Chapitre 5

<< Ma dame vous devriez demander à sa majesté de faire justice pour vous, dit la servante

- Justice, tu as oublié de qui elle s'agit? Hein, questionnait-Elle

- De la fille du grand général Mu Yan >>

Les deux sursautèrent en y entendait cette voix.

Zhao était stupéfaite de voir son souverain ici, dans sa résidence, plus beau et plus imposant que jamais dans sa tenue royale.

<< Je ne m'attendais pas à un accueil si chaleureux, reprit-il froidement sur un sourire

- Pardonnez-moi mon imprudence mon roi, en s'agenouillant et sa tête contre le sol, je...vous ici...balbutia Zhao

Sa majesté lui contourna pour aller s'assoir sur le lit, passait sa main sur l'oreiller d'une manière très délicate comme- ci ses yeux n'a jamais vu une oreiller. Il est beaucoup attardé sur les couches de tissus au point, on pourrait croire qu'il essaie de deviner de quoi il a été conçu.

Zhao qui contemplait tous les gestes de sa majesté pensait que le roi aimait l'oreiller donc elle décida de prendre la parole :

<< Puisque son souverain l'aime... je peux en faire un pour vous...>>

Le monarque la dévisagea intensément :

<< Tu veux m'offrir un oreiller, lança-t-il froidement

- He...je...vous, avança Zhao incapable de formuler une phrase

Les yeux de concubine étaient partout sauf sur le roi, car elle savait que son regard lui fixait et le stress augmente par seconde.

<< concubine ZHao, regardez-moi, ordonna-t-il

Zhao obéit mais quand les yeux se rencontre, elle tremblait, regrettait d'avoir disputé avec dame Chu.

<< Pitié votre majesté, cela ne va plus se reproduit à l'avenir, j'ai une langue de vipère ! Se hâte-t-elle d'ajouter

Il éclata de rire

- Ma présence ici, c'est pour te donner tout mon soutien en ce que tu entreprendras, face à cette situation, accentua-t-il sur les cinq derniers mots.

- Votre soutien, répéta-t-elle

-Oui

<< Je vais le redire à nouveau, tu veux m'offrir un oreiller, continua sa majesté >>

Elle acquiesça d'un signe de tête, l'air soucieuse

<< Pourquoi tu n'utilises pas ta langue de vipère pour me répondre, réclama-t-il tout souriant>>

Zhao se détendu un peu sur le sourit du roi et sourit à son tour.

Elle sent une douleur à son genoux lui rappelait qu'elle était agenouillé et massa ses genoux.

Sa majesté voyait son geste, mais il veut qu'elle reste bien comme ça

<< Leve-toi, dit-il a contre cœur>>

Ses jambes sont si amoindries qu'elle a du mal à se relever, mais bon, ce n'est pas mon grand souci pour l'instant, pensa Zhao

<< Pour répondre à sa majesté, cet oreiller ne vous intéressez pas, mais la personne qui l'utilise

Sa majesté la regarde intensément, lui fait signe de venir la rejoindre et c'est ce qu'elle fait

- Qu'est-ce qui te fait penser cela ? l'interrogea-t-il

- Sa majesté n'étiez-vous pas en train de rêver de moi ma tête enfoncée dans l'oreiller en plein orgasme, dit-elle séductrice

-Rêver...

- C'est mon devoir de femme de réaliser ce rêve, pressa de révéler Zhao aguicheuse

- Si je te dis, c'est totalement le contraire de ce que tu as mentionné, avoua-t-il malicieusement

- Et moi je dirais qui suis-je pour savoir les pensés ou même les rêves de sa majesté, répliqua-t-elle ingénieuse

- Mais je peux deviner ce dont j'ai envi, ajouta-t-elle

- J'aime cela ! Une femme qui sache ce qu'elle veut et comment elle déploie les moyens pour l'obtenir, déclara -t-il

- Qi, appela sa servante >>

Pressa d'entrer et faire une révérence

- Servir le dîner ? ordonna-t-elle

- Très entreprenante ! Y a-t-il d'autre chose que je devrais savoir de toi ? dit-il taquinant>>

Le repas servi

Les deux personnages mangeaient comme deux amoureux qui s'est perdu de vue, l'un essaie d'apprendre de l'autre dans une ambiance palpitante ou les rires, les taquineries...étaient tous au rendez-vous.

<< Je suis rassasié, prononça-t-il

- Votre majesté...elle jeta un regard

plaintif, vous avez à peine touché au repas...

- Le vin était très savoureux et j'ai gouté à tous ces bonnes dégustation, coupa-t-il

<< Attendez ! tu avais l'intention de me rendre obèse, continua le roi sur le ton de la plaisanterie

- Votre majesté même si j'ai vous nourris pendant dix longs année, vous resterez égal à vous-même

- Donc je suis maigre à ce point la taquina-t-il>>

Elle ne répondait pas, mais sourit

La concubine leva gracieusement, les yeux fixaient la lune

<< Sa majesté est comme cette lune, elle ne changera pas...

Sa majesté verse un peu de vin dans sa coupe et repondu:

<< Mais la lune change de forme, lança-t-il en buvant sa coupe d'un coup >>