Épisode 6

Le lendemain, Katerina se prépare à sortir. Elle est soulagée que sa mère soit recluse, ce qui lui facilite les choses. Heureusement, son père ne lui pose pas beaucoup de questions et la laisse partir à condition de prendre des gardes, dont Jane. Elle part de la maison quelques heures plus tôt pour arriver à l'heure au lieu convenu.

La voiture s'arrête devant une demeure loin de la ville, qui appartenait à la grand-mère paternelle d'Arek. Katerina demande aux gardes d'attendre, et seule Jane l'accompagne à l'intérieur. Là, elle est accueillie par Jack, qui la guide vers une pièce privée où Arek l'attend. En entrant, Jack et Jane restent à l'extérieur. Katerina s'approche du deuxième prince et lui fait une révérence.

" Je dois dire que j'ai été surprise par la visite inattendue de votre espion. "

" D'après lui, vous n'aviez pas l'air très surprise. Mais venons-en au fait. "

" Comme je l'ai dit, je vous donne l'occasion de vous aider à obtenir le trône et votre revanche. "

" Je pourrais le faire tout seul, pourquoi aurais-je besoin de vous ? Pourquoi, la Sainte ? "

" Ce titre est faux. Je n'ai aucune magie divine ; tout est planifié par ma mère. " Katerina laisse un collier sur la table.

Il avait une gemme blanche et une légère présence de mana de guérison, car une grande quantité a été utilisée pour guérir cette personne, ce qui a conduit le temple à croire qu'elle était la Sainte. Dans l'histoire, il est révélé que c'est la marquise qui a tout fait, alors quand la vraie Sainte est apparue, Katerina ne pouvait pas utiliser le mana divin car tout était fait à travers ces objets enchantés, et même Katerina ne le savait pas. Arek tient la gemme, remarquant le mana.

" J'ai entendu dire que vous obéissiez fidèlement à votre mère, vous n'êtes même pas allée à l'école avec votre frère. "

" Ma mère m'a rendue malade pour m'empêcher de passer l'examen ; elle ne voulait pas que je m'éloigne d'elle. Elle se soucie seulement que je sois l'épouse parfaite pour gravir les échelons sociaux si j'épouse le prince héritier. "

" Et pourquoi lui obéissez-vous ? D'après ce que j'ai vu au palais, vous avez le soutien de votre père. "

" Je jouais le jeu parce que je veux le trône, mais je ne veux pas du prince héritier. Il n'est pas apte à être empereur. Cependant, vous êtes parfait. " Elle sourit sournoisement.

" Vous me flattez. Disons que j'accepte d'être votre allié, comment pouvez-vous m'aider, ou comment allez-vous prouver que vous êtes digne de confiance ? "

Katerina garde son sourire et lui tend un petit morceau de papier avec quelque chose écrit dessus : une adresse et une heure.

" Rendez-vous à cet endroit. Cela servira à montrer que vous faites ce qui est nécessaire pour le peuple. Après cela, j'attends notre prochaine rencontre. " Katerina lui fait un clin d'œil.

Arek est surpris et ne peut que la regarder partir, puis regarde le billet qu'elle lui a donné.

Comme Katerina le lui avait dit, Arek se rendit à l'adresse indiquée. En entrant, il découvrit une maison de jeu clandestine. Les gardes d'Arek et lui procédèrent à la fermeture de l'endroit et à la capture de toutes les personnes impliquées, y compris quelques nobles qui soutiennent l'impératrice. Sûrement, lorsqu'elle apprendrait leur capture, elle viendrait les faire sortir et laver son nom, ce qu'il n'avait pas l'intention de permettre. Ainsi, tous ceux qui ont été capturés cette nuit-là ont été emmenés dans une maison appartenant à Arek loin de la ville, où il les garderait en détention pendant qu'il enquêtait en profondeur sur leurs crimes. De cette façon, l'impératrice ne pourrait rien faire pour eux ou risquer de ternir son image, bien qu'il s'assurerait que la rumeur de la descente dans le casino illégal se répande.

Dès l'aube, avant midi, on sut parler de l'endroit et du fait que plusieurs nobles avaient pu être capturés cette nuit-là. L'impératrice se rendit dans la salle du trône pour entendre ce qu'Arek avait à dire. Les ministres le félicitèrent pour son travail, car à seulement 15 ans, il faisait déjà beaucoup pour l'Empire.

" Avec vous à la sécurité, l'Empire n'a rien à craindre. Je pense que vous devriez être un exemple pour le prince héritier ", a déclaré le Premier ministre.

En entendant cela, l'impératrice serra les poings de contrariété car le prince héritier n'était généralement pas loué comme Arek.

" Le prince héritier fait également des efforts, Monsieur le Ministre. Il apprend tout pour être un bon dirigeant. "

" Espérons-le, Votre Majesté. Vous savez que les nobles parlent ; la position d'héritier n'est pas encore assurée. "

Le Premier ministre semblait prendre plaisir à aller à l'encontre de l'impératrice. Sans plus tarder, Arek demanda la permission de se retirer, et l'impératrice fit de même, rattrapant Arek.

" Ne pensez pas que cela vous assure la couronne. Faites attention à ce que vous faites ", a-t-elle averti.

" Ne vous inquiétez pas, Votre Majesté, je ne cherche pas à faire de l'ombre à mon frère. S'il fait des efforts, je ne serai pas un rival pour lui. "

Arek poursuivit son chemin, laissant une impératrice furieuse. Elle devait se débarrasser de ce garçon dès que possible, car il ne faisait que faire de l'ombre aux réalisations du prince héritier.

Le marquis et Katerina se rendirent au temple ; le marquis demanda à voir le cardinal. Ils furent tous deux conduits à son bureau, et le marquis mentionna qu'ils étaient là parce que Katerina avait quelque chose à dire, bien qu'elle semblait avoir peur.

" Ma mère m'a forcée à utiliser ça... Je suis désolée, je ne savais pas ce que c'était, mais quand je l'ai découvert, j'ai pensé que la bonne chose à faire était de dire la vérité. " Katerina affiche une expression de tristesse et de peur en tendant le même collier qu'elle a montré à Arek.

" Il a un mana de guérison... " Il observe l'objet. " Pourquoi le marquis vous donnerait-il cela si vous possédez un mana divin ? "

Le marquis était également confus.

" Si je n'utilise pas ça, je n'ai aucun pouvoir divin, c'est pourquoi ma mère me force toujours à l'utiliser. " Elle se couvre le visage de ses mains. " Je suis désolée, je suis désolée... je ne savais pas... Père, pardonne-moi ; j'ai déshonoré la famille. "

Katerina tombe à genoux, s'accrochant aux vêtements de son père et pleurant. Le marquis lui demande de se calmer et de se lever. Le cardinal est stupéfait par les paroles de Katerina, car elles signifient qu'elle n'est pas réellement la Sainte. Le temple a été trompé.

" C'est impardonnable, Lady Katerina. Tromper le temple de cette manière mérite la m... "

" Vous n'écoutez pas ? C'est l'œuvre de sa mère. Si elle voulait tromper, elle ne viendrait pas vous dire quoi que ce soit. Cardinal, soyez prudent dans la façon dont vous procédez. " Le marquis prend sa fille dans ses bras, prêt à attaquer s'ils tentent d'emmener Katerina.

" J-je comprends, marquis... C'est juste que c'est... une offense à la Déesse. Comment le marquis a-t-il pu faire une telle chose ? " Le cardinal est furieux.

" Ma femme ne cherche qu'à avoir plus d'influence dans la société. Je n'arrive pas à croire jusqu'où elle est prête à aller pour y parvenir. " dit le marquis avec fureur.

Le cardinal observe l'objet ; ils n'ont jamais réalisé qu'ils avaient été trompés. Comme le dit le marquis, Katerina a été utilisée par sa mère.

" Marquis, vous savez qu'une telle tromperie ne peut être pardonnée. Votre épouse a tenté de tromper le temple. "

" Je sais, Votre Excellence, ma femme fait chaque jour des choses plus folles. Procédez comme bon vous semble, mais ne faites aucun mal à ma fille ; elle est victime des ambitions de sa mère. " Le marquis regarde sa fille tristement et lui caresse les cheveux.

Katerina est renvoyée du bureau du cardinal, tandis que le marquis reste pour lui parler. Il ne peut toujours rien promettre, mais il semble qu'elle ne sera pas inquiétée. Dès que la tromperie du marquis sera connue, l'impératrice voudra sûrement rompre les fiançailles.

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