Casse toi

Aller c'est bon, j'en ai marre de les voir copiner. Je vais aller chercher la brune incendiaire et lui faire comprendre qu'elle doit se barrer d'ici vite fait bien fait. Je sors sur la terrasse.

- On a rendez-vous à 14 h au centre co...

- Toi tu viens avec moi ! Je l'empoigne par le bras et la lève.

Je crois que je coupe la brune incendiaire dans sa conversation mais rien à faire je ne veux pas qu'elle gâche toutes mes chances de renouer avec Ali.

- Joey !? Fait-elle l'air étonnée.

- Ça va pas ! Me crie dessus Ali. Tu vas lui faire mal.

- Te mêles pas de ça Ali ! Je hurle énervé sur elle. Et toi suis moi !

J'entraine ma conquête d'un soir dont je n'arrive pas à me rappeller le prénom alors qu'il me semble qu'on avait fait les présentations. On monte, je la pousse dans la chambre et ferme la porte.

- Hé ! Doucement ! Crie-t-elle.

Je vais ramasser ses affaires.

- Tu vas me faire le plaisir de te casser d'ici et en vitesse.

- Quoi ? Mais qu'est-ce qui te prends ?

- Il me prend que je ne veux plus te voir ici.

Je lui jette ses vêtements limite à la figure.

- Mais tu es un grand malade en faite.

- Je m'en fou de ce que tu penses de moi.

- Pourtant cette nuit c'était cool entre nous.

- Tu es sérieuse ?

- Quoi ?

- Tu as trouvé ça cool ?

- Bien évidement, tu es un sacré bon coup, elle me dit en remettant sa culotte.

- Génial ! Bah... bonne nouvelle pour toi, je ne me souviens même pas de notre partie de jambe en l'air !

- Je te demande pardon ?

- Ouais, j'ai aucun souvenir d'avoir pris mon pied avec toi et d'ailleurs j'ai pas du prendre mon pied parce que j'ai vu le préservatif par terre et franchement il était pas bien plein.

- Oh ! Fait-elle choquée.

- Pour ton information, je ne sais même pas comment on est arrivé ici tellement j'était déchiré. Je ne me souviens même plus de ton prénom pour être franc.

- Tu me fais une blague là ?

- Non... je suis sérieux !

Elle me regarde l'air choquée et je vois qu'elle comprend que je suis sérieux. Ouais, je sais, je suis dur mais il fallait qu'elle le sache.

- Pourtant cette nuit tu as été plutôt entreprenant.

- Bah... dis-toi que l'alcool fait des ravages. On fait des choses sous l'emprise de l'alcool qu'on ne devrait pas faire.

- Ok ! Fait-elle en se rhabillant tranquillement. Moi qui pensais que ce qui s'est passé cette nuit t'avais plu.

- En aucun cas. Et il me semble me souvenir t'avoir dit hier soir avant d'être complètement défait que les filles je les prenais, je les sautais et ensuite je les jetais...

- Oui, mais je croyais que tu ne le pensais pas vraiment et que tu ne le faisais pas vraiment non plus.

- Et bah... non, je le pensais. Et tu ne fais pas exception à la règle. Nous deux on ne va pas se marier, ni avoir de relation sérieuse et encore moins rebaiser ensemble. Tu étais une fille parmi tant d'autre.

- Très bien, me dit-elle en me regardant lourdement. Alors, c'est vraiment cette fille que tu veux...

- Excuse moi ? De quoi tu parles ?

- Pas de quoi mais de qui.

Je la regarde.

- La meuf à qui tu as fait du tord il y a 3 ans. Elle t'obsède vraiment.

Ah ! Oui, je me souviens vaguement de lui avoir parlé de ça.

- Ça ne te regarde pas.

- Tu sais que tu n'es qu'un gros connard. Tu l'as été avec cette fille et tu l'es avec toutes les autres. Tu ne mérites même pas d'avoir une meuf qui s'intérresse à toi.

- Mais je m'en fou que des meufs s'intérresse à moi.

- Ouais tout ce qui t'occupe en gros c'est que CETTE fille s'intérresse à toi.

- Et alors ? En quoi ça te regarde ?

- En rien tu vas me dire. Mais franchement, je trouve ça dégueulasse de faire payer aux autres filles ta connerie d'il y a 3 ans.

Je la regarde. J'avoue qu'elle n'a pas tout à fait tord. Mais d'un autre coté Ali m'a brisé autant le coeur que je lui ai brisé le sien en me faisant la tête toutes ces années. Ce qui est entrain de m'énerver, c'est qu'elle prend tout son temps à se rhabiller et j'ai qu'une envie c'est qu'elle sorte d'ici et qu'elle ne revienne plus jamais.

- Bon active toi ! J'ai envie que tu te casses au plus vite...

- Ah ! Ouais. Tu plaisantes pas toi.

- D'abord, je ne comprends pas pourquoi tu t'es pas cassé bien avant.

- Quoi ?

- D'habitude mes conquêtes au réveil elles sont parties et toi tu es encore là.

- Parce que je pensais que tu avais aimé notre partie de jambe en l'air et que j'aurais pu te faire oublier cette fille.

- Mais t'as fumé ou quoi ? Jamais j'arriverais à l'oublier. Et puis même si tu pensais qu'il y aurais quelque chose de sérieux entre nous tu n'es pas chez toi et t'avais pas à descendre sans mon accord.

- Ah ! Parce que ça aussi tu le gères. Tes conquêtes n'ont pas le droit de se promener librement.

- C'est surtout que je n'emmène jamais mes conquêtes sur mon lieu de résidence et ça c'est une grosse erreur de ma part que de t'avoir emmené ici.

- Désolée, si tu ronflais comme un gros porc et que j'avais faim mais que tu ne te réveillais pas.

Elle est sérieuse de me parler comme ça.

- Tu sais quoi va te faire foutre. Si tu avais faim, tu n'avais qu'à rentrer chez toi et manger chez toi mais pas ici.

- Heureusement que tes amis sont plus sociable et plus aimable que toi. Elles, au moins, elles ont été adorable. En faite j'espère que cette fille va continuer à te faire la gueule et surtout que tu souffriras pour toujours parce que tu n'es qu'un gros pervers du cul.

- Hé ! Je t'emmerde ok ! Alors casse toi d'ici.

- Tu as l'air bien presser que je parte et je ne vois pas pourquoi ? Je ne gêne pas tes amies qui m'ont accueilli gentiment et...

- Parce que la fille que j'aime depuis toujours est là, en bas, je la coupe dans son élan.

- Quoi ?

- Tu t'es montrée à mes amies et maintenant elle sait que cette nuit j'ai sauté une meuf alors qu'elle dormait dans la chambre juste à coté. Comment tu veux que je me fasse pardonner maintenant.

- Attend une des filles en bas est ton coup de coeur ? C'est laquelle ? Nina ou Ali ?

- Ça ne te regarde pas. Mais maintenant faut que tu partes.

- Ok ! Je vois.

- Par ta faute je vais devoir trouver quelque chose de cohérent pour qu'elle arrive à me pardonner. Si tu ne t'étais pas montrée, elle n'aurais jamais su que j'avais ramené une fille ici.

- Hé ! Tu n'es pas blanc-bleu dans cette histoire, je te signal.

- C'est toi qui est venu m'accoster au bar hier je te rapelle et moi tout ce que je voulais c'était boire un verre tranquillement seul et me détendre avec mon verre. J'étais pas venu au bar avec dans l'idée de me soulever une meuf.

- Ah ouais ? Et c'était quoi l'idée ?

- C'était d'essayer de trouver une solution pour me faire pardonner de mon comportement puéril il y a 3 ans avec Ali, je lui hurle dessus.

Elle me regarde.

- Alors c'est Alison ta crush ?

- Quoi ?

Merde ! Je viens de me vendre.

- Ah ! Ouais j'avoue que je comprends que tu crush grave sur elle. Elle est sacrément canon.

- Oui mais pas que.... c'est aussi ma meilleure amie et une fille gentille et très douce.

- Ouais je l'ai remarqué dans sa façon de parler.

- Tu leur as dit quoi aux filles ?

- Comment ça ?

- De ta présence ici... Elles ne te connaissent pas et elles ont forcément du te demander qui tu étais et ce que tu faisais là.

- Bah... la vérité, que je t'avais rencontré dans un bar hier et que ça avait finit en partie de jambe en l'air.

- Super ! Donc Ali sait qu'on a baisé ensemble cette nuit.

- Bah... pardonne moi d'avoir parlé mais je ne pouvais pas deviner que l'une des filles étaient ta crush.

- Oui bah... si tu étais partie au bon moment, Ali t'aurait pas croisé et elle en aurait rien su.

- Et bien... Tu es grave accro à elle visiblement.

- J'en suis dingue oui et j'ai pas envie de la perdre définitivement pour un plan cul d'une nuit.

- Très bien. Je vais partir.

- Cool et surtout ne reviens plus jamais et ne rentre plus en contact avec Ali.

- Ok ! J'ai saisie le message.

Elle prend enfin son sac et commence à sortir.

- Attend !

J'enfile un tee shirt.

- Je vais te raccompagner.

- Ok.

On descend. J'appercoit Nina, Ali et Bruno dans la cuisine mais passe sans même leur prêter un regard. Une fois dehors.

- Voilà ! Écoute je suis désolé que tu es pensée que se serait sérieux entre nous.

- Non pas grave. En même temps hier tu m'as parlé de la fille que tu aimes pendant une bonne partie de la soirée. J'aurais du comprendre que j'étais pas faite pour toi.

- Ouais, je suis navré. Je voulais pas te faire de tord. Mais Ali m'obsède tellement que je suis parti totalement en cacahouète.

- Oui et bien parle lui et à l'avenir ne prend plus les meufs pour des vides couilles.

- Ouais, je vais essayer.

Enfin elle part. Je rentre et remonte dans ma chambre. Je vais prendre une douche. Je pense à Ali. Comment je vais faire pour me faire pardonner ? Maintenant qu'elle a vu... merde comment elle s'appelle déjà ? Je réflechi un peu et... ah ! oui Sarah ! Je retourne à ma chambre m'habiller. Au moment ou je finis d'enfiler mon tee-shirt j'entends frapper à ma porte.

- Oui ?

La porte s'ouvre et là, à ma grande surprise, je vois la petite tête d'Ali dépasser.

- Ali !?

- Je... Je peux entrer ? Me demande-t-elle avec une voix de petite fille timide.

- Euh... ouais, ouais bien sur.

Elle entre. On se regardent et il y a un petit silence quand c'est elle qui le rompt.

- Est-ce que ça va ? Me demande-t-elle toujours un peu intimidé.

- Euh... ouais pourquoi ?

- Je ne sais pas. Tu avais l'air en colère contre Sarah et...

- Oh ! Euh oui... je la coupe. Je suis désolé d'avoir été dur avec elle et de t'avoir parlé méchament.

- Non pas de souci.

On se regarde.

- Euh... je... je voulais m'excuser, me dit-elle d'une petite voix toute douce.

- T'excuser ? Je lui demande interloqué de ses excuses que je ne comprends pas. T'excuser de quoi ?

- De... d'avoir réagit aussi froidement avec toi après ce qui c'est passé il y a 3 ans...

- Quoi ? Oh ! Non, non, non, je lui faid en m'approchant d'elle. C'est moi qui te doit des excuses.

Elle relève la tête et on se regarde.

- J'ai réagi comme un gros connard et...

- Non c'est moi qui n'ai pas assuré une cachouète...

Elle est sérieuse là ? D'ou elle a pas assuré une cacahouète. C'est pas à elle de me faire des excuses mais à moi de lui en faire.

- J'aurais du comprendre.

- Comprendre quoi ? Je lui demande un peu étonné.

- Que nous deux c'était pas possible.

- Quoi ?

- Oui, c'est vrai, tu es le meilleur pote de mon frère, je suis bien plus jeune que toi, et puis tu partais trois ans, nous deux ça n'aurais jamais tenu...

- Non, non Ali, je lui fais en lui prenant la main et posant mon autre main sur sa joue. C'est à moi de m'excuser. J'aurais jamais du te parler comme je l'ai fait. Rire et te traiter de gamine c'était pas cool de ma part sachant qu'on était amis avant toute chose. J'aurais pas du te dire tout ça.

- Oui mais tu n'avais pas tord j'étais une gamine à l'époque enfin je le suis toujours à tes yeux vu que je suis plus jeune que toi...

Elle est vraiment adorable de tout prendre sur elle. Je n'en n'attendais pas moins d'elle.

- Hum... non Ali tu n'avais rien d'une gamine et tu n'as rien d'une gamine à mes yeux.

Elle me regarde avec ses petits yeux vert émeraude que j'aime tant.

- En faite j'ai été qu'un gros connard ce jour là mais je te dois la vérité.

Elle me regarde. Je dois lui dire pourquoi j'ai réagi aussi brutalement et aussi ce que je ressens pour elle au jour d'aujourd'hui.

- La réalité c'est que j'ai flippé et que je flippe toujours un peu.

- Comment ça ?

- Quand tu m'as dit ce que tu ressentais pour moi, je me suis dit que tu étais la petite soeur de mon pote et c'est la première chose qui m'a fait flipper.

- Pourquoi ?

- Parce que je ne sais pas comment ton frère l'aurais prit si il s'était passé quelque chose entre nous et que je ne sais toujours pas comment il le prendrait si ça arrivait.

Elle écarquille les yeux, je croit qu'elle est en train de comprendre que je lui fais une déclaration.

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