chapitre 14

Le lendemain, pendant que tous les convives étaient attablés dans la salle à manger, Cameron est descendu avec tous ses bagages. Personne ne comprenait pourquoi il avait fait ses valises. Il s'est alors adressé à William-Alexandre en déclarant : Je suis prêt, je crois que je vais partir tout de suite. William-Alexandre a répondu : D'accord, j'ai déjà tout préparé pour le vol. Marcia a alors demandé :

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu vas quelque part, Cameron ?

- Oui, je pars en voyage pour quelques jours, annonça William-Alexandre à Adria, qui s'étonna de cette nouvelle.

Cameron doit régler quelques affaires, c'est pour cela qu'il doit quitter le pays temporairement, expliqua-t-il.

- Quoi ?! Cameron part !, s'exclama Adria.

- Arrête tes caprices Adria, il reviendra après quelques jours, répliqua William-Alexandre.

- Je ne veux pas qu'il parte, je veux qu'il reste, insista Adria.

- Et si tu l'accompagnais ? demanda Marcia.

- Hein ?! s'étonnèrent Cameron et William-Alexandre ensemble.

- C'est une excellente idée, Marcia ! J'adore ! Heureusement que tu es là. Je file faire mes bagages tout de suite.

Elle monta faire ses bagages tout heureuse, Cameron lui demanda :

- Pourquoi as-tu proposé cela, Marcia ?

- Pourquoi pas ? Ce n'est pas une mauvaise idée.

- En tout cas, cela lui changera peut-être les idées, répondit William-Alexandre.

Béatrice fit son entrée dans la maison accompagnée de plusieurs policiers. S'approchant de William-Alexandre, elle lui adressa ces mots :

- Ces individus sont entrés de force, malgré mes indications selon lesquelles vous ne receviez pas aujourd'hui.

- Que me voulez-vous ?

- Nous sommes ici pour vous arrêter. Vous êtes soupçonné d'avoir commis le meurtre d'André et votre casier judiciaire laisse à désirer.

- Disposez-vous de preuves pour étayer vos allégations ? Vous savez qu'il est illégal d'entrer dans le domicile de quelqu'un pour l'arrêter sans preuve ?

- Vous êtes la seule personne que nous avons sous les yeux.

- Je pourrais en référer à votre supérieure, je suis certaine qu'elle approuverait le fait que des policiers viennent arrêter quelqu'un sans preuves.

- Hum... Très bien, mais sachez que nous parviendrons à trouver une preuve, tout n'est pas encore terminé.

Ils partirent, Cameron lui demanda alors avec méfiance :

- Dany.

- hum?.

- Dany, qu'as-tu fait ?.

- ah! tu te souviens de ce fameux soir où je suis sortie ? eh bien... ce conard d'André voulait me tuer, alors j'ai préféré le tuer en premier.

- et que s'est-il passé avec son corps ?.

- j'ai simplement appelé quelques gars pour s'en occuper, ils l'ont brûlé et il est devenu poussière.

Comment as-tu pu commettre cet acte ? Ton casier judiciaire n'est même pas réglé et tu recommences ?

- Calme-toi, occupe-toi d'abord de préparer le voyage.

- Tu prends le risque de faire des erreurs encore plus graves sans moi.

Cameron monte à l'étage, puis le téléphone de William-Alexandre sonne. Il écoute attentivement la conversation, répond brièvement puis raccroche. Marcia lui demande : 

- Prévois-tu de sortir aujourd'hui ?

- Non, je réfléchissais simplement à quelque chose. C'est maintenant au tour d'Albert.

Dans une belle villa sécurisée, Aurélie était avec sa mère, qui n'en croyait pas ses yeux et s'exclama :

- Oh mon Dieu ! Cette maison est immense ! Enfin adieu à la pauvreté !

- Maman, tu oublies que nous sommes des femmes qui ne méritent pas la pauvreté, jamais de la vie. Si je suis comme ça, c'est grâce à toi.

- Je suis extrêmement fière de toi, ma chérie, tu n'imagines pas. Adieu Albert et sa malchance.

- Mais je ne compte pas m'arrêter là, je dois absolument conquérir ce séduisant mafieux, il m'appartiendra, ce mafieux froid sera à moi et à moi seule.

Albert avait trouvé un petit emploi sur un chantier dans un quartier défavorisé, et pendant qu'il travaillait, un homme masqué dans une voiture ne le quittait pas des yeux.

Après avoir remporté une petite somme, Albert a continué à travailler comme ouvrier dans un petit entrepôt. Il transportait des briques dans une grande camionnette, s'éloignant un instant pour se reposer et se disant :

- Au moins, cet argent pourra me permettre de subvenir à mes besoins quotidiens.

Au moment où il se levait à peine, une voiture a surgi et l'a immédiatement renversé. Avant que quiconque ne puisse contrôler le véhicule, le chauffeur avait déjà pris la fuite. Les secouristes se sont dépêchés de transporter la victime à l'hôpital pour lui sauver la vie.

Pendant ce temps, dans la vaste demeure du chef mafieux, Cameron et Adria avaient déjà quitté les lieux avec Béatrice pour se rendre à l'aéroport. Béatrice, très expérimentée dans ce type d'affaires, était d'une aide précieuse pour leurs départ, Elle est si importante pour la maison qu'elle doit rentrer demain matin. Maurice se dirige vers William-Alexandre dans le salon et lui demande : 

- hum....b....boss, es-ce que je....je....je peux aller voir....voir... voir....ma maman pour ce...s...s...soir ?.

- Souhaites-tu lui rendre visite ? J'espère que tu seras de retour demain, car j'aurai vraiment besoin de toi. Cependant, si quelque chose t'empêche, ne te sens pas obligé de te presser. Prends tout le temps nécessaire.

- mer....mer.... merci patron !.

Maurice partit immédiatement, William-Alexandre était épuisé car il se faisait déjà tard. Le pire, c'est qu'il ne cessait de penser qu'il serait seul avec Marcia à la maison pour la première fois. Soudain, il sentit son cœur palpiter. Pendant ce temps, Marcia était dans sa chambre, sentant son cœur battre à cent à l'heure. Elle voulait continuer à nier les sentiments qu'elle éprouvait pour lui à cause des blessures du passé. William-Alexandre se dirige vers sa chambre et aperçoit Marcia assise, visiblement préoccupée. Intrigué, il lui demande :

- Comment vas-tu, Marcia ?

- hum... Cela fait quelques jours que j'ai envie de te parler d'un sujet en particulier.

- Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce sérieux ?

Marcia s'approche de lui, saisit la main de William-Alexandre et la pose sur sa poitrine. Celui-ci, très surpris, rougit. Elle pleure en lui disant :

- Sens-tu cela ? Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens quelque chose à chaque fois que je suis avec toi.

- Pourquoi pleures-tu ? De quoi parles-tu ?

- Je fais référence au sentiment d'amour, craignant d'être trahi une fois de plus comme cela a été le cas avec Lucca ce jour-là. Malgré cette crainte, je ressens toujours cet amour. Cela peut sembler stupide et humiliant, mais j'aimerais te dire que je crois que je t'aime...

Avant même de terminer sa phrase, William-Alexandre l'embrassa immédiatement sur les lèvres. Elle se sentit bien dans ses bras et il lui répondit :

- Désolé, je... je ne suis pas doué avec les mots.

- Je le sais, et cette réponse me satisfait pleinement, répondit-elle.

Elle lui rendit son baiser, puis William-Alexandre la prit dans ses bras et l'emmena dans sa chambre, sur le lit, où ils firent l'amour.

C'était la première fois que William-Alexandre éprouvait des sentiments pour quelqu'un, Marcia avait réussi à briser la glace qui entourait le mafieux distant.

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