Chapitre 11: Un avertissement

Ses baisers sont tellement violents on peut sentir qu'il a faim. C'est comme la dernière fois dans sa chambre. Est-ce que c'est moi qui lui fais cet effet ? Il faudrait que, je lui demande quand j'en aurai l'occasion, mais pour l'instant, je suis coincée dans ce tourbillon de plaisir. Je plonge mes doigts dans ses cheveux et les tirent pour un peu l'éloigner de moi, car il m'écrase. Au lieu de s'éloigner il me serre encore plus sur lui. Finalement il s'éloigne un peu de moi pour reprendre son souffle.

- Tu as fait exprès de porter cette robe, spécialement quand je t'invite n'est pas?

- Peut-être...

- Et bien pour cela tu auras un avertissement. Si tu recommences tu auras une punition.

- Si... Je veux être punis ?

- Vilaine fille ; il grogna

Je n'avais pas eu le temps de répondre que nos lèvres s'unis encore une fois sauf que là il était moins sauvage. Cela fessait 15 bonnes minutes qu'on se dévorait et là je commence à en avoir assez. Il fait trop chaud. J'ai envie d'aller à la piscine.

Je le repousse alors gentillement et il se laisse faire. De son visage confus je voyais qu'il se demandait pourquoi on s'est arrêté.

- Écoute Loïc, on n'est pas venue ici pour se donner des becs. On est venue pour la piscine et en plus il faut tellement chaud. J'aimerais bien qu'on aille se baigner.

Soudain il soupire de soulagement et répond :

- Oh seigneur, j'ai cru que j'avais fait quelque chose de mal.

- Non non il n'y a aucun problème, je veux juste aller me baigner.

- Pas de soucis. On va aller se baigner, mais avant on peut s'embrasser une dernière fois ?

Je hoche de la tête en signe de oui et on se fait un petit bec avant de sortir des cabines. Il me tient fermement la main de telles sortes que je ne puisse pas me détacher.

Au lieu de sortir à l'extérieur des toilettes, il se dirigeait vers les toilettes des filles et nous enferme encore dans une cabine.

- Qu'est-ce que tu fais encore ?

- Il faudra bien que je t'aide pour ta fermeture Éclair.

- Ah oui

Je me retourne alors dos à lui pour lui monter la fermeture dans mon dos. Je frissonne en sentant son souffle chaud sur mon coup. Lentement ses doigts attrape la fermeture avant de la faire glisser sur mon dos. Il descend ensuite sensuellement mes bretelles minces des deux côtés de mes épaules. En même temps je sentis des doux baisers humides sur mon coup. À quoi est-ce qu'il joue ?

- Loïc... Dis-je visiblement atteint par ses carresse.

- Quoi ? Je t'aide avec ta fermeture ; chuchote-t-il

- Tu m'aides en me donnant des baisers sur le coup.

- J'ai plus le droit de te toucher ?

- Je ne pourrais pas survivre sans ton toucher.

- Moi non plus je ne pourrais pas vivre sans toi princesse.

Nous restons plantés là. Lui qui me léchait et me donnais des baisers au coup. Quand sortie dans de nulle part il me tapote les épaules et me lance un :

- Je suis dans la piscine si tu me cherches.

Loïc me lance un clin d'œil et s'en va. C'était quoi ça ? Il me laisse là planter dans ma cabine, ma robe à terre et le sexe en feu. Ce gars est pathétique. Pour une surprise, ça c'en était une. Je me hâte d'attraper ma robe au sol et le mets dans mon sac qui traîne encore sur le WC.

Après une bonne dose d'eau froide sur le visage, je sors des toilettes pour aller rejoindre Loïc.

Je marche quelque pas et m'arrête net pour retrouver monsieur " Je ne peux pas vivre sans toi" avec une autre blonde sexy. Elle touche légèrement sa lèvre inférieure. Les larmes commencent à me monter aux yeux. Quand le regard de la blonde arrive vers le mien, elle affiche un petit sourire diabolique et… Elle l'embrasse. C'était la goutte de trop. J'éclate en sanglots pendant que je me dirige en courant vers les fameuses toilettes. Je me bloque dedans la cabine à côté de celle dans laquelle on se trouvait il y a quelques minutes. Je prends place sur la cuvette des toilettes pour me morfondre. À ce moment-là j'entend ce que je crois être une porte qui s'ouvre brutalement.

- Aurore où es-tu? Ce n'est pas ce que tu penses.

Je reste silencieuse pour qu'il ne se doute pas de mon emplacement, mais à mon désespoir, j'aperçois son ombre devant la cabine où j'étais caché par la grande pote beige.

- Aurore je sais que tu es là. Je peux sentir ton parfum, tu sais.

Maudit parfum ! Je savais que j'en avais trop mis.

- Aurore laisse-moi entrer se te plaît.

- Laisse-moi tranquille ! Tu n'en as pas assez de me briser le cœur.

- Mais ce n'est pas ce que tu crois.

- On s'en fout de ce que je crois ou pas ! Ce que je suis sûr est que vous vous êtes embrassé. Tu vas nier cela aussi.

- Écoute, je t'attendais avec patience quand elle est venue me parler. Elle a commencé à me toucher. J'ai essayé de lui en empêcher, mais elle ne m'écoutait pas.

- Je ne te voyais pas en train de te débattre.

- Aurore...

J'attrape alors mon téléphone portable est écrit au " Chauffeur d'Uber ". Peut-être en me voyant avec un autre homme va le déstabiliser et le remettre à sa place.

" hé est-ce que tu es toujours au travail ? "

Sa réponse fut presque immédiate.

" Quoi je te manque déjà poupée ? "

" Arrête de faire le con et répond ! "

" Ok je viens de terminer 🙂 "

" Tu peux venir me chercher à la piscine ? "

" Quelque chose ne va pas bien ? "

" Viens et je te raconterai "

" D'accord, j'arrive dans 5 minutes "

" Merci 😘 "

- Aurore laisse-moi entrer s'il te plaît.

- Vas avec ta blondinette. Je suis sûr que tu lui manques déjà.

- Arrête ne dis pas ça...

- Dis-moi alors que je mens.

- ...

- C'est ce que je pensais.

- Aurore j'essaie de m'excuser là.

- Et toi tu ne vois pas que je les refuse tes putains d'excuses. Vous les hommes, vous êtes tous les mêmes. Vous ne pensez qu'avec votre bite.

- Ok je me suis emporté, mais je viens de te présenter des excuses. Tu veux que je fasse quoi d'autre ?

- ... Je ne sais pas ; chuchotais-je

Mon téléphone vibre pour montrer que j'ai reçu un nouveau message.

" Je suis devant la piscine où es-tu ? "

" J'arrive "

Je me lève alors de siège et enfile ma robe que j'avais plus tôt. Je prends mon sac et ouvre la porte. Je trouve Loïc assis sur le sol. Quand ses yeux rencontre les miennes, je remarque qu'elles sont rouge signe qu'il a aussi pleuré.

- Tu vas où ?

- Ce ne sont pas de tes affaires

Je me mets alors en direction de la sortie. Finalement je trouve mon ami qui me cherche désespérément. Quand il me trouve, il affiche un sourire de gamin. J'étais à quelques pas de lui quand un main me tiens fermement le poignet droit. Je me tourne vers la personne qui me retient et " comme par hasard c'est monsieur Loïc qui me tiens le bras.

- Je veux juste ta sécurité.

- Lâche-moi tu me fais mal.

- Dis moi où tu vas.

- Aïe

Je sens alors quelque chose de chaud derrière moi. Oh non , j'ai peur qu'il lui fasse mal.

- Elle t'a dit de la lâcher ; dit-il d'un ton ferme

- Désolé monsieur, mais mêlée vous de vos affaires.

Il attrape ensuite son bras et le serre très fort, car je peux voir la main de Loïc devenir rouge.

- Ok c'est bon je la lâche.

- Ne t'avise plus jamais à lui faire mal.

-T'es qui toi de toutes façons ?

- Qui je suis n'est pas important. L'important, c'est que tu ne lui fais plus jamais mal ou sinon je te rendrai les mêmes coups deux fois plus.