut mieux pour toi de partir et ne plus jamais revenir.

Je me précipite rapidement vers Nicholas qui se levait et je me place rapidement devant lui comme pour le protéger.

- NON, IL NE PART PAS! Je resterai avec lui quoi qu’il en coûte.

Ma mère attrape mon poignet en me tirant vers elle, alors que je me débats de toute mes forces. Je m’accroche à lui comme si il allait tomber dans les abisse de l’enfer. Ma mère alors me tirai de ses deux mains et me pousse au sol à quelque mètres de mon copain qui avait un visage paniqué et découragé.

- C’est bon Aurore... je vais partir.

- Oui va-t’en ,la porte est par là. Dis ma mère

Les larmes ruissellent sur mes joues.

- Non Nicholas. Je ne vais plus te revoir...

- Je suis très heureux d’avoir fait ta connaissance.

Il commence à ce diriger vers la porte d’entrée. Je me lève désespérée et l’encercle de mes bras.

- Non je ne veux pas que tu meurent. Je t’aime...

Il me pris dans ses bras et pose ses lèvres sur les miennes. Avant de me pousser à le lâcher. Je sanglotais bruyamment alors qu’il referme la porte derrière lui. Je m’écroule au sol les mains sur le visage en pleure. Mon amour... il est parti. Je tire sur mes vêtements et frappe le sol essayant de me débarrasser de cett douleur. Je poussais des cris fort espérant qu’il revient.

Je t’aime.

...----------------...

***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***