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Les Secrets Derrière Les Élites

Chapitre I : La Chute Dans L'étoile ​La Basse-

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴 : 𝕷𝖆 𝕮𝖍𝖚𝖙𝖊 𝕯𝖆𝖓𝖘 𝕷'é𝖙𝖔𝖎𝖑𝖊

​𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊. Le mot lui-même résonnait dans sa gorge comme un chant d'adieu. Assise sur le rebord de son lit, Aouri contemplait la fenêtre de sa petite chambre, là où les bruits de son quartier – les rires des enfants, le rythme lointain des louanges – formaient une mélodie familière et chaude. C'était le dernier jour où tout cela serait son monde. Demain, elle serait une traîtresse.

​Le dégoût pour les écoles privées, pour leur arrogance faite de marbre froid et de silence, était une conviction ancrée dans son âme. Elle méprisait leur façon de penser, cette idéologie de l'élite d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 qui prenait sans jamais rien donner. Et voilà que ses propres parents, par amour, la jetaient en pâture à ce système qu'elle haïssait. Elle portait en elle la colère de sa communauté, le regard de ses amis qui ne comprendraient pas son départ pour le luxe, pour l'école de l'élite.

​Elle passa des jours dans une négligence morne, ses réponses à ses parents faites de monosyllabes et de regards fuyants. Le silence était son seul bouclier. Ce silence finit par briser la patience aimante de sa mère. « Regarde-nous, Aouri, » supplia son père lors d'une discussion poignante et tardive. « Nous ne voulons que ton avenir. Nous ne connaissons pas ce monde d'en haut, mais ils nous ont promis la sécurité. »

​La détresse monta en elle, insoutenable. Cette nuit-là, elle tenta l'impensable. La fenêtre s'ouvrit sur l'air frais et la promesse d'une fuite sans retour. Ses jambes enjambèrent le rebord, son cœur hurlant à l'évasion. Mais à mi-chemin, le vent lui apporta non pas la liberté, mais le verset qu'elle avait appris enfant : Honore ton père et ta mère. Sa foi, le seul bien que ni l'élite ni la pauvreté ne pourraient lui prendre, la cloua sur place. Elle ne pouvait pas fuir. Ses parents l'aimaient d'un amour imparfait, mais sincère. Faire leur bonheur, même au prix de son propre déchirement, valait plus que tous les amis et toutes les fiertés du monde. Les larmes, contenues depuis des semaines, explosèrent. Elle rentra, le corps tremblant, vaincue par son propre serment spirituel.

​Le départ fut un supplice. Sur l'aire de lancement, la sphère spatiale, blanche et sans âme, l'attendait. Elle se sépara de ses parents dans une étreinte finale. Montée à l'intérieur, elle fut attachée au siège dans l'espace exigu de la capsule. Quand la porte se scella, elle porta la main au hublot. Au sol, ses parents, si petits, regardaient le ciel. Le propulseur s'activa. Le choc et la tristesse combinés furent trop pour Aouri : un hurlement primal s'échappa de sa gorge, noyé par le bruit de la machine. Elle vit leurs𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴 : 𝕷𝖆 𝕮𝖍𝖚𝖙𝖊 𝕯𝖆𝖓𝖘 𝕷'é𝖙𝖔𝖎𝖑𝖊

​𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊. Le mot lui-même résonnait dans sa gorge comme un chant d'adieu. Assise sur le rebord de son lit, Aouri contemplait la fenêtre de sa petite chambre, là où les bruits de son quartier – les rires des enfants, le rythme lointain des louanges – formaient une mélodie familière et chaude. C'était le dernier jour où tout cela serait son monde. Demain, elle serait une traîtresse.

​Le dégoût pour les écoles privées, pour leur arrogance faite de marbre froid et de silence, était une conviction ancrée dans son âme. Elle méprisait leur façon de penser, cette idéologie de l'élite d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 qui prenait sans jamais rien donner. Et voilà que ses propres parents, par amour, la jetaient en pâture à ce système qu'elle haïssait. Elle portait en elle la colère de sa communauté, le regard de ses amis qui ne comprendraient pas son départ pour le luxe, pour l'école de l'élite.

​Elle passa des jours dans une négligence morne, ses réponses à ses parents faites de monosyllabes et de regards fuyants. Le silence était son seul bouclier. Ce silence finit par briser la patience aimante de sa mère. « Regarde-nous, Aouri, » supplia son père lors d'une discussion poignante et tardive. « Nous ne voulons que ton avenir. Nous ne connaissons pas ce monde d'en haut, mais ils nous ont promis la sécurité. »

​La détresse monta en elle, insoutenable. Cette nuit-là, elle tenta l'impensable. La fenêtre s'ouvrit sur l'air frais et la promesse d'une fuite sans retour. Ses jambes enjambèrent le rebord, son cœur hurlant à l'évasion. Mais à mi-chemin, le vent lui apporta non pas la liberté, mais le verset qu'elle avait appris enfant : Honore ton père et ta mère. Sa foi, le seul bien que ni l'élite ni la pauvreté ne pourraient lui prendre, la cloua sur place. Elle ne pouvait pas fuir. Ses parents l'aimaient d'un amour imparfait, mais sincère. Faire leur bonheur, même au prix de son propre déchirement, valait plus que tous les amis et toutes les fiertés du monde. Les larmes, contenues depuis des semaines, explosèrent. Elle rentra, le corps tremblant, vaincue par son propre serment spirituel.

​Le départ fut un supplice. Sur l'aire de lancement, la sphère spatiale, blanche et sans âme, l'attendait. Elle se sépara de ses parents dans une étreinte finale. Montée à l'intérieur, elle fut attachée au siège dans l'espace exigu de la capsule. Quand la porte se scella, elle porta la main au hublot. Au sol, ses parents, si petits, regardaient le ciel. Le propulseur s'activa. Le choc et la tristesse combinés furent trop pour Aouri : un hurlement primal s'échappa de sa gorge, noyé par le bruit de la machine. Elle vit leurs

​Chapitre II : La Chambre Piégée ​Interlude : Le Sommet

​𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴𝕴 : 𝕷𝖆 𝕮𝖍𝖆𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕻𝖎é𝖌é𝖊

​Interlude : Le Sommet de la Domination

​L'aiguille de cristal était silencieuse. Au sommet du 𝕾𝖕𝖎𝖗𝖊 𝖉𝖊 𝕮𝖗𝖎𝖘𝖙𝖆𝖑, là où le pouvoir d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 se concentrait, 𝕳𝖆𝖉𝖗𝖎𝖊𝖓 𝕸𝖆𝖝𝖎𝖒𝖎𝖑𝖎𝖆𝖓

rejoignit son meilleur ami, 𝖁𝖊𝖗𝖒𝖔𝖘.

​Vermos, d’une élégance aussi tranchante que la vitre derrière laquelle il se tenait, observait la Basse-Terre en contrebas, un simple tapis de nuages loin sous leurs pieds.

​« Bien. Elle est arrivée, » dit Hadrien, sa voix retrouvant une nuance d'intérêt calculé après son indifférence affichée. Il s'approcha, sa beauté faisant écho à la froideur du cristal environnant. « Je l'ai ignorée. L'ordre d'intégration est passé. Elle est déjà seule. »

​Vermos sourit, un geste sec qui n'atteignait pas ses yeux. « Tu es impitoyable. Mais nécessaire. La pureté de la 𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊 ne se laisse pas apprivoiser. Elle doit être brisée avant d'être... utilisée. »

​Hadrien hocha la tête. Ils n'avaient plus besoin de mots, le pacte qui liait leur amitié et leur pouvoir était clair. Après cette brève confirmation de stratégie, les deux jeunes hommes se détournèrent du Spire, quittant leur sanctuaire pour retourner aux dortoirs, prêts à jouer leur rôle public d'élèves modèles et à observer leur nouveau pion.

​Le Réveil dans la Cage Dorée

​La colère, plus encore que la peur, fut la seule boussole d’Aouri. Son serment de faire payer à Hadrien son manque de respect la propulsa dans le couloir de l'aile Est. L'Académie était belle jusqu'à l’écœurement : des œuvres d'art minimalistes ornaient des murs d'un blanc pur et glacé, tandis que les rares élèves croisés affichaient tous ce même sourire parfait, trop sculpté.

​La porte de verre glissa sans un murmure, révélant sa nouvelle résidence. La pièce était une offense à la décence. C’était le Luxe Vide, l’incarnation de la richesse sans âme d’𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘. La chambre était immense, le sol en marbre réfléchissant multipliait l'éclat froid des lumières intégrées. Une baie vitrée courbe offrait un panorama vertigineux sur les nuages, un lit à baldaquin semblait taillé dans le cristal.

​Mais Aouri n’était pas naïve. Elle se sentit nue. En inspectant le cadre de la porte, elle trouva ce qu’elle cherchait : un œil de verre minuscule, la taille d'une tête d'épingle. Un dispositif de surveillance si avancé qu’il ne pouvait qu'être l'œuvre de la plus haute technologie. Elle était filmée, écoutée ; l'autorité invisible d'Hadrien et de Vermos était partout.

​Le plus troublant, toutefois, n’était pas la technologie. C'était la sensation que la pièce était spirituellement visqueuse. Son regard tomba sur le marbre blanc près de la baie vitrée. Là, sculptée dans le matériau noble, une forme abstraite attira son œil. Ce n’était pas un simple motif décoratif ; c’était un symbole occulte subtil, gravé pour être invisible aux yeux ordinaires. Une signature énergétique que son don seul pouvait discerner, un piège spirituel destiné à drainer ou à emprisonner sa pureté.

​Aouri était dans une cage dorée, sous surveillance technologique et au contact direct de la magie noire.

​Elle se laissa tomber sur le lit, la solitude écrasante. Elle était coupée du monde, sans contact avec la 𝕷𝖆 𝕭𝖆𝖘𝖘𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊. La colère fit place à une détermination glaciale. Elle ferma les yeux, priant silencieusement, cherchant la chaleur de sa foi. La pièce était trop froide, trop vide. Elle était seule, la seule élève dotée de foi dans ce sanctuaire du mal.

​Un nouveau serment monta en elle : pour survivre ici, elle devait trouver quelqu'un. Un point de faiblesse, un grain de sable dans le mécanisme parfait du 𝕮𝖊𝖗𝖈𝖑𝖊 𝕾𝖔𝖑𝖆𝖎𝖗𝖊. Le combat ne faisait que commencer.

Chapitre V : La Danse ChapitDu Discernement

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕴𝖁 : 𝕷𝖆 𝕯𝖆𝖓𝖘𝖊 𝕯𝖚 𝕯𝖎𝖘𝖈𝖊𝖗𝖓𝖊𝖒𝖊𝖓𝖙

​Le conseil de Saraphina résonnait dans l'esprit d'Aouri comme un glas : « Ne crois jamais la lumière. Cherche toujours l'ombre. »

​De retour dans sa chambre d'opulence glaciale, Aouri se sentait étouffée. Chaque objet luxueux, chaque centimètre de marbre blanc, résonnait du pouvoir arrogant d'Hadrien et de Vermos. La rage montait en elle. Elle ne voulait plus se contenter de subir ; elle devait comprendre la nature exacte du piège pour le déjouer.

​Ses yeux se posèrent sur le discret symbole occulte gravé dans le cadre de la baie vitrée, et sur le minuscule œil de verre de surveillance. Elle était piégée, observée, et spirituellement drainée.

​Il n'y avait qu'une seule façon de voir au-delà du luxe, au-delà de la manipulation : utiliser son don. Sa Danse du Discernement et du Châtiment.

​Aouri s'immobilisa au centre de la pièce, fermant les yeux. Elle repoussa l'écho des rires de Vermos, l'image glaciale d'Hadrien, et la peur. Elle se rappela son serment sur la Basse-Terre, le devoir d'honorer ses parents, même dans cette arène démoniaque.

​Elle commença son mouvement.

​Le style de sa danse, ce mélange de grâce classique et d'énergie martiale (le Hinokami Kagura de sa foi), fut d'abord lent, un simple balancement pour trouver le centre de sa prière. Ses pieds, sur le marbre froid, traçaient des motifs anciens. Progressivement, le rythme s'accéléra. Les bras s'élevèrent, la tête s'inclina, et les mouvements devinrent précis, puissants, comme un art martial invisible.

​La prière se transforma en guerre.

​L'Effet du Discernement : Alors qu'Aouri entrait dans la transe de la Danse, la réalité se déchira. L'énergie divine qu'elle invoquait agissait comme un phare de vérité.

​Le Piège Révélé : Le symbole occulte sur la baie vitrée s'illumina d'une lueur écarlate, visible seulement pour elle. Aouri comprit : le symbole était un point de focalisation, un aimant pour drainer les émotions fortes des élèves (la peur de Saraphina, la rage d'Aouri elle-même) et alimenter le Spire de Cristal d'Hadrien et Vermos.

​Les Observateurs : La caméra de surveillance au-dessus de la porte n'était pas le pire. En balayant le plafond, Aouri vit de nombreuses petites ombres flottantes, des entités qui surveillaient ses moindres gestes. L'Académie était tapissée d'yeux invisibles.

​La Vérité d'Orionys : La pire vision fut celle de la cité. En regardant par la baie vitrée, la beauté illusoire d'𝕺𝖗𝖎𝖔𝖓𝖞𝖘 disparut. La cité n'était pas maintenue par la technologie, mais par un réseau spectral visqueux et sombre, comme des racines d'arbres maléfiques tirant leur force des nuages.

​Aouri arrêta net sa danse, le souffle coupé, le corps tremblant. Sa rage n'était plus seulement une émotion, elle était une réponse tactique. Elle avait percé le masque. La cité n'était qu'une immense machine occulte, et Hadrien était le prêtre qui en tirait l'énergie.

​Elle comprit la gravité de son choix. Elle n'était plus là pour les études ou pour le bonheur de ses parents. Elle était là parce que sa pureté était l'antithèse et la menace que le 𝕮𝖊𝖗𝖈𝖑𝖊 𝕾𝖔𝖑𝖆𝖎𝖗𝖊 devait absolument neutraliser.

​Le silence revint dans la pièce, mais cette fois, il n'était plus celui du contrôle, mais celui de l'attente. Aouri était désormais une guerrière spirituelle en territoire ennemi.

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