Chapitre 4 - Le sang pur est en danger ?

/_Et dans un murmure à peine audible, il dit :

— Tu m’as manqué._/

PDV Nagasaki Kourougami :

Je rougis à cette phrase. Évidemment qu'il m'a manqué à moi aussi ! Je n'ai fait que penser à lui ces derniers jours. Et l'entendre me chuchoter cette phrase me donne l'espoir que pour lui non plus, ce n'était pas juste une nuit.

Nos lèvres se cherchent, mais se trouvent rapidement. On s'embrasse. Enfin ! J'en ai tellement rêvé, depuis quelques jours ! Sa main se positionne derrière ma tête, agrippant mes cheveux pour renforcer notre baisé. Nos langues entament une danse endiablée, qui brûle mes entrailles d'un frisson. Je ne sais pas pourquoi je ne recule pas quand il passe de nouveau sa main sur mes hanches. Juste à se toucher, mon dos se cambre. Rapprochant un peu plus nos corps, l'un de l'autre. Nos langues ne se lâchent toujours pas, je commence à avoir envie de plus. C'est seulement lorsqu'une bosse apparaît dans mon pantalon que le baiser baisse en intensité. Je le vis, s'éloigner me laissant seul avec le silence de cette nuit sombre. Je n'en reviens pas, qu'il met laisser là, seul. Je n'ai pas d'autres choix que de m'aider, mais intérieurement je le maudis ! Il m'a littéralement abandonné dans cette ruelle, avec pour seule compagnie, le goût de ses lèvres encore présent sur les miennes.

Le lendemain :

Aujourd'hui, en cours, il y a des épreuves toute la journée, ne me laissant pas le temps de penser à lui. Et c'est seulement, une fois seul, sur le chemin pour rentrer à la maison que je me permets de penser à cet homme. Je repense à ces lèvres que j'aime temps. Je marche lentement. Laissant mon esprit divaguer.

PDV ??? :

Je n'étais pas sûr, mais en m'approchant un peu plus, je l'ai senti. Son odeur. Une odeur si familière mais lointaine. Cette odeur que je n'ai pas senti depuis bien trop de temps. Elle m'enivre. Et je me permets de rêver de son goût. Je le veux. Mais je ne l'aurais pas comme sang pur ! Je dois le sauver de sa vie. Peut être que si il est a mes côtés je pourrais lui empêcher de vivre se qu'il a vécu par ma faute ?

C'est décidé ! Je protégerai ce sang pur !

Seulement plus je pense à le sauver, plus je repense à lui. Car, lui, je n'ai pas pu le sauver, pire ! C'est ma faute, s'il est mort. Emportant avec lui, mon frère, que j'ai dû tuer de mes mains, pour m'avoir enlevé le seul être sur cette terre qui semblait vraiment m'aimer. Et mes larmes roulent, sans bruit sur mon visage.

PDV Nagasaki Kourougami :

Je sens encore un regard sur moi. Qui me suit. Ça me pèse et c'est étrange. Ça me perturbe de plus en plus. Je ne comprends pas pourquoi, en ce moment, chaque fois que je suis seul, j'ai l'impression d'être observé. Mais cette fois, le regard ne semble pas aussi intense et lourd que quand c'est cet homme. Il semble plus discret, plus réservé, comme si je n'étais pas censé le remarquer.

J'entends des pas se rapprocher de moi, lorsque j'entre une fois encore dans cette ruelle sombre. Un instant, j'ai l'espoir que ce soit lui. Mais je ne reconnais ni son odeur ni son ombre. Alors, de qui s'agit-il ? J'ai peur, l'angoisse me gagne et des sueurs froides coule le long de ma colonne vertébrale. J'aurais tellement préféré que ce soit lui, et qu'on s'embrasse de nouveau contre le mur. Mais il n'en fut rien. Ainsi j'hésite. Que dois-je faire ? Dois-je courir ou me retourner ? Bon sang ! Que faire !?

Je choisis de courir, mais une personne apparaît brusquement devant moi, barrant la route. Tiens ! Je ne ressens plus l'ombre légère qui me suivait. Serais-ce la personne devant moi ? Non ! Impossible ! Ou sais t'il téléporté ? Mais comment ? Bizarre.

— Hé le sang pur ! Viens avec moi.

— Le..quoi ?

— A ! Tu n'es pas au courant ?

— Au courant de quoi ?

— Rien. Tu sauras plus en temps voulu. Maintenant, viens avec moi ou je te tue !

— Non, pourquoi j'accepterais une telle chose ?!

Je me mis à courir le surpassant, mais il me rattrape et je sentis un violent coup sur l'arrière de la tête. Je commençais à voir trouble. Je sentis un liquide chaud couler le long de mon visage. Un violent mal de tête me rattrape et cet homme étrange est la dernière chose que je vis avant de m'évanouir complètement.

D'un coup, ce qui semblait être une morsure me brûla davantage. Je ressent cette chose étrange. Un appel ?

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