ESSAIES ENCORE

Voir ma sœur aussi désespérée m'a fondu le cœur, je sentais comme une énorme boule sur mon cœur et j'étais si énervée de voir des larmes coulées de ses yeux alors qu'il me suffisait de la croire pour que ça s'arrête. Mais me résoudre à lui montrer que j'ai une totale confiance en elle, reviendrait à la laisser dans cette phobie sans fondements,, mais je savais que si je lui disais que je ne crois pas un mot de ce qu'elle dit, ça lui briserait le cœur, elle croira que je ne suis pas différente de ceux qui la traite de folle et ça,, c'est hors de question, c'est dans c'est moments-là que moi, sa sœur et meilleure amie dois répondre présente pour la soutenir. Je dois la convaincre qu'elle a rêvé à cause d'une plante hallucinogène ou quelque chose comme ça, c'est vrai qu'après tout, elle n'a jamais été douée pour reconnaître les plantes, elle a surement dû manger un truc pas clair et ça lui a donné des hallucinations ; au point où elle n'arrive plus à faire de différence entre le vrai et le faux. C'est exact qu'à la base,, c'est moi qui insistais sur le fait que les loups-garous existent, mais au fond de moi je savais très bien qu'il n'en était rien. Et voilà qu'aujourd'hui, c'est ma pauvre Nayla qui en est même traumatisé. Je ne pu m'empêcher de la prendre dans mes bras en essayant de la calmer et la rassurer, mais les spasmes provoquéss par ses pleurs me brisèrent le cœur et je ne pu empêcher une première larme de couler, puis une deuxième, ensuite une troisième, bientôt un torrent de larme apparu. Je ne pouvais plus me contrôler, j'ai toujours détesté la voir pleurer,, mais aujourd'hui en la voyant aussi brisée, mon cœur se mit à fondre de douleur et je ne le supportais pas. Je mis ma main sur le début de son dos pour commencer à la caresser doucement de haut en bas, car c'est tout ce que je pouvais faire pour elle, parce qu'après tout, cette situation est arrivée par ma faute, c'est ma faute si ma sœur est traumatisée par des créatures inexistantes, je suis la pire des sœurs, et au lieu de chercher une solution, ce sentiment de culpabilité ne me quitte pas et m'empêche de réfléchir correctement et je suis perdue, j'aimerais tant remonté le temps et arranger les choses avant que ça n'arrive, mais je dois rester forte pour elle, qui sait quelles horreurs elle a bien pu vivre en forêt pour proclamer haut et fort qu'elle a vu des créatures surnaturelles.

_ Nayla : Inès, merci de me croire snif, toi au moins tu sais que je ne suis pas folle, me dit elle en relevant la tête vers moi tout en me montrant ces grands yeux noisettes pleins de reconnaissance et d'espoir, je voulais pas lui enlevé ça, je mis ma main sur sa petite tête de brune pour la rassurer comme quand nous étions enfants.

_ Inès : je suis là ma soeur t'en fais pas, tu n'es pas folle, d'ailleurs tu sais quoi ?pour le leur prouver on va aller en forêt avec des caméras comme ça on reviendra avec...

Je n'eu même pas l'occasion de finir ma phrase qu'elle enleva ses mains brutalement des miennes pour les mettrent sur sa tête tout en tremblant.

_ Nayla : Tu veux qu'on retourne là bas ? Pas question, ils vont encore s'en prendre à moi !!! Je veux pas, je veux pas, je veux pas. Inutile de vous dire qu'elle est devenue agitée et incontrôlable, elle balançait des objets partout, je pouvais pas m'empêcher d'eclater en sanglots en la voyant comme ça, c'était insupportable, une exacte vision d'horreur, elle qui était saine d'esprit il y a quelques jours et maintenant je ne la reconnais plus du tout, une infirmières a dû intervenir et me faire sortir de la salle et pour la calmer, il a fallu l'endormir, c'était une scène très déchirante, je ne veux plus la revoir comme ça, plus jamais.

C'est bien beau de vouloir jouer les heros, sauver mon frère et une dizaine de garde, seulement voilà parfois il faut comprendre qu'on ne peut pas sauver tout le monde mais moi au lieu de me limiter à mon frère, je me retrouve dans une situation où je risque de ne sauver personne, j'ai déjà envoyé des espions dans la ville pour la retrouver, je suis allé moi même sur place, nous avons infiltré tous les hôpitaux et autres endroits public de la ville mais rien à faire, elle est introuvable et aujourd'hui c'est le dernier jour du délai accordé. Bien Grayson que ça te serve de leçon la prochaine fois c'est une seule personne à la fois, maintenant je me demande bien comment je vais faire pour la retrouver étant donné qu'il ne me reste plus que quelques heures avant le coucher du soleil et si je ne réussi pas à la ramener, c'est mon frère et ses innocents qui y passeront, je ne sais plus quoi faire, à moins qu'un miracle ne se produise je ne vois pas comment je pourrais m'en sortir, le mieux que je ensuitese faire c'est de donner un sédatif à mon frère pour qu'il meurt sans souffrance lors de l'exécution.

Pendant que je me dirigeais vers la cellule de mon frère les vieux souvenirs enfouie de mon enfance ressurgirent tels que les jeux qu'on faisaiens, comment on se protaigeais l'un l'autre, tous nos quatre-cent coups, toutes les raclées qu'on s'est mangé, le bon vieux temps avant qu'on ne soient choisis pour devenir les betas de l'alpha, nous étions loin de nous imaginer que notre meilleur ami changerait à ce point après la mort de son père. Tony était certe turbulent mais avait un semblant de bon cœur, mais aujourd'hui il a un cœur en diamant, je ne compare pas son cœur à ce métal à cause de sa pureté ou sa beauté mais je compare son cœur à ce métal par rapport à sa solidité. Plus rien ne peut le toucher à part sa mère qui a choisi le mauvais timing pour plonger dans le coma ou encore cette fille qui nous a redonné espoir avant de s'enfuir. Tout va mal en ce moment et je ne sais vraiment pas comment arranger ça, mais bon, c'est pas vraiment le moment d'être nostalgique, je dois soulager mon frère avant de lui dire adieu, c'est en retenant mes larmes que je franchis la grande barrière métallique de nos prisons, je ne dois pas flancher, il ne doit pas voir mes larmes, aller encore un petit effort, j'avancais le cœur lourd et le pas lent jusqu'à arriver enfin à sa cellule, la marche m'a semblé interminable et pénible.

_ Talan : vu ta tête mon frère je suppose que les nouvelles ne sont pas bonne, dit il en se levant du sol sal où il était assis, est- ce dû au fait que la prisonnière de l'alpha se soit échappée ?

Je n'arrivais plus à parler, je n'avais que mes larmes pour m'exprimer, je sais que j'ai dis que je ne devais pas pleurer,, mais je n'y arrivais pas, je sentais mon cœur se serrer, je suffoquais, je pense que l'information a dû prendre dû temps avant d'arriver à mon cerveau. J'allais perdre mon frère pour toujours et je ne pouvais rien faire d'autre à part lui donner des calmants pour pas qu'il souffre lors de son exécution. Je manquais d'air jusqu'à ce qu'une main rigoureuse se pose sur mon épaule droite quand je leva la tête, c'était mon frère qui me regardait avec un sourire rassurant, il avait tout compris, j'avais pas besoin de communiquer avec lui, il savait qu'il allait mourrir alors pourquoi il sourit comme ça ? S'il pense que ça va m'apaiser il se trompe lourdement, au contraire ça m'alarmait encore plus.

_ Talan : sois fort mon frère, tout ira bien ne te laisse pas aller tu as toujours été le plus robuste de nous deux, je m'en vais avec le regret de ne pas avoir eu la chance de voir le jour où notre alpha laisserai enfin la place à notre ami, dit il la voix briser et les larmes aux yeux.

_ Grayson : Arrêtes de parler comme si t'allais mourrir, dis-je en lui attrapant le poignet, tu ne vas pas mourrir c'est clair ? ai je réussi à formuler après avoir avalé mon amertume. Tu vas vivre, parce que si je te perd mon frère je ne sais pas ce qui va me rester ici sur cette terre, je ne veux pas que tu partes, c'est pourquoi je vais prendre ta place, je serais condamné et tu auras la vie sauve, j'avais prononcé ces mots en lâchant sa main avant de reculer et de m'éloigner des barreaux.

Il avait baissé la tête mais quand j'eu finis ma phrase il releva la tête brutalement pour me regarder dans les yeux mais c'était trop tard je lui avais tourné le dos, je me dirigeais déjà vers la demeure de notre chef.

Après 2 jours de persuasion, j'ai enfin convaincue ma soeur de venir avec moi en forêt pour lui prouver qu'elle avait rêver, nous étions dans notre petit camping car en direction de la forêt où elle a vu ses prétendues loups garous, ce n'était pas le fait de la convaincre le plus dur, le plus dur était de convaincre notre père de nous laisser y aller.

_ vous voulez faire lâcher mon pauvcœureur ? il est hors de question que vous y aller toute les deux, je ne veux pas perdre mes deux filles, avait il dit catégorique, mais heureusement j'ai quand même pu le convaincre, au nom du bien de la santé mentale de notre chère Nayla, il fallait le faire.

_ Nayla : je te jure que si on tombe sur eux je n'hésiterai pas à te balancer

_ Inès : je doute que tu réussisse à balancer quoi que ce soit avec tes bras en spaghetti

_ Nayla : vas y ris tant que tu peux mais viens pas te plaindre après, je ne comprend pas pourquoi tu as autant de mal à me croire quand je te dis que j'ai vu un loup geant avec un pelage noir comme les ténèbres, des yeux aussi rouges que le diable, et des dents aussi pointues que tes ongles de pieds, c'est pourtant toi qui croyais au surnaturel jusqu'à preuve du contraire.

_ Inès : je ne croyais pas vraiment en leur existance j'étais plutôt excité par leur légende et je ne vais pas répliquer par rapport à mes ongles de pieds parce que tu as frôlé la folie.

_ Nayla : je ne suis pas folle pour l'amour du ciel ! Je vais finir par m'arracher les cheveux

_ Inès : dans tous les cas tu finiras par te les arracher ces cheveux parce que si ma mémoire est bonne tu avais juré que si ces créatures existaient, tu serais disposé à te raser la tête mais à l'hôpital tu as encore juré de te raser la tête si ils n'existent pas, à croire que tu as un vrai problème avec tes cheveux, qu'est qu'il y a ? Vous vous êtes disputés ? Dis je en riant tout en lui donnant un gentil et sympathique coup de coude.

_ Nayla : on va dire qu'on a eu un petit désaccord dernièrement, je les trouve trop bouclés et je n'arrive pas à les lisser malgré tous tes lisseurs de qualités, et je déteste leur couleur brunes.

_ Inès : moi je les ai toujours adorés, ils me rappellent ceux de maman.

Il eut un silence, non pas gênant mais on va dire plutôt apaisant, c'est tout ce qu'il fallait pour nous appaiser, le souvenir merveilleux de notre mère adorée, et c'est ainsi que nous avons finis notre trajet.

_ Tony : Tu es entrain de me dire que tu veux prendre la place de ton frère dans le veau de cuivre ? Tu es bien conscient de ce que tu dis et tu sais comment ça fonctionne ? Tu sais donc à quel point c'est douloureux ?

_ Grayson : Oui je sais maitre, on va me jeter dans un taureau entièrement fait de cuivre et on allumera un feu dessous, à l'intérieur je commencerai à cuire petit à petit en rôti, et mes cris feront siffler le veau, et c'est la deuxième forme de mort la plus douloureuse que nous ayons et vous en êtes particulièrement fière, dit-il avec son visage toujours impossible.

Je n'ai jamais compris ce genre de sacrifice, lui qui est si compétent par rapport à son frère préfère se sacrifier, mais bon qui suis je pour vouloir ne pas respecter sa décision, tant que quelqu'un est tué.

_ Tony : je t'ai toujours dis que ton coeur d'artichaut te mènerait à ta perte, bien comme tu veux, tu seras exce...

Je ne pu finir ma phrase, car j'avais détecté un parfum que je ne connaissais que trop bien, ce parfum de lavande enivrant, bien qu'infime il etait toujours là, Grayson se tourna brusquement vers la porte ce qui signifiait qu'il l'avait sentie lui aussi, cela ne voulait dire qu'une seule chose.

_ Grayson : Maître...

_ Tony : Oui je sais Grayson, elle est revenue.

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