Chapitre 3 La couronne et l’exil''

La nuit s'était effilochée dans le silence ou les éclats, selon les âmes. Joyeuse pour certains, amère pour d'autres, elle avait terminé son règne comme toute chose : entre rires, silences lourds, regards fuyants et larmes invisibles. Une nouvelle journée s’éveillait, éclatante, rayonnante. Le grand jour. Celui des seize des jumelles .

La nuit avait laissé place à une aube claire, comme une promesse ironique que seul le ciel savait mentir. À l’autre bout du monde, pendant que Nix-wing osait à peine rêver d’un minuscule changement, son cœur en charpie, noyé dans quinze années de pluie intérieure, la villa Ouamba, sur les côtes américaines, s’illuminait d’un éclat presque irréel.

Un palais de lumière. La résidence, vaste comme un temple moderne, se dressait fièrement face à l’océan, ses vitres immenses reflétant les premiers rayons du soleil comme un diadème d’ambre et d’or. Chaque détail semblait avoir été poli par des mains de fées : des colonnes marbrées de blanc lunaire, un escalier en colimaçon suspendu dans les airs comme une œuvre d’art céleste, des lustres de cristal de Bohême dansant avec le vent conditionné. Le sol brillait de mille feux sous les pas des invités, un carrelage italien couleur ivoire, ponctué de lignes dorées, comme si la villa elle-même chantait la richesse de ses maîtres.

La fête battait son plein. Des valets en costume trois pièces, gantés de blanc, évoluaient comme des ombres parfaites entre les convives. Les invités triés sur le volet, issus de la noblesse économique et politique, s’étendaient là, tels des paons, parés de tenues haute couture. Robes fourreau brodées à la main, vestes sur-mesure en cachemire rare, montres en platine, bijoux millénaires rachetés à des familles royales disparues.

La musique… Un orchestre privé, dirigé par un chef japonais renommé, jouait des morceaux classiques réarrangés au piano, au violon et au guzheng. La musique flottait, caressait les murs, réveillait les souvenirs et flattait les ambitions. Elle hypnotisait autant qu’elle dissimulait les soupirs étouffés et les calculs silencieux.

Et la nourriture, véritable opéra gastronomique. Une fontaine de chocolat blanc trônait dans un coin, non loin d’un bar à sushis dirigé par un chef étoilé venu spécialement de Kyoto. À côté, un plateau d’huîtres de Belon trônait sur un lit de glace taillée, accompagné de citron noir et de vinaigre balsamique centenaire. Des serveurs proposaient des mini-kebabs syriens au foie gras, des bouchées de thon bleu en croûte de sésame doré, des cuillères d’escargots au beurre d’ail truffé. Caviar iranien, wagyu fondant, pains traditionnels d’Afrique de l’Ouest revisités en version gastronomique, et une pyramide de macarons Ladurée garnie de fruits exotiques. Les vins, eux, étaient de véritables légendes : un Château Margaux 1990, un Barolo de collection, du whisky japonais millésimé, et des cocktails au champagne rosé servis dans des verres ciselés d’or fin.

Mais derrière l’opulence, les masques. La pièce était baignée d’un éclat chaleureux, mais l’atmosphère était tendue, presque vénéneuse. Sous les sourires figés, se cachait une guerre froide d’ambitions. Les mots étaient doux, les regards acérés. Ici, chaque poignée de main était une arme déguisée, chaque compliment un test de loyauté ou une tentative de manipulation. Certains convives, jaloux de la grandeur des Ouamba, grimaçaient intérieurement, mais tous gardaient le masque – car dans ce monde, la noblesse n’est qu’un théâtre, et la trahison une danse mondaine.

Et soudain… le couple impérial fit son entrée.

Kirisame Ouamba. Vêtu d’un costume bleu nuit tirant sur le noir, cintré à la perfection, assorti d’une chemise blanche immaculée et d’une cravate soie noire, il irradiait la maîtrise froide d’un empereur d’affaires. Ses chaussures vernies reflétaient les spots de la salle comme des miroirs de pouvoir. À son poignet, une montre suisse unique en platine noir, cadeau d’un prince du Golfe. Ses yeux rouges sang, brillants de lucidité et de calcul, scrutaient la salle sans ciller, imposant silence et respect. Il ne souriait pas. Il commandait.

Dominia, quant à elle, était une vision céleste de puissance féminine. Un tailleur blanc nacré, dont les reflets bleutés évoquaient les neiges éternelles, moulait sa silhouette élancée. Sa chemise ouverte laissait entrevoir un collier de diamants roses, sertis en cascade sur sa poitrine ivoire. Ses yeux azur, calmes et pénétrants, semblaient lire les âmes. Ses cheveux couleur caramel-miel, attachés en une queue basse à l’aide d’une barrette de nacre, dégageaient un port de reine. À ses oreilles pendaient deux diamants en forme de cœur, pur comme l’eau des glaciers. Elle souriait, mais ce sourire n’était pas un ornement, c’était une arme — douce, élégante, implacable.

Ils marchaient ensemble, tel un couple impérial descendant les marches d’un trône invisible. Le monde s’inclinait sous leurs pas, et l’air lui-même semblait s’agenouiller.

ans de Madia Ouamba.

En Amérique, la villa de bord de mer ressemblait à un théâtre d’opéra où chaque décorateur, chaque artisan, chaque cuisinier semblait jouer sa plus belle partition. Dès l’aube, une armée de majordomes et de servantes hautement qualifiés s’activait avec une grâce chorégraphiée, orchestrant le ballet de la perfection. Nappes en soie ivoire, vaisselle en porcelaine fine d’Italie, compositions florales aux parfums de roses éternelles et d’orchidées rares... Le banquet s’annonçait princier. Tout devait être parfait pour la star du jour : Madia, le rubis de la famille Ouamba.

Dans un prestigieux salon de beauté de Manhattan, la jeune héritière se faisait transformer en fée moderne. Bain de lait et de fleurs, massage aux huiles précieuses, maquillage par une légende qui n'œuvrait que pour des têtes couronnées, coiffure réalisée par des mains d’or. Mais Madia n'avait besoin de rien de tout cela pour briller : sa beauté naturelle suffisait à éclipser les projecteurs. Pourtant, elle riait avec enthousiasme, savourant chaque instant.

Pendant ce temps, au pays, dans la résidence principale, Kirisame et Dominia s’apprêtaient à quitter le continent. Tous deux vêtus avec la majesté d’un couple impérial : Dominia, divine, les cheveux couleur miel caramel tombant en cascade sur ses épaules, vêtue d’un ensemble blanc perlé aux broderies dorées, les yeux azur brillants comme un ciel d’azur après la pluie ; Kirisame, imposant, sanglé dans un costume noir taillé sur mesure, ses yeux rouges étincelant sous les verres fumés de ses lunettes de luxe. Ils montèrent dans leur jet privé, direction les États-Unis, laissant derrière eux leur demeure comme un château déserté.

Des heures plus tard, le calme régna à la villa. Un silence paisible mais froid s’installa.

Dans l’aile des domestiques, loin du faste et de l’effervescence, Nix-wing était assise, les bras autour des genoux, observant les enfants des serviteurs jouer à la balle sous un figuier. Leurs cris joyeux emplissaient l’air d’un parfum d’innocence. Elle souriait doucement, le cœur serré. Peut-être les enviait-elle, ces enfants libres et aimés.

Soudain, une voix timide l’arracha à ses pensées.

— Bonjour, mademoiselle.

Elle tourna lentement la tête. Une servante, qu’elle n’avait jamais vue lui adresser la parole, se tenait devant elle. Nix-wing resta figée, les yeux écarquillés. On l’avait appelée mademoiselle. Elle, qu’on surnommait le fantôme, elle qu’on ignorait, elle à qui l’on ne parlait jamais autrement qu’en murmures ou en ordres. Le cœur battant, elle répondit, d’une voix douce mais incertaine :

— Bon… bonjour.

— Merci, mademoiselle. J’ai été chargée de vous remettre ceci.

La servante tendit une boîte soigneusement emballée dans du papier argenté, ornée d’un ruban rouge cramoisi. L’emballage, à lui seul, valait plus que tout ce que Nix-wing possédait dans sa misérable chambre.

— De qui vient ce paquet ? demanda-t-elle, méfiante. Et pourquoi me le donne-t-on ?

— Je ne sais pas, répondit Xia. On m’a juste dit de vous le livrer de la part de mon maître…

Un silence.

— ... maître Silhouette.

Le cœur de Nix-wing se serra. Silhouette ? Son frère ? Celui qui ne lui avait jamais adressé un regard ni un mot tendre ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ?

Elle voulut refuser. Elle hésita. Méfiante. Troublée. Et pourtant... quelque chose en elle — un souffle d’espoir, peut-être — la poussa à tendre la main.

— Très bien, dit-elle simplement. Donne-le-moi.

— Avec plaisir, mademoiselle, répondit Xia, radieuse.

La jeune fille regarda la servante s’éloigner, puis disparaitre. Elle tenait la boîte contre elle comme un trésor volé. Lentement, elle retourna dans sa minuscule chambre de bois aux murs ternis, emplie de bruits lointains et d’humidité. Le mobilier y était rare, tout juste une table branlante et un vieux futon qui lui servait de lit.

Elle ouvrit le paquet avec précaution. Et ce qu’elle y découvrit la laissa sans voix.

Une boîte à bijoux en bois précieux incrustée de nacre. À l’intérieur, des colliers étincelants, des bagues aux pierres anciennes, des bracelets d’un raffinement exquis. Certains semblaient modernes, d’autres avaient l’aura des objets transmis à travers les générations. Un second coffret contenait une gamme de maquillage luxueuse, complète, digne d’une actrice de cinéma.

Les yeux de Nix-wing s’embuèrent.

Elle, qui n’avait jamais reçu le moindre présent. Elle, qu’on avait privée de tout, de l’amour, du respect, du confort… Et voilà que ses doigts effleuraient des trésors.

Un sourire naquit sur son visage. Un vrai sourire. Fragile mais sincère, pur comme l’aube. Pour la première fois depuis quinze ans, son cœur ressentit autre chose que la douleur.

Peut-être… peut-être que tout allait changer.

La nuit avait laissé place à une aube claire, comme une promesse ironique que seul le ciel savait mentir. À l’autre bout du monde, pendant que Nix-wing osait à peine rêver d’un minuscule changement, son cœur en charpie, noyé dans quinze années de pluie intérieure, la villa Ouamba, sur les côtes américaines, s’illuminait d’un éclat presque irréel.

Un palais de lumière. La résidence, vaste comme un temple moderne, se dressait fièrement face à l’océan, ses vitres immenses reflétant les premiers rayons du soleil comme un diadème d’ambre et d’or. Chaque détail semblait avoir été poli par des mains de fées : des colonnes marbrées de blanc lunaire, un escalier en colimaçon suspendu dans les airs comme une œuvre d’art céleste, des lustres de cristal de Bohême dansant avec le vent conditionné. Le sol brillait de mille feux sous les pas des invités, un carrelage italien couleur ivoire, ponctué de lignes dorées, comme si la villa elle-même chantait la richesse de ses maîtres.

La fête battait son plein. Des valets en costume trois pièces, gantés de blanc, évoluaient comme des ombres parfaites entre les convives. Les invités triés sur le volet, issus de la noblesse économique et politique, s’étendaient là, tels des paons, parés de tenues haute couture. Robes fourreau brodées à la main, vestes sur-mesure en cachemire rare, montres en platine, bijoux millénaires rachetés à des familles royales disparues.

La musique… Un orchestre privé, dirigé par un chef japonais renommé, jouait des morceaux classiques réarrangés au piano, au violon et au guzheng. La musique flottait, caressait les murs, réveillait les souvenirs et flattait les ambitions. Elle hypnotisait autant qu’elle dissimulait les soupirs étouffés et les calculs silencieux.

Et la nourriture, véritable opéra gastronomique. Une fontaine de chocolat blanc trônait dans un coin, non loin d’un bar à sushis dirigé par un chef étoilé venu spécialement de Kyoto. À côté, un plateau d’huîtres de Belon trônait sur un lit de glace taillée, accompagné de citron noir et de vinaigre balsamique centenaire. Des serveurs proposaient des mini-kebabs syriens au foie gras, des bouchées de thon bleu en croûte de sésame doré, des cuillères d’escargots au beurre d’ail truffé. Caviar iranien, wagyu fondant, pains traditionnels d’Afrique de l’Ouest revisités en version gastronomique, et une pyramide de macarons Ladurée garnie de fruits exotiques. Les vins, eux, étaient de véritables légendes : un Château Margaux 1990, un Barolo de collection, du whisky japonais millésimé, et des cocktails au champagne rosé servis dans des verres ciselés d’or fin.

La pièce était baignée d’un éclat chaleureux, mais l’atmosphère était tendue, presque vénéneuse. Sous les sourires figés, se cachait une guerre froide d’ambitions. Les mots étaient doux, les regards acérés. Ici, chaque poignée de main était une arme déguisée, chaque compliment un test de loyauté ou une tentative de manipulation. Certains convives, jaloux de la grandeur des Ouamba, grimaçaient intérieurement, mais tous gardaient le masque – car dans ce monde, la noblesse n’est qu’un théâtre, et la trahison une danse mondaine.

Et soudain… le couple impérial fit son entrée.

Kirisame Ouamba. Vêtu d’un costume bleu nuit tirant sur le noir, cintré à la perfection, assorti d’une chemise blanche immaculée et d’une cravate soie noire, il irradiait la maîtrise froide d’un empereur d’affaires. Ses chaussures vernies reflétaient les spots de la salle comme des miroirs de pouvoir. À son poignet, une montre suisse unique en platine noir, cadeau d’un prince du Golfe. Ses yeux rouges sang, brillants de lucidité et de calcul, scrutaient la salle sans ciller, imposant silence et respect. Il ne souriait pas. Il commandait.

Dominia, quant à elle, était une vision céleste de puissance féminine. Un tailleur blanc nacré, dont les reflets bleutés évoquaient les neiges éternelles, moulait sa silhouette élancée. Sa chemise ouverte laissait entrevoir un collier de diamants roses, sertis en cascade sur sa poitrine ivoire. Ses yeux azur, calmes et pénétrants, semblaient lire les âmes. Ses cheveux couleur caramel-miel, attachés en une queue basse à l’aide d’une barrette de nacre, dégageaient un port de reine. À ses oreilles pendaient deux diamants en forme de cœur, pur comme l’eau des glaciers. Elle souriait, mais ce sourire n’était pas un ornement, c’était une arme — douce, élégante, implacable.

Ils marchaient ensemble, tel un couple impérial descendant les marches d’un trône invisible. Le monde s’inclinait sous leurs pas, et l’air lui-même semblait s’agenouiller.

Quelques minutes après l’entrée de kirisame et Dominia.

Les lourdes portes de verre sculpté s’ouvrirent avec majesté, et le silence se fit.

— Les voilà… souffla une jeune fille à sa voisine, les yeux ronds d’admiration.

— Madia et Silhouette… comme dans un drama chinois. Incroyable.

Au sommet de l’escalier central, Madia apparut, drapée dans une robe rouge carmin, telle une incarnation de la légende. À son bras, Silhouette, éclatant de prestance dans son smoking noir. Leur descente fut lente, presque cérémonielle.

— Si c’était une série, ce serait l’épisode final, murmura un adolescent à son ami.

— Final ? C’est à peine le début de leur règne.

Dans la foule, les convives s’écartaient, comme si la lumière elle-même les poussait à faire place. Les téléphones se levaient discrètement, capturant la scène avec une ferveur quasi religieuse.

Près du buffet, Dominia, rayonnante dans une robe bleu nuit, s’inclina vers Kirisame :

— Elle est divine. Tu vois ce port de tête ? Elle m’a tout pris.

— Elle t’a pris ta grâce… et mon arrogance, rétorqua Kirisame avec un clin d’œil.

— Ne sois pas jaloux, chuchota-t-elle en lui caressant la main. Ton fils est là pour équilibrer l’excès de charme.

— Tu veux dire… pour casser les cœurs en série ? Il a ton regard quand il veut séduire.

Dominia éclata d’un rire discret.

— Je pense qu’on vient de créer deux petits monstres… élégants, mais dangereux.

Au bas des marches, Madia et Silhouette furent aussitôt encerclés.

— Madia ! Bon anniversaire, tu es magnifique, glapit une jeune influenceuse, faussement spontanée.

— Merci, répondit Madia avec un sourire étudié, tout en glissant un regard complice à Silhouette.

— Frérot, tu me sauves si ça dégénère, chuchota-t-elle sans bouger les lèvres.

— Si tu tombes, je tombe avec toi. C’est notre pacte, non ? souffla Silhouette en retour.

— T’as vu leurs têtes ? Ils nous dévorent du regard. On dirait qu’ils veulent nous épouser à tour de rôle.

— Ne t’inquiète pas. Je suis ton garde du corps… et ton arme secrète.

Ils se frayèrent un chemin, s’arrêtant ici pour une bise, là pour un selfie. Mais leurs vrais sourires étaient rares, réservés à ceux qui savaient encore les voir.

Un garçon timide s’approcha de Silhouette :

— Heu… excuse-moi, est-ce que je peux avoir une photo avec toi ? T’es mon modèle, mec. Genre… total.

Silhouette sourit, bienveillant.

— Bien sûr. Mais seulement si tu promets de ne pas me battre au basket, un jour.

— Promis ! s’écria le garçon, fou de joie.

Sur l’estrade, Leliyakeih s’avança, tenant un petit carnet. Le micro s’ajusta automatiquement à sa hauteur. Elle déplia les pages, inspira doucement, et lança :

— J’ai écrit ce texte avec le cœur… pour celle qui m’a appris que la loyauté n’a pas besoin de mots, seulement de présence.

Un silence respectueux s’installa.

— À Madia, étoile intrépide…

Tu danses sur les fils tendus de l’exigence, Tu ris face au vide, tu défies les silences. Ton ombre est grande, mais ton cœur l’est plus, Et ceux qui te haïssent n’ont pas vu ta lumière nue…

La voix de Leliyakeih tremblait légèrement sur les derniers vers. Elle ferma doucement le carnet, leva les yeux, et dit simplement :

— Joyeux anniversaire, ma sœur d’âme.

Madia, émue, s’approcha en silence. Ses yeux brillaient. Elle la serra contre elle sans un mot.

— Je vais pleurer, souffla quelqu’un derrière.

— Moi c’est déjà fait, répondit une autre en se tamponnant les yeux.

Silhouette rejoignit les deux jeunes filles.

— Ce poème… il était pour elle, mais je l’ai reçu aussi. Merci, Leliyakeih.

— Tu ne dis jamais ça sans le penser, n’est-ce pas ? dit-elle en souriant.

— Jamais. D’ailleurs… tu nous écriras celui de nos funérailles ? proposa-t-il, faussement dramatique.

— Vous serez trop beaux pour mourir, répondit-elle, la voix tremblante.

Le rire léger qui suivit fit retomber la tension. Les lumières s’adoucirent, la musique reprit, et la fête continua — mais quelque chose, dans l’air, avait changé.

Un moment de vérité venait d’être semé dans un jardin d’apparences.

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