chambre.
La porte s’est refermée sur Eliott.
Nero reste là, dos au mur.
Les mains tremblantes.
Le souffle irrégulier.
Il descend lentement, glisse le long du mur jusqu’au sol.
Torse nu.
Frissons.
Mais pas de froid.
Juste la morsure de ce qu’il vient de vivre.
Il murmure pour lui-même, comme pour se convaincre
Nero Valenti
Il bluffe.
Il joue à un jeu.
Il veut juste me faire mal
Mais au fond… il sait.
Il a vu ses yeux.
Cette lueur nouvelle.
Eliott a changé.
Et ce n’est plus lui, Nero, qui contrôle la partie.
Il passe les mains sur son visage. Racle sa gorge. Se lève, titube jusqu’au lit.
Mais il ne s’allonge pas.
Il s’assoit.
Et regarde droit devant lui.
Vide.
Désarmé
Comments
kassian
la suite je peux plus me passer de ce roman
2025-04-15
0