Chapitre 2: LES CHAÎNES DE LA PEUR

Mes yeux étaient lourds de sommeil et j'avais les membres endoloris, ce qui me fessait geindre lamentablement. On aurait dit que j'étais trop longtemps rester dans la même position. J'étais allongée sur le dos et était dans l'incapacité de totale de changer de positions, mes idées étaient floues, avais-je trop bu de l'alcool? Josh m'avait-il donné quelque substance à mon insu pour que je me sente comme cela? Mes mains suspendues au sommet de ma tête me fessaient drôlement mal ainsi que mes chevilles. Mais que ce passait-il? Étions-nous déjà arrivés à destination de notre lune de miel? Je voulais me lever mais j'étais toujours aussi faible? Je voulais ouvrir la bouche pour appeler Josh... mais impossible.

je suis... bâillonnée?!

Où était mon mari? Où était Josh? Je m'agitais avant de l'immobiliser net, tel un bloc de glace. Les souvenirs me revenaient en flèche. Le mariage, la réception, la réception, le départ en voiture, le stop au milieu de nulle part, la camionette noire, les types masqués, Josh qu'on tabassait brutalement, moi dans l'incapacité de l'aidé et entraver par des bras solides, puis le noir. J'avais tenté d'ouvrir les yeux, sans succès. Je fronçais les sourcils, les chevilles et les poignets douloureuse, les yeux bandés, ma bouche bâillonnée... j'avais le souffle court et j'avais peur de comprendre.

Kidnapper... j'avais été kidnappée.

Mon cœur battait la chamade et je m'étais mise à tirer sur mes liens, ce qui me fessait encore plus mal. Pourquoi m'aurait-on enlevée? Josh n'était pas riche et moi non plus. Mon esprit en déroute revenait vers Josh, où était-il? Serait-il possible qu'il soit... non impossible. Mon Dieu! Faite qu'il aille bien, je t'en prie !

--- Mmmm!

Était le seul son qui sortait de ma bouche alors que je tirais sur les cordes a mes poignets. Je bougeais et fessait beaucoup de bruit dans l'espoir que quelqu'un, n'importe qui vienne a mon secours. aidez-moi! Je vous en prie venez a mon aide, je suppliais mentalement avant de me figer tout a fait. Je venais d'entendre un bruit. comme celle d'une porte que l'on ouvrait et refermait, puis, le son des pas qui approchaient. Mon cœur manquait un finalement a mon redemarait à grande vitesse, un fol espoir vit le jour en moi, quelqu'un venait finalement à mon aide, je bougeais beaucoup plus afin que cette personne comprenne la situation dans laquelle je me trouvais.

--- Mmmm!

Pourquoi tardait-elle à me défaire de mes liens? Dépêche-toi de me détacher afin que je puisse m'enfuir et retrouver mon mari, avant que mes ravisseurs s'en rendent également complet de mon absence. Quelques secondes écroulaient et toujours rien. Un moment j'avais crus qu'elle était repartie, mais ce n'était pas possible puisque je pouvais l'entendre respirer tout près... mais alors pourquoi... je ne poursuivais pas ma pensée et mon cœur battait à un rythme fou de la samba au son de cette voix.

--- Tu te réveil enfin? Tu sais que tu as dormi une heure de plus que prévu ? Me dit-il remarqué.

C'était un timbre d'homme je devinais aussitôt. Mais à qui appartenait telle? J'avais crue la reconnaître aussi, mais où l'avais-je entendu?

--- J'ai failli attendre, tu sais! Ajouta t-il.

--- Mmmm!

Je bougeais et fessais de mon mieux pour me maîtriser et dompter ma peur soudaine. Cette peur qui c'était éveiller depuis la prise de conscience de ma situation de captive, mais encore plus la peur qui m'avait coupé le souffle depuis l'arrivée de cette personne dans la pièce. Je respirais doucement afin de calmer mon rythme cardiaque désordonné. Je bougeais. Il ne disait rien depuis un moment, était-il déjà reparti?

--- Tu voudrais que je te retire le bâillon, n'est-ce-pas ?

Je sursautais et bougeais la tête en signe positif.

--- Tu voudrais aussi que je te retire le bandeau des yeux et détache tes liens? Ajoute l'inconnu.

--- Mmmm!

J'affirmais avec plus de motivation. S'il me détachait, je pourrais m'en aller. L'espoir renaissait en moi... il c'était soudain mis a rire me semblait-il, c'était un rire dépourvu d'émotion.

Froid. Glacial. Terrifiant.

--- Désolé, si je rigole, me disait-il.

Se moquait-il de ma situation ? Ou de moi? Je fronçais les sourcils en proie aux souvenirs. Lors de notre agression, il y'avait au moins quatre hommes, j'avais réussi à voir le visage de l'un d'eux. Celui au visage balafré. Présentement, dans la pièce, je n'entendais qu'une seule voix, mais peut-être que les trois autres y étaient aussi.

--- Penses-tu que j'ai mis un plan aussi complexe sur pied juste pour te laisser repartir cinq heures et demi plus tard? Crois-tu vraiment ?

Il semblait perplexe et dans sa voix je pouvais lire un certain... amusement. A ses mots je comprenais aussi qu'il était l'un de mes geôliers et qu'ils ne comptaient pas me libérer d'aussitôt. J'étouffais un gémissement et un sanglot. L'un d'eux me caressait légèrement presque de façon aérienne, ce qui me fessait sursauter.

--- L'heure n'est plus aux mots...

Je n'avais pas eu le temps d'avoir peur que je sentais une grande main de l'un des hommes me parcourir le long de mon bras avec une douceur qui me fessait froid dans le dos. Non! Ne me touchez pas! Je suppliais mentalement. Je bougeais et voulais me dégager de son contact mais impossible. J'étais toujours pieds et mains lier, d'ailleurs il riait de ma tentative d'éloignement. Une main me caressait l'épaule à présent juste au-dessus de ma robe de mariée bustier que par chance je portait toujours. La main quittait mon épaule et je retenais un soupir de soulagement, un soulagement qui hélas ne durait pas bien longtemps. Deux mains, j'ignorais lesquelles parmi celle des quatre hommes c'étaient plaquer sur ma poitrine, je sursautais de suprise et de peur puis il l'a malaxait fiévreusement. Pour ne pas dire qu'il était brutal, je m'étais mise à bouger et t'irait sur mes liens.

--- Mmmm! Mmmm!

--- Tient toi tranquille, m'averti-il. Tu ne voudrais pas me m'être en colère.

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