chapitre 18.

Suite à avoir jeté son couteau et effectué une prise pour l'empêcher de s'échapper, les gardiens de l'entreprise ont intercepté l'individu et l'ont conduit au poste de police. Hugo, bien que contrarié, n'a pas exprimé de colère. Avant de partir, il lui a adressé ces mots :

- Tu trouves ça amusant de jouer les héros ? L'individu a alors fait une révélation .

-  Attends... Ah oui ! Je me souviens, tu fais partie de la collection d'Aurélie ? Je me rappelle de toi maintenant, Hugo.

- Vous n'êtes qu'un individu méprisable.

Ils l'ont emmenée, et Anita a serré sa poitrine, terrifiée à l'idée de mourir. Diego lui dit :

- Tu as bien travaillé, Anita.

- Merci beaucoup monsieur, sans vous, j'aurais sans doute péri.

- Je t'avais pourtant assuré que rien ne t'arriverait, n'est-ce pas ? Pourquoi as-tu douté ?

- Je ne pouvais pas savoir que c'était vrai.

- Eh bien, maintenant sache-le, olala.

William-Alexandre était en train de s'habiller dans sa chambre lorsque Marcia entra. Elle lui demanda alors :

- Tu vas quelque part, Dany ?

- Oui, d'ailleurs, tu devrais m'accompagner.

- M'accompagner ? Mais où ça ?

- Tu verras bien.

Cameron avait emmené Adria au parc fleuri. Plus il passait du temps avec elle, plus il ressentait des sentiments amoureux à son égard. Il était sûr de son choix et ne voulait pas revenir sur sa décision. Son cœur battait la chamade à chaque fois qu'elle s'approchait de lui. Adria le regarda et lui demanda :

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as l'air figé. Est-ce que la glace est trop froide ?

- Adria, cela fait un certain temps que... pour moi, la période d'essai est maintenant terminée.

- Que veux-tu dire exactement ?

- Oui, cette fois-ci, je suis sûr de mon choix et de mes sentiments.

- Veux-tu dire que tu veux officialiser notre relation ?

- Non, je voudrais... te demander en mariage.

- Hein ?! C'est... c'est sérieux ?

- Souhaites-tu devenir ma femme, Adria? Je n'ai même plus besoin d'hésiter, car je suis sûr de mon choix cette fois-ci.

Adria était tellement heureuse et surprise par cette demande qu'elle ne savait plus comment réagir. Sans s'en rendre compte, des larmes coulaient de ses yeux. Cameron les essuya en lui présentant la bague et lui dit en souriant : 

- Pourquoi pleures-tu ? Tu vas abîmer ton maquillage.

- Cameron, je t'aime aussi et je souhaite partager ma vie avec toi pour toujours.

Elle était si émue qu'elle ne pouvait s'arrêter de pleurer. Elle embrassait Cameron avec tendresse pendant qu'il essuyait ses larmes. William-Alexandre avait conduit Marcia dans le quartier pauvre où habitait Albert. Étonnée, elle lui demanda :

- Qu'est-ce que nous faisons ici ? Pourquoi m'as-tu emmenée ici ? Il lui répondit:

- Je l'ai fait à ta demande.

Intriguée, elle demanda : Ma demande ? De quoi parles-tu ? Il lui demanda alors d'attendre.

Ils pénétrèrent dans la demeure d'Albert sans que celle-ci ne sache qu'il s'agissait de sa maison. Ils découvrirent Albert allongé sur son lit, visiblement désorienté et répétant inlassablement le prénom Marcia. Cette dernière s'approcha de lui et lui demanda :

- Pourquoi m'appelles-tu ?

Albert, toujours fixant Marcia, lui demanda avec espoir :

- Marcia, es-tu enfin de retour ? As-tu retrouvé la vue pour me voir à nouveau ?

- Où est passée ton épouse? Elle n'est plus là pour prendre soin de toi? Et où est passée ta fille innocente et exemplaire? Elle n'est plus là pour te chouchouter?

- Marcia, tu as toujours été ma seule fille, je t'aime.

- tu ne te souviens pas m'avoir reniée pour Aurélie et votre épouse?

À cet instant précis, une vague de souvenirs l'a submergé et les larmes ont coulé lorsqu'il s'est adressé ainsi à Marcia :

-J'ai été sous le charme de ces femmes, et je m'en veux. Tu as été la seule à rester à mes côtés, et malgré cela, je t'ai repoussée. Je suis désolé, Marcia. Je te demande pardon, s'il te plaît, réponds-moi au moins.

- Plutôt que de me demander pardon, tourne-toi vers ta femme que tu as laissée mourir, et vers ta fille aînée que tu as également laissé mourir.

- Je te prie de m'excuser, Marcia, je regrette sincèrement mes actes.

- Si cela peut t'apaiser, je te pardonne. En fin de compte, si tu ne m'avais pas trahi pour de l'argent, je n'aurais peut-être jamais réalisé la vérité. Je vous remercie tout de même et vous accorde mon pardon, mais désormais je te dis adieu.

- Non, je t'en prie !

Elle quitte la pièce et le laisse seul dans sa chambre. William-Alexandre attendait Marcia dehors. Par hasard, Aurélie marchait dans le coin et aperçut William-Alexandre sous l'arbre. C'était pour elle le moment idéal pour l'approcher. Elle s'approche de lui et touche ses vêtements. Marcia sort de la maison et les voit collés l'un contre l'autre. Elle pense probablement qu'Aurélie est encore là pour lui voler l'homme qu'elle aime. Aurélie lui dit : 

- Vous êtes l'homme qui a acheté Marcia, si je ne me trompe pas. J'ai tellement de documents administratifs pour vous, ça me surprend que vous...

- as-tu fini ? J'ai beaucoup de choses à faire, j'attends ma copine.

- Pardon ? s'étonne-t-elle.

Marcia s'approche d'eux et regarde étrangement Aurélie, puis lui demande :

- Que viens-tu encore chercher, Aurélie ?

- Tais-toi, tu nous déranges vraiment, sale infirme.

- As-tu fini, mon bébé ? demanda-t-il en lui faisant un bisou sur la joue.

- Oui, nous pouvons y aller.

Aurélie était très surprise par ce qu'elle voyait, puis William-Alexandre s'approcha d'elle en lui disant :

- Avec moi, les séductions de mauvais goût ne fonctionnent pas, surtout quand elles viennent d'une femme de bois et de forêts amazoniennes.

C'est à ce moment que William-Alexandre enleva sa veste et la jeta par terre. Elle se sentait profondément humiliée, très vexée par cet acte, particulièrement lorsqu'elle les vit partir ensemble. Dans la voiture, Marcia lui demanda :

- Comment as-tu fait pour mon père ?

- Je lui ai provoqué un léger accident, rien de grave. Je savais qu'il s'en sortirait indemne et qu'il pourrait ainsi rembourser ses bêtises correctement.

Avait-il réellement tout prévu ? Est-il prêt à se salir les mains simplement pour moi ? murmurait-elle au plus profond d'elle-même.

Puis, exprimant sa colère, elle lui lança :

- Si je n'étais pas intervenue, aurais-tu succombé aux charmes d'Aurélie ?

- Hum... serais-tu jalouse ?

- Il est absurde que je ressente de la jalousie, inutile de tout me reprocher...

Il l'embrasse sur les lèvres avant de demander :

- Est-ce que cela te rassure au moins un peu ? Je ne pourrais jamais succomber au charme d'une vulgaire prostituée de bas étage. Maintenant, les étapes deux et trois se feront avec Aurélie et sa mère. Chauffeur, ramenez Marcia à la maison, je vais sortir.

- Tu ne rentres pas avec moi ?

- Je m’excuse, mais j’ai un dîner d’affaires urgent avec Diego et d’autres collègues. Je reviendrai plus tard.

- Très bien, je vous attendrai à la maison.

Pendant que Diego dormait profondément sur les dossiers qu'ils devaient signer et vérifier, Anita et Mia rangeaient les documents restants dans le tiroir. Mia demanda alors à Anita :

- As-tu remarqué quelque chose avec le patron ?

- Quoi exactement ?

- La façon dont il te regarde.

- Ah non, pas du tout monsieur Diego !

- Ça fait plus de 10 ans que je collabore avec lui et il a toujours été un séducteur, mais cette fois-ci il aspire réellement à une relation sérieuse. Peut-être devrions-nous lui donner une chance, et également nous en accorder une.

"Devrais-je réellement me laisser tenter pour la première fois par cet homme ? J'en doute profondément." pensait-elle au fond d'elle-même.

Télécharger maintenant

Aimez-vous ce travail ? Téléchargez l'application et vos enregistrements de lecture ne seront pas perdus
Télécharger maintenant

Bien-être

Les nouveaux utilisateurs peuvent télécharger l'application pour débloquer 10 chapitres gratuitement.

Recevoir
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!