quel étrange vampire

ma tête et ma bouche sont lourdes lorsque j'ouvre les yeux.

(Qu'est-ce que... Mes poignets et mes chevilles sont ligotés !)

Juste à ce moment, la porte qui est de l'autre côté de la pièce s'ouvre.

Yuki : Herbert ! Qu-Qu'est-ce que c'est ?!

Des vision de lui m'offrant le brownie inondent mon esprit, me donnant la nausée.

(Non, c'est Herbert...)

Herbert : Tu as compris, alors ?

Yuki : Pouquoi, Herbert ? Tu as toujours été si gentil, pourquoi travailles-tu avec Sébastian ?!

Herbert : Pourquoi ?! Mes parents ont été tués par des chasseurs de vampires. Si on ne les contrôle pas, ils n'arrêteront jamais leur tyrannie.

Herbert se précipite vers la porte avant que je puisse répondre.

(Je...Je n'arrive pas à y croire...)

Je regarde frénétiquement la pièce autour de moi et je ressens en quelque sorte un sentiment de familiarité.

(J'ai l'impression d'avoir déjà vu cet endroit. Mais comment ?)

Mes pensées sont bientôt interrompues par l'entrée de Sébastian. Un sourire passe sur ses lèvres alors qu'il s'assoit sur le canapé.

Sébastian : tu es enfin réveillée ma belle au bois dormant. C'est déjà presque le soir.

Sébastian regarde mon cou pendant un moment, puis il se lèche les lèvres. Mon estomac se retourne alors qu'il devient beaucoup trop clair que je suis maintenant prisonnière dans son domaine. Je réponds sens peur.

Yuki : Déja le soir ? C'est bien tard...

Je hausse nonchalamment une épaule.

Yuki : Alors pourquoi je suis là, exactement ?

Sébastian laisse échapper un petit rire amusé.

Sébastian : Tu la joue cool ? C'est plus intriguant et pas ce à quoi je m'attendais... Tu es ici parce que tu es ma monnaie d'échange. Et, je dois admettre... J'étais sincère quand j'ai dis que je m'intéressais à toi.

Mon cœur bat la chamade et je détourne le regard.

Yuki : Je vois, alors on attend juste jusque-là ?

Sébastian : Exactement. Maintenant, je vais te détacher, mais si tu tentes de te battre ou de t'échapper, ça ne fera qu'empirer les choses.

J'acquiesce, puis il enlève les liens.

Sébastian : Crois-moi quand je dis que tu peux te détendre. Personne n'osera toucher à ce qui est à moi.

Il attrape une de mes mèches de cheveux

Sébastian : J'enverrais quelqu'un te chercher quand le dîner sera prêt. À tout à l'heure, ma chère.

Dès que Sébastian est parti, je décide de regarder par la fenêtre et je vois que l'endroit est plein de vampires.

(Il n'y à certainement aucun moyen pour que je passe inaperçue.)

En parcourant la pièce, je tombe sur un vieux carnet de croquis. curieuse, le l'ouvre et j'y découvre des croquis au crayon de fleurs, d'oiseaux, et...

(une fille...Je suis certaine qu'elle me ressemble, mais ce n'est évidement qu'un carnet de croquis pour enfants. Ce n'est pas possible que ce soit moi.)

Je cherche un nom, mais rien n'est écrit sur les pages ou sur la couverture. Poussant un soupir, je ferme le carnet de croquis et le remets en place. Avant que je puisse finir de regarder autour de moi, je suis appelée par une servante. Bientôt, on m'emmène dans une salle à manger.

(Cet endroit ressemble plus à un salon chic !)

J'observe pas mal d'humains qui laissent les vampires de boire d'eux directement. La peur et le dégoût se mêlent en moi, surtout lorsque plusieurs regards affamés se tournent vers moi.

(Que font ces humains ici ? Est-ce qu'on les force ?)

Ensuite, je suis installée à côté de Sébastian dans une cabine.

Sébastian : Qu'est-ce que tu penses ?

je répond à voix basse.

Yuki : C'est horrible... Ces gens laissent simplement les vampires boires, presque comme s'il étaient des esclaves ici !

Sébastian : Oh, ce ne sont pas des esclaves. Ils sont tous ici de leur plein gré. En fait, beaucoup ont choisi de s'installer ici dans mon domaine avec la permission de mon clan.

(On dirait que la famille de Sébastian est dangereusement puissante.)

Yuki : Pourquoi un humain choisirait-t'il de vivre avec des vampires ?

Sébastian : Parce qu'ils en retirent quelque chose. Ils trouvent tous très agréables d'être "dégustés" ainsi.

(C'est écœurant. Comment connaissent-ils cette endroit ? Quelque chose me dis que ces humains ne sont pas aussi libres que Sébastian le laissent entendre.)

Je frissonne, mais une partie de moi est curieuse, aussi morbide soit-elle. Pendant le dîner, que je peux à peine supporter, j'essaie d'ignorer le vampire à côté de moi. Sentant mon inquiétude, Sébastian lâche des commentaires léger ici est là, affichant un sourire. Après le dîner, Sébastian me raccompagne dans ma chambre. Nous nous arrêtons juste devant la sienne lorsque son téléphone se met à vibrer. Il y répond, puis me dis d'attendre dans sa chambre pendant que ses hommes le mettent au courant concernant Keith.

(Donc, c'est la chambre de Sébastian. Il faut s'attendre à ce qu'elle soit extravagante.)

Je regarde autour de moi, essayant de comprendre quel genre de personne il est...Puis mon regard tombe sur une table de chevet, où trône un dessin. Il n'est pas aussi beau que ceux du carnet de croquis, mais il est mignon.

(Pourquoi Sébastian garde une telle chose ? Peut-être qu'il à un cœur...)

Au bruit soudain de pas, je me précipite vers le fauteuil et Sébastian entre.

Sébastian : Très bien, allons dans ta chambre, ma belle.

Il sort une clé de son tiroir et m'attrape le poignet, ouvrant la voie. De peur que Sébastien ou quelqu'un d'autre n'entre dans la chambre, je finis par ne pas dormir beaucoup. Avant que je ne m'en rende compte, c'est déjà le matin et on m'amène dans une cour. Le petit déjeuner est servi alors que je suis assis avec Sébastian, mais je ne réussi à avalé que quelques gorgées de café.

Sébastian : pas faim ?

Yuki : Non...

Je fronce les sourcils en regardant ma boisson, et il affiche un petit sourire narquois.

Sébastian : Vous, les humains, pouvez être si sensibles... Tu sais, autrefois, je me demandais pourquoi la mère de Keith aimait vraiment votre espèce. Je suppose que maintenant, je peux un peu le comprendre. Malgré la delicatesse de votre corps, vous êtes une petite chose intéressante. Mais...

Je remarque que Sébastian serre le poing sur la table.

Sébastian : Traiter ces meurtriers comme des égaux... C'est une chose que je ne comprendrais jamais. Et cet idio de Keith à la même mentalité.

("Meurtriers"... Est-ce qu'il est arrivé quelque chose à Sébastian pour qu'il déteste autant les humains ? j'aimerais lui demander, mais je n'ai aucune idée de la façon dont il réagira si je touche à un sujet qui le bouleverse autant.)

C'est alors que je me rends compte que je tremble d'anxiété. Je me rends compte que mon état actuel n'est que trop clair pour Sébastian alors qu'il laisse échapper un petit rire.

Sébastian : Ce n'est pas un sujet qui devrais être abordé au petit-déjeuner, parlon d'autre chose...Quelle étais votre majeur à l'université ? Quel est ton rêve, pourquoi travailler à Sunderland ?

Je hausse les sourcils.

(Pourquoi pose-t-il des questions aussi clichées ? Je ne pensais pas qu'il serais réellement intéressé par, eh bien... moi.)

je lui réponds honnêtement.

Yuki : J'ai étudié les business. Je veux être propriétaire d'une petite entreprise un jour, quelque chose en rapport avec l'art et le design.

Sébastian : Tu es une artiste toi-même ?

Yuki : J'aime dessiner et parfois peindre, mais juste pour l'expression créative, pour le plaisir.

Il m'observe en silence pendant un si long moment que je commence à m'agiter.

Sébastian : Comme c'est intéressant... Tu es comme elle.

Yuki : "Elle" ?

Sébastian : Mais bien plus belle.

Une rougeur monte à mes joues à son ton suggestif, et je me racle la gorge.

Yuki : Pourquoi tu me pose toutes ces questions exactement ?

Il baisse les yeux, pensif, avant de me regarder dans les yeux.

Sébastian : Ça me surprend aussi, mais je suis de plus en plus curieux à ton sujet, mon petit animal de compagnie.

("Animal de compagnie" ?!)

Je le regarde prudemment, notant à quel point il à l'air sérieux.

(Il est vraiment curieux...)

Yuki : Je vois...

En regardant mon assiette, je décide de prendre quelques bouchées quand j'entends des rires d'enfants au loin.

Yuki : Tu as entendu ça ?

Sébastian : Entendu quoi, beauté ?

Un sentiment de malaise me noue l'estomac alors que le carnet de croquis qui est dans la chambre me vient à l'esprit... Mais je décide de ne plus poser des questions à ce sujet. Lorsque l'après-midi arrive, je suis escorté par deux des hommes de Sébastien jusqu'à son bureau. Sur le chemin, je guette tout signe d'enfants, mais ne trouve rien.

(C'est tellement étrange. Ça ne pouvait pas être mon imagination...)

En entrant dans le bureau, je suis à la fois choquée et soulagée de voir qui est là...

Yuki : Keith !

***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***