Les Secrets Derrière Les Élites
𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴 : 𝕷𝖆 𝕮𝖍𝖚𝖙𝖊 𝕯𝖆𝖓𝖘 𝕷'é𝖙𝖔𝖎𝖑𝖊
𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊. Le mot lui-même résonnait dans sa gorge comme un chant d'adieu. Assise sur le rebord de son lit, Aouri contemplait la fenêtre de sa petite chambre, là où les bruits de son quartier – les rires des enfants, le rythme lointain des louanges – formaient une mélodie familière et chaude. C'était le dernier jour où tout cela serait son monde. Demain, elle serait une traîtresse.
Le dégoût pour les écoles privées, pour leur arrogance faite de marbre froid et de silence, était une conviction ancrée dans son âme. Elle méprisait leur façon de penser, cette idéologie de l'élite d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 qui prenait sans jamais rien donner. Et voilà que ses propres parents, par amour, la jetaient en pâture à ce système qu'elle haïssait. Elle portait en elle la colère de sa communauté, le regard de ses amis qui ne comprendraient pas son départ pour le luxe, pour l'école de l'élite.
Elle passa des jours dans une négligence morne, ses réponses à ses parents faites de monosyllabes et de regards fuyants. Le silence était son seul bouclier. Ce silence finit par briser la patience aimante de sa mère. « Regarde-nous, Aouri, » supplia son père lors d'une discussion poignante et tardive. « Nous ne voulons que ton avenir. Nous ne connaissons pas ce monde d'en haut, mais ils nous ont promis la sécurité. »
La détresse monta en elle, insoutenable. Cette nuit-là, elle tenta l'impensable. La fenêtre s'ouvrit sur l'air frais et la promesse d'une fuite sans retour. Ses jambes enjambèrent le rebord, son cœur hurlant à l'évasion. Mais à mi-chemin, le vent lui apporta non pas la liberté, mais le verset qu'elle avait appris enfant : Honore ton père et ta mère. Sa foi, le seul bien que ni l'élite ni la pauvreté ne pourraient lui prendre, la cloua sur place. Elle ne pouvait pas fuir. Ses parents l'aimaient d'un amour imparfait, mais sincère. Faire leur bonheur, même au prix de son propre déchirement, valait plus que tous les amis et toutes les fiertés du monde. Les larmes, contenues depuis des semaines, explosèrent. Elle rentra, le corps tremblant, vaincue par son propre serment spirituel.
Le départ fut un supplice. Sur l'aire de lancement, la sphère spatiale, blanche et sans âme, l'attendait. Elle se sépara de ses parents dans une étreinte finale. Montée à l'intérieur, elle fut attachée au siège dans l'espace exigu de la capsule. Quand la porte se scella, elle porta la main au hublot. Au sol, ses parents, si petits, regardaient le ciel. Le propulseur s'activa. Le choc et la tristesse combinés furent trop pour Aouri : un hurlement primal s'échappa de sa gorge, noyé par le bruit de la machine. Elle vit leurs𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴 : 𝕷𝖆 𝕮𝖍𝖚𝖙𝖊 𝕯𝖆𝖓𝖘 𝕷'é𝖙𝖔𝖎𝖑𝖊
𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊. Le mot lui-même résonnait dans sa gorge comme un chant d'adieu. Assise sur le rebord de son lit, Aouri contemplait la fenêtre de sa petite chambre, là où les bruits de son quartier – les rires des enfants, le rythme lointain des louanges – formaient une mélodie familière et chaude. C'était le dernier jour où tout cela serait son monde. Demain, elle serait une traîtresse.
Le dégoût pour les écoles privées, pour leur arrogance faite de marbre froid et de silence, était une conviction ancrée dans son âme. Elle méprisait leur façon de penser, cette idéologie de l'élite d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 qui prenait sans jamais rien donner. Et voilà que ses propres parents, par amour, la jetaient en pâture à ce système qu'elle haïssait. Elle portait en elle la colère de sa communauté, le regard de ses amis qui ne comprendraient pas son départ pour le luxe, pour l'école de l'élite.
Elle passa des jours dans une négligence morne, ses réponses à ses parents faites de monosyllabes et de regards fuyants. Le silence était son seul bouclier. Ce silence finit par briser la patience aimante de sa mère. « Regarde-nous, Aouri, » supplia son père lors d'une discussion poignante et tardive. « Nous ne voulons que ton avenir. Nous ne connaissons pas ce monde d'en haut, mais ils nous ont promis la sécurité. »
La détresse monta en elle, insoutenable. Cette nuit-là, elle tenta l'impensable. La fenêtre s'ouvrit sur l'air frais et la promesse d'une fuite sans retour. Ses jambes enjambèrent le rebord, son cœur hurlant à l'évasion. Mais à mi-chemin, le vent lui apporta non pas la liberté, mais le verset qu'elle avait appris enfant : Honore ton père et ta mère. Sa foi, le seul bien que ni l'élite ni la pauvreté ne pourraient lui prendre, la cloua sur place. Elle ne pouvait pas fuir. Ses parents l'aimaient d'un amour imparfait, mais sincère. Faire leur bonheur, même au prix de son propre déchirement, valait plus que tous les amis et toutes les fiertés du monde. Les larmes, contenues depuis des semaines, explosèrent. Elle rentra, le corps tremblant, vaincue par son propre serment spirituel.
Le départ fut un supplice. Sur l'aire de lancement, la sphère spatiale, blanche et sans âme, l'attendait. Elle se sépara de ses parents dans une étreinte finale. Montée à l'intérieur, elle fut attachée au siège dans l'espace exigu de la capsule. Quand la porte se scella, elle porta la main au hublot. Au sol, ses parents, si petits, regardaient le ciel. Le propulseur s'activa. Le choc et la tristesse combinés furent trop pour Aouri : un hurlement primal s'échappa de sa gorge, noyé par le bruit de la machine. Elle vit leurs
***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***
Comments
tasha angin
J'adore l'univers que vous avez créé, continuez d'écrire !
2025-11-05
0