Chapitre 5

Je me réveilla de bonne humeur. Je mis mes écouteurs et lança ma musique. Je me sentais si bien aujourd'hui! Ça faisait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé. Je descendis les escaliers, mes pas rythmés par la musique. Je pris mon petit déjeuner en réfléchissant à ce qu'il pourrait se passer dans la journée. J'alla me doucher, et dans ma salle de bain, sous l'eau commença a chanter et à danser. J'étais dans ma bulle et ça me faisait du bien! Une fois ma toilette fini, j'enfila des vêtements. Je pris mes affaires et quitta la maison en lançant un "bonne journée" à ma mère. Pendant que je me dirigeais vers le lycée, je croisa quelques élèves que j'y avais aperçu. Quand ils me virent, ils se chuchotèrent quelque chose et partirent en courant. Franchement, je n'en avais rien a cirer! Qu'ils parlent négativement de moi si ça leur chante! Je m'en fous! Et vous savez quoi? Maintenant, je m'en fous de tout! Que dites-vous? Vous ne m'aimez pas! Je m'en fous! Je suis mal habillée? J'en ai rien a foutre! Allez vous faire chier!

Sur ces pensées j'arriva devant mon lycée. Je me tînt droite, la tête haute et pleine d'assurance.  Bien évidement, vous l'aurez devinés, les regards hautains, haineux et tous autres adjectifs qui pourraient les qualifiés étaient de la partie. Mais bon comme je l'ai dis, je m'en fiche. J'avançais petit à petit vers l'entée du bâtiment, écoutant chaque crissement de mes semelles sur les cailloux.  Ce son me détendais.  J'entra nonchalamment  dans les couloirs et me dirigea vers ma salle de classe. Je mis ma musique à fond, alla m'asseoir a fond à mon pupitre, sortis un bloc note et griffonna quelques mots dessus. 

Pendant trente minutes, j'écris. J'étais dans ma bulle où personne ne pouvait pénétrer. Mes pensées étaient claires, et les poser sur le papier m'aidais à extérioriser mes sentiments. J'entendis vaguement la sonnerie retentir, ce qui me fis revenir dans la réalité. Le professeur entra dans la classe, sac en main et demanda le silence. Tout le monde s'assit. J'enleva mes écouteurs et glissa mon carnet dans mon sac. Le cour commença et le professeur parla de banalités, que je connaissais déjà. Ma tête en appuie sur la paume de ma main, je rêvassais. Mes yeux se posèrent sur notre enseignant qui était en train de parler. Je le détailla de la tête au pied. Il était habillé d'une chemise blanche qu'il avait retroussé au niveau de ses coude. Il avait laissé quelques boutons ouvert près de son col, ce qui laissait apparaître le début de son torse. Ses jambes étaient à moitié plié, comme il se tenait a peu près assis sur le coin du bureau. L'homme portait un pantalon noir lui arrivant aux cheville. Il était appuyé sur sa mais droite, l'intérieur son avant bras face à nous. On pouvait apercevoir ces veines parcourant cette partie de son bras. De son autre bras, il faisait des mouvement pour appuyer son cour. Ce professeur faisait tourner la tête de la plupart des jeunes étudiantes. Il était jeune, beau, il avait une belle musculature et en plus de ça, il était intelligent. C'était un prof de Littérature mais aussi de théâtre. C'est d'ailleurs lui qui gérait le club du lycée.

-Menza?!

Je sortis de mes pensées pour me rendre compte que toute la classe était tournée vers moi.

-Euh... oui? répondis-je doucement;

-Tu écoutes ce que je dis? demanda mon enseignant inquiet. Si tu ne te sens pas bien, tu peux aller à l'infirmerie tu sais?

Les nombreuses filles présentes dans la classe levèrent les yeux à l'entente de cette phrase. Je remercia mon professeur avec un faible sourire et lui affirma que j'allais bien. Il continua son cour. Monsieur Stewart était vraiment très attentionné vis-à-vis de moi. C'était l'un de mes professeurs préférés, car il ne me donnait pas l'impression de forcer pour travailler. Je faisais aussi partis de son club de théâtre ce qui fait que j'ai appris à le connaître et que lui aussi me connaît. La sonnerie annonçant la fin du cour retentit. Les différents élèves de la classe se levèrent pour vaquer à leurs différents cour.

-Menza! m'interpella mon enseignant, peux-tu rester après le cour s'il te plaît?

J'arrêta ce que je faisais et acquiesça.Je me rapprocha de son bureau, pendant que lui allait fermer la porte de la classe à clé. Il se rassit sur son bureau, une fois tout cela finit. Je me tenait face à lui et le regardait dans les yeux. 

-J'ai remarqué que tu avais changé, ces derniers temps, commença t-il en prenant mes mains dans les siennes. J'ai eu vent de ce qu'il s'était passé avec tes camarades dans la cafétéria. Est-ce que tu veux m'en parler?

Je souris face à la question de mon professeur.

- Oui, si ça ne te dérange pas.

Monsieur Stewart et moi avions une relation de confiance, c'était un peu comme mon confident. Je lui racontait mes problèmes et lui, m'écoutait et me redonnait le sourire après ces péripéties. Il m'avait autoriser à le tutoyer et à l'appeler par son prénom lorsque nous n'étions que tous les deux. On pouvait dire que nous étions amis... et peut être plus. Ce qui se passait certaines fois lorsque nous étions ensemble ferait scandale si cela venait à paraître au grand jour. 

-Oh, je vois. Si cela t'arrive encore, ou bien que tu as un mauvais pressentiment, n'hésites pas à m'en parler!

-Oui merci Adrian, lui répondis-je en le prenant dans mes bras.

-De rien, et... ajouta t-il en se triturant les doigts, ça te dit de venir samedi chez moi?

-Oui, bien sûr!

J'alla récupérer mon sac sous le regard de mon professeur. Je me dirigea ensuite vers la porte et tourna lentement le clé dans la serrure.

-A samedi alors, dis je en jetant un regard vers le bureau où se trouvait Adrian.

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