Sueurs froides

Ça va maintenant faire 3 semaines que je n'ai pas vu Matt.

3 semaines que je reste dans mon lit, sous ma couverture, à penser à comment ça aurait pu ce passer si je n'avais fais pas ce que j'ai fait ce jour là. J'ai beaucoup pleuré, cette situation m'affecte énormément. J'ai ressortis des anciennes photos de nous quand nous étions petits. Chaque fois que je nous vois: deux enfants qui vivent joyeusement, avec de grands sourires sur leurs visages, je ne peux réprimander mes sanglots.

Ma vie en ce moment ? Me réveiller à dix heures, me lever pour prendre mon petit-déjeuner, retourner me coucher, regarder des souvenirs de mon meilleur ami et moi, pleurer, me rendormir a cause du fait d'avoir trop pleuré, me re réveiller, avoir faim, manger de la malbouffe, écouter de la musique triste, faire une insomnie pour m'endormir a cinq heures du matin !

Ma mère m'a emmenée voir un médecin, qui n'a fait que confirmer ce que je savais déjà : je suis en dépression. Bien sur, on m'a prescrit des antidépresseurs, que je prends (bien évidemment), et un mois de repos.

C'est pour ça que je n'ai toujours pas vu Matt, car même s'il ne voulais pas me voir, nous sommes ensemble au lycée. Mais j'aimerai le revoir, et c'est ça le problème ! De plus, il n'a pas prit de mes nouvelles.

J'enfouis mon visage dans mes mains a cette pensée. Non ne pleure pas, tu es forte, tu peux passer à autre chose. Malheureusement, se mentir à soi-même n'est pas la meilleure solution, et je le sais !

Trois petits coups à ma porte me sortent de mes pensées. Mon cœur commence à s'emballer. Pleins de scénarios commencent à passer dans ma tête. La porte et là... c'est ma mère ! Putain mais quelle déception !

-Salut maman, qu'est ce qu'il y a ?

- J'étais venu voir comment tu allais, et aussi je vais faire quelques magasins, est ce que tu veux venir avec moi ?

Aller faire les magasins ? C'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas sorti. Je pense que ça me fera du bien, me dis-je.

-Eum..., okay maman, j'arrive, lui répondis-je en souriant.

-Super ! me dit-elle.

Elle avait l'air vraiment joyeuse d'entendre cette réponse de ma part.

Je partis dans ma salle de bain, me regarda dans le miroir. J'avais une tête d'enterrement, vraiment, je ressemblais à un zombie ! Je passai une main sur mon visage et soupira. Ensuite, je me déshabillai et ouvris l'arrivé d'eau. Je me mis en dessous de celle-ci une fois qu'elle fût chaude. Ça faisait vraiment du bien, je me fis aussi un shampoing car mes cheveux étaient sales.

Après une bonne douche, je retournai dans ma chambre et pris un jean noir et un pull blanc. Ensuite j'allai brosser mes cheveux encore mouillés. Je les essorai, mis ma crème et regarda ces boucles que je n'avais pas vu depuis longtemps. Celles-ci étaient cachées dans un chignon des plus ignobles.

Je sortis de ma chambre et alla rejoindre ma mère dans le salon.

-Un peu de couleur ne t'aurai pas fait de mal ! me dit ma mère en m regardant de haut en bas

- J'ai pris les premiers vêtements que j'ai vus, maman, lui répondis-je calmement.

Une fois dans la voiture, ma mère se met en route. Après cinq minutes de trajet elle me demande, un air de pitié sur le visage :

-Tu vas mieux ?

J'eu une instant d'hésitation. Ça question m'avait surprise, elle n'avait pas l'habitude de me poser des questions personnelles.

-J-je vais mieux, oui, répondis-je le regard dans le vide, pourquoi ?

-Et bien, parce que ça fait trois semaines que tu es enfermée dans ta chambre, me dit-elle, est-ce que tu prends bien tes antidépresseurs ?

-Oui, je les prends maman, lui affirmais-je en un soupir.

Le reste du trajet se passa dans le silence pendant que je regardai à travers la fenêtre.

Ma mère et moi on n'était pas très proche, enfin, on l'était avant. Avant que mon fumier de père ne parte ! Après ça ma mère est tombée en dépression et elle à arrêter de s'occuper de moi. Je ne peux pas lui en vouloir, elle n'était pas capable de le faire.

Menza !

Je sursaute et me retourne brusquement. Ma mère me regarde apeurée et freine d'un coup.

-Qu'y a-t-il Menza ! Qu'est ce qu'il te prend ! Me demande t-elle affolé.

-Il... (déglutis) il n'y a rien maman, dis-je peu rassurée en regardant une dernière fois vers l'endroit d'où venait cette voix ;

Je me retournai et m'assit correctement en déglutissant difficilement. Quand j'entendis à nouveau cette voix, je fus plus discrète et garda mon sang froid.

Elle me dit :...

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