4 ans plus tôt

Putain. Encore lui.

Il est là. En face de moi. Comme si de rien n’était. Comme s’il ne m’avait pas brisée. Comme s’il ne m’avait pas affichée. Il me regarde dans les yeux. Et moi ? J’ai ce putain de frisson qui me traverse le ventre. Encore. Je devrais le gifler. Je devrais le détester. Mais non.

Mon cœur bat comme une idiote et je le laisse m’approcher.

Il me sourit. Ce même sourire qui m’a rendue accro. Il me touche la joue, lentement. Et j’ai envie de pleurer. J’ai envie de hurler. Mais j’ai surtout envie de lui.

Je connais tous les dégâts qu’il m’a laissés.

La vidéo. Les regards. La honte. Et malgré ça… je mouille. Juste, parce qu’il est là et parce qu'il me touche

Il s’approche. Trop près. Je sens son souffle. Son regard est planté sur mes lèvres. Et moi je suis incapable de bouger.

— Je t’aime, je lâche. Comme une idiote.

Il répond rien. Évidemment.

Il sait que je suis à lui, même si je fais semblant d’avoir tourné la page.

Il m’embrasse profondément et je m’y perds. Sa main descend dans mon dos. Il attrape mes fesses. Il le serre. Et moi, je me colle encore plus.

Il me plaque contre le mur et mord mon cou. J’étouffe d’un gémissement.

Je suis déjà à lui. Il me soulève presque et tremble.

Il retire son t-shirt. Moi le mien. Nos peaux se frôlent.

Son torse contre mes seins. Je sens ma culotte trempée.

Je baisse les yeux sur lui. C’est à moi. Ce corps. Cette virilité.

Même si ce n’est que pour ce soir. C’est à moi.

Je m’agenouille sans réfléchir. Je veux lui faire plaisir. Je veux l’avoir dans ma bouche.

Il ouvre sa ceinture. Je tire sa braguette.

Je le regarde. Il tient mes cheveux. J’adore ça.

Je prends son sexe. Il est déjà dur.

Je crache dessus. Juste assez pour glisser.

Et je le prends en bouche. Lentement. Profondément.

Il pousse ma tête. Plus fort. Il veut tout. Je commence à manquer d’air. J’ai les yeux qui piquent. Mais je continue. Je veux entendre ses gémissements. Je veux qu’il oublie toutes les autres, juste maintenant. Puis Sa main serre mes cheveux. Il me baise par la bouche, littéralement. Pour aujourd'hui, Je suis son jouet. Et j’adore ça.

Il me tire d’un coup. Me relève. M’embrasse. Me plaque sur le lit. Il enlève son pantalon d’un geste.Moi, je retire ma culotte. Trempée. J’ai honte de l’aimer autant.

Il prend une capote, me regarde… et la jette au sol.

— On n’en a pas besoin, il dit.

Je dis rien. Je suis déjà ouverte. Il entre en moi sans prévenir. Je cris. De douleur. De plaisir. Des deux. Il me prend fort. Brutalement. Comme s’il voulait effacer mon existence dans ses coups de reins. Je l’aime. Je le hais. Je me hais. Mais je jouis.

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