Raizo
*rire léger* Sans lui dire, j’ai accepté. Avec ce qu’il m’avait donné, j’étais tranquille pendant une semaine. Une semaine, ou je ne finirais pas en pleur me sentant mal et sale. Quelques jours, où je sais qu’il ne m’arriverait rien de dégradant où on me demanderait rien, d’humiliant. J’ai donc fermé la porte à clé et je suis parti rejoindre ma mère et mon frère. J’ai pu, bien m’occuper d’elle, faire le repas, aider mon frère, retrouver un semblant de vie normal. Mais ça n’a duré que trois jours. *fait des guillemets* Mon propriétaire, est venu me chercher de force, blessant mon frère au passage et m’a jeté comme un chien dans ma chambre. Des hommes taper à ma porte, j’étais en larmes, je hurlais sous leurs coups et leur vas et viens. Pendant qu’un m’étranglait, l’autre me v*olait. Ils sont parti, jetant quelques billets à terre et ne prenant même pas la peine, de fermer la porte. Le lendemain matin, Mayu frappait à ma porte. Je n’avais même plus la force de me lever. Je me sentais sale, honteux, je n’avais qu’une envie, c’était de disparaître à tout jamais. Mayu ne partait pas, il savait que j’étais là. J’ai enfilé mon kimono, sans dire un mot et lui ai ouvert. Il était inquiet pour moi, il est entré avec deux gros sachets. Dans un, il y avait de la nourriture en abondance et dans l’autre, des vêtements, autre chose que ce dont j’avais l’habitude de porter. Des affaires de toilettes, du parfum, des crèmes, un brosse et j’en passe. Je pensais comprendre ce qu’il voulait en contrepartie. Alors je me suis mis face à lui, me déshabillant. Il m’a arrêté aussitôt, me regardant comme outré par ce que je venais de faire. Il a noué ma ceinture autour de ma taille, le sommant de ne plus recommencer. Qu’il n’était pas de ce genre là et que jamais il ne ferait ça. Il est resté avec moi, une bonne partie de la journée. Il m’a fait à manger, il a pris soin de moi. Chose que personne n’avais jamais faite, pour moi. Quand il a dû partir, pour son travail, je savais que je serais à nouveau vulnérable. Il avait fait comme la dernière fois, il avait déposé une enveloppe sur ma table d’appoint à l’entrée et de verrouiller la porte, durant son absence. *pouffe de rire, se frottant le visage.* Comme si cela était possible, j’étais l’urisen du village! Les hommes qui étaient de passage, le savaient. C’est gros lourds et degueulasse le savaient! Tous ces fils de p*te le savaient! Que j’étais seul et sans défense, que j’étais incapable de me débattre! Que mon odeur d’adolescent les excités bien plus, que mon teint pâle ou ma peau douce! Mayu, faisait beaucoup d’aller-retour les deux mois qui suivirent notre rencontre. Il restait des heures à mes côtés, à me parler, ou à me préparer à manger. *rire léger* Il me disait que je n’avais que la peau sur les os. 😅 Il s’inquiétait pour moi. A chaque fois qu’il partait, il posait de l’argent sur ma table d’appoint et me sommer de fermer la porte à clé. J’essayais de résister, mais à chaque fois, ça finissait de la même manière.
Comments
ZOREL08
allez je continue sur ma lancée
2023-10-07
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