Deux semaines plus tard, jeudi trois août. Les garçons ont bien atterri à Malé, ensuite ils ont dû prendre un petit hydravion pour rejoindre leur hôtel. Autant dire que ni l’un, ni l’autre n’en menait large. Mais contrairement à Aiko, Yamato a bien trop de fierté pour lui montrer. L’endroit est paradisiaque, la saison des pluies est finie, ce qu’il fait qu’il n’y a encore que peu de touristes. Ils ont une belle chambre sur pilotis, avec un petit jacuzzi sur la terrasse et une échelle, pour descendre directement dans la mer. L’eau est translucide laissant voir tout poisson qui passe. Ils ont réussi à s’acclimater aux quatre heures de décalage horaire. Même s’ils meurent de faim à quatre heures de l’après-midi, parce que chez eux ils est huit heures du soir, ils le vivent assez bien. Vers dix heures du matin étonnement, Aiko est levé, contrairement à Yamato. Il s’est fait livré le petit-déjeuner, qu’il a tes vite englouti, décalage horaire oblige, puis s’est installé dans le transat pour lire un livre.
Aiko
*entend un bruit de la chambre, se redresse, tournant la tête vers la porte et relevant ses lunettes.* Ya?
Yamato
*se tourne dans le lit, s’emmitouflant dans la couverture alors qu’il fait trente degrés dehors. Prend une petite voix.* Ai?
Aiko
*se lève l’entendant l’appeler et ouvre la porte de la chambre le voyant saucissonner dans sa couverture. Il s’assoit à côté de lui et lui sourit.* Ça va cœur? 😌
Yamato
*faisant mine de frissonner, le regardant avec des yeux à moitié fermé.* Non, je me sens pas bien. 🥱
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