Je suis tellement heureux

J'ouvre les yeux. Je sens quelque chose sur moi. Je vois un bras sur mon ventre, une jambe sur les miennes, une petite tête blonde sur mon torse qui respire calmement : Ali ! Je souris en me remémorant notre soirée d'hier soir qui nous a amené dans une petite chambre d'hôtel dans laquelle nous avons passé la nuit à se câliner et à faire l'amour. Même si l'idée qu'elle couche avec d'autres hommes pour son métier me fait un peu chier, je dois avouer qu'il y a certains avantages, parce que vu qu'elle a pas mal d'expérience avec ses clients, au lit on ne s'ennuie pas. Je prends vraiment mon pied et elle sait y faire pour me faire jouir. Je lui caresse le bras et me retourne pour la prendre dans les miens. Je la regarde dormir paisiblement. Elle est tellement belle. Je lui lève la tête et viens poser mes lèvres sur les siennes. Elles sont d'une telle douceur que je ne résiste pas à laisser glisser ma langue dessus ce qui lui fait légèrement ouvrir la bouche. Bien sur je n'ai qu'une envie maintenant venir titiller sa petite langue tout ausssi douce que ses lèvres. Elle émet un petit gémissement tout mignon de béatitude. Je sais qu'elle le fait inconsciemment car elle dort toujours paisiblement. Je la câline. Je sens que je ne vais pas résister à l'envie d'elle alors tant pis si elle m'en veux mais je décide de lui faire tendrement l'amour. Même si elle garde les yeux fermés, les petits gémissements et le fait qu'elle joue du bassin me laisse comprendre qu'elle est réveillée. C'est dingue comme elle me fait de l'effet. Nous jouissons tous les deux de plaisir au bout d'une bonne heure de papouille et de sexe. Je suis toujours sur elle et viens l'embrasser tendrement sur les lèvres.

- Je t'aime tellement mon ange.

Je la vois sourire et dans un balbutiement, je l'entends me répondre.

- Je t'aime aussi mon Roméo.

Hum ! Roméo ? Est-ce que ça signifie qu'elle a aimé notre câlin et que j'ai su être romantique comme ce célèbre personnage de Shakespeare ? Toujours est-il que cela me fait sourire.

- Tu as faim ? Je lui demande doucement.

Elle papillonne des yeux et me regarde amoureusement.

- J'avoue que ce petit câlin m'a ouvert l'appétit.

- Alors, j'appelle le room service.

- Ouais s'te plait.

Elle est trop mignonne quand elle est comme ça. On dirait une petite fille toute timide. Je prends le téléphone et appelle le room service. Je nous commande un petit déj pour amoureux et je la vois me sourire, je raccroche.

- Pourquoi tu souris comme ça ? Je lui demande.

- Et bah... j'aime bien quand tu dis en amoureux...

- Comment ça ?

- Hier soir, tu m'as proposé d'aller nous balader en amoureux et là tu viens de demander un petit dej en amoureux.

Je la regarde. Maintenant qu'elle le dit j'avoue que je l'ai dit machinalement sans vraiment y réfléchir.

- Bah... pour tout avouer j'ai dit ça s'en vraiment y réfléchir. C'est sorti naturellement...

Elle me regarde avec ses petits yeux qui pétillent.

- Parce que pour moi tout ce qu'on fait c'est forcément en amoureux puisqu'on est ensemble et qu'on s'aime.

Elle me sourit.

- C'est trop adorable ce que tu dis...

- Et sincère, je lui réponds en venant lui voler un baiser.

Je la trouve tellement belle dans sa tenue d'Ève. Je lui referais bien l'amour mais le monsieur de l'accueil m'a dit que ce serait là dans 10-15 min et quand on fait l'amour elle et moi c'est plutôt une heure et demi-deux heures donc il viendrait nous dérangés.

- Je t'aime mon ange.

- Je t'aime aussi.

Je lui souris. Je suis juste un peu déçu qu'elle ne m'ai pas encore donné de petit nom comme je le fais avec elle en l'appellant mon ange. Peut-être qu'elle trouve que c'est trop tôt pour se donner des petits noms ou alors elle n'a pas trop d'idée sur quel petit nom elle va me donner. Je m'interroge mais n'ose pas lui demander. Sauf...

- Dit moi Ali...

- Oui ?

- Est-ce que tu t'es rendu compte que je te donnais un petit surnom ?

Elle me regarde ne semblant pas comprendre ou je veux en venir.

- Tu sais, par moment, je t'appelle mon ange.

- Oui et ? Tu veux plus m'appeller comme ça, c'est ça ?

- Quoi ? Si, si je veux continuer à t'appeller mon ange parce que pour moi tu es un vrai ange.

Elle pose sa main sur ma joue et vient m'embrasser sur les lèvres.

- J'ai cru que ça t'ennuyait de m'appeller comme ça, me dit-elle l'air inquiète.

- Non, non au contraire. C'est juste que j'avais peur que tu penses que ce soit trop tôt pour se donner des petits noms.

- Pardon ? Non, non pas du tout. De tout évidence on s'aime depuis toujours alors se donner des petits noms c'est normal.

- Oui, bien sur.

Si ça ne la dérange pas alors pourquoi elle ne me donne pas de petit nom à moi ?

- Un souci ? Me demande-t-elle inquiète.

- Non, c'est juste que...

Je m'arrête et n'ose pas lui dire.

- C'est juste que quoi ? S'inquiète-t-elle encore plus.

Pourquoi il a fallu que je m'inquiète de ça moi.

- Juste que... jusqu'ici toi tu ne m'as pas donné de petit nom mignon alors je pensais que c'était trop tôt pour s'en donner et...

Elle ne me laisse pas finir et vient m'embrasser tendrement. Puis elle vient poser son front sur le mien.

- Il n'est jamais trop tôt pour ses choses là et si tu veux savoir j'en ai plein de petit nom pour toi mais en vrai je ne sais pas lequel choisir...

Je la regarde.

- J'avais mon amour, mon coeur, mon p'tit homme, mon nounours, mon lapinou, mon...

- C'est bon, je la coupe dans son élan, c'est bon j'ai compris mon ange, je lui dis en souriant.

Elle me regarde.

- Honnêtement, n'importe lequel de ceux là m'iraient, même tous en réalité me plaisent énormément.

Elle me sourit.

- C'est vrai ? Me demande-t-elle avec sa tête de petite poupée.

- Oui. Moi je t'aime et n'importe qu'elle petit nom m'iraient en faite du moment qu'il vient de toi et du coeur.

On se regarde et je viens l'embrasser tendrement. C'est plus fort que moi, je commence à la câliner, j'ai grave envie d'elle mais nous sommes arrêter dans notre élan par quelqu'un qui toque à la porte...

- Room Service !

- Hé merde ! Je fais en sentant Ali sourire à ma déception. J'arrive ! Je hurle au serveur.

Je mets la couverture sur Ali, descends du lit et enfile mon jean. J'ouvre la porte.

- Oui !

- Votre commande Monsieur Parent...

Il va pour rentrer mais je l'arrête.

- Laisser ! Je vais m'en occuper.

Je lui donne de l'argent, prends le plateau roulant et retourne dans la chambre. Je regarde vers le lit et le vois vide.

- Ali !?

Tout à coup, j'entends du bruit venant de la salle de bain et je vois Ali revenir en sautillant dans son jean.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?

- Je suis désolée mon amour mais tu as vu l'heure.

- Oui et alors ?

- Je devais aller avec les filles à l'aquarium, j'ai rendez-vous avec elles à 12 h et il est 11h30.

- Ah !

- Du coup il va falloir que j'y aille.

- Mais et notre petit déjeuner en amoureux ?

- Je sais, me fait-elle en venant m'embrasser tendrement. Ça m'ennuie autant que toi. Surtout que ça à l'air délicieux.

- Hum... je fais déçu. Moi qui me faisais une joie de déjeuner avec toi et puis...

Je viens la prendre dans mes bras.

- J'avais même envie de te refaire l'amour pour le coup.

- Et bah... on verra ce soir...

- Mais on sera pas tout seul et on sera à la villa...

- T'inquiète, me murmure-t-elle amoureusement, je sais aussi être discrète, m'embrasse-t-elle tendrement.

Elle attrape un croissant, mord dedans et tout en se dirigeant vers la porte.

- Je t'aime amour de ma vie, elle me fait un petit clin d'oeil coquin et se sauve.

Je souris. Quelle idée lui trotte encore derrière la tête, je me le demande bien. Mais après tout, je lui fais confiance. Je m'installe dans le lit et profite du petit déjeuner. Enfin, je rentre à la villa. Quand j'arrive Bruno et Gaston sont au bord de la piscine.

- Hé vieux ! Me fait Gaston, tu arrives d'où comme ça ?

- Heu...

- Laisses-moi deviner, tu es allé boire un coup dans un bar et tu t'es levé une petite meuf...

- Ouais, c'est ça, je lui dis alors que je vois Bruno ouvrir un oeil vite fait et regarder dans ma direction.

- Elle était canon ? Me demande-t-il.

- Heu... ouais, ouais pas mal, je lui fais vraiment gêner parce que la fille en question est Ali. Je... je vais monter me doucher si ça ne vous dérange pas.

- Non vas-y mon pote. Tu nous rejoint après ?

- Ouais, ok !

Je les abandonne et vais à la douche car comme l'autre fois j'empeste le parfum d'Ali à plein nez et Bruno risque de comprendre. Puis une fois douché et mis mon maillot de bain, je rejoins mes potes près de la piscine et je me mets sur un des transats.

- Alors ? Fait Bruno... cette fille du bar elle a un prénom ? Tu comptes la revoir ou tu l'as baisé et tu passes à la suivante comme d'habitude ?

- Oh ! Euh...

Comment lui dire que cette fille c'est sa soeur, que je l'ai pas baisé mais qu'on a fait tendrement l'amour une bonne partie de la nuit et que je compte bien réïtérer l'expérience un nombre incalculable de fois tellement j'en suis raide dingue amoureux.

- Non... aucune idée de son prénom, j'étais trop déchiré pour m'en souvenir et je ne compte pas la revoir.

- Hein ! Fait-il l'air exaspéré, c'est toujours pas la bonne.

- Non toujours pas...

Enfin si mais il vaux mieux qu'il ne l'apprenne pas pour le moment.

- Il va vraiment falloir que tu te décides à te poser mon pote, me dit-il blasé.

- Je suis désolé mon vieux, c'est pas parce que toi tu as été en couple et sérieux pendant deux ans que je suis obligé de marcher sur tes traces, je lui dis un peu énervé.

- Ça va ! T'énerve pas. Mais avoue quand même que baiser un soir avec une meuf et la jeter au réveil juste parce qu'une fille t'a fait de la peine c'est pas cool pour les meufs que tu baises.

- Hé ! Ho ! Ça va ! Je lui hurle dessus, je fais ce que je veux et tu connais rien de mon histoire avec cette fille alors viens pas la ramener.

- Bah... normal t'a jamais voulu en parler. Déja tu m'avais caché que tu avais une meuf alors...

- Je sortais pas avec elle pour information, j'étais juste en crush sur elle, c'est tout. Et tu n'en seras pas plus parce que je n'ai pas à te raconter toute ma vie amoureuse et sexuelle quand  bien même nous sommes les meilleurs amis du monde.

Je me lève...

- Finalement ! Je me casse. J'ai pas envie de rester t'écouter à me donner tes pseudos conseils sur comment gérer mes amours et ma sexualité.

Je me casse et l'entends me crier.

- Un jour ou l'autre faudra bien que tu l'oublies !

Ah ! Mon pote, si tu savais comme je ne risque pas de l'oublier parce que cette fille c'est ta frangine et qu'au lit c'est juste un sacré petit bout de femme sacrément sensuel et sexy à souhait. Je monte me rhabiller et file à mon ancienne adresse. Je décide de faire un peu de tri dans les paperasses et les souvenirs quand au bout d'une heure j'entends...

- Toque, toque, je peux entrer.

Je me tourne et vois Gaston.

- Gaston !? Qu'est-ce que tu fais là ? Et comment tu as trouvé cette adresse ?

- Ali !

- Quoi Ali ?

- Je lui ai envoyé un message pour lui expliquer votre prise de bec avec son frangin et c'est elle qui m'a dit que tu avais du te réfugier à ton ancienne adresse et qui me l'a transmise.

- Mais comment elle pouvait savoir ? Je suis toujours venu seul sans prévenir personne.

- À croire qu'elle te connait mieux que personne mon pote.

Il me regarde.

- Quoi ? Je lui fais étonné de son regard insistant.

- Ça va mon pote, tu peux mentir à Bruno mais moi aussi je te connais un peu maintenant et la fille avec qui tu as passé la nuit tu l'as connais...

- Pardon ? Je lui fais genre je suis au courant de rien.

- Cette fille... c'est Ali...

Je regarde derrière lui de peur que Bruno ne l'ai suivit et qu'il soit là.

- T'inquiète, je suis seul. Les parents de Bruno viennent d'arriver et du coup je les ai laissé en famille.

- Oh ! Ok...

Je le regarde.

- Bon... Ok... oui... j'ai passé la nuit avec Ali.

- Ah ! bah... voilà ! Me fait-il l'air rassuré, ça me rassure et je suis content pour toi. Alors raconte ta soirée.

Je vois qu'il tient à connaitre toute l'histoire dans les moindres détails alors je commence mon récit en lui racontant l'histoire du strip club et de tout le reste et Gaston en reste bouche bée.

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