Petite Sœur
-Monsieur Cavality, vos fils sont vraiment parfaits, dit un invité.
Nous sommes encore à une de ces réceptions où mes parents se rendent tout le temps. Je déteste ces soirées parce qu'elles sont ennuyeuses mais, je les aime puisqu'elles font partie des rares occasions où je peux voir mes parents. Même si je m'ennuie.
-oui, surtout Michael !
Voilà, c'est pour ça que je les déteste. Pourquoi c'est toujours comme ça ? Pourquoi y a-t-il toujours quelqu'un pour comparer mon frère et moi.
À la maison, tout le monde fait la même chose. Y avait que Papy qui ne le faisait. Mais, il a passé l'arme à gauche.
-Oui, c'est vrai, dit maman.
-Est ce que vous saviez qu'il n'a que dix ans, mais il parle déjà sept langues, annonce quelqu'un.
-Vraiment !
-Incroyable !
- Un vrai géni !
-Et Tobias, alors, s'intéresse quelqu'un.
-Vous savez que Michael est aussi le meilleur violoncelliste et dessinateur de sa classe, dit quelqu'un d'autre.
Tout le monde regarde le principal intéressé qui, comme d'habitude sourit en entendant les éloges des invités.
-Tu es vraiment un garçon époustouflant, Michael
Il sourit.
-Mais voyant, vous exagérez.
-Et en plus il est modeste !
-Et il est si poli !
-Vous êtes vraiment chanceux, M. et Mme Cavality, d'avoir un si gentil garçon.
Les parents ont l'air fiers. Je me sens mal, exclu, ignoré et pourtant je reste silencieux.
Qu'est-ce que je pourrais dire de toute façon.
-Vous savez qu'en plus de tout ça il est toujours premier de la classe.
-Et doté d'une grande beauté en plus.
-Il est le portrait de son père à son âge, dit grand-mère
-monsieur Cavality, j'espère bien que le potentiel de cet enfant ne sera pas gâcher.
-Michael est ma fierté et je suis sûr qu'il sera parfait pour gérer nos entreprises lorsque nous serons tous les trois retraités.
Mon cœur. Je crois que je meurs là. Qu'est-ce qu'il vient de dire.
-parfait !
-vous ne pouviez pas mieux choisir !
À ce moment-là, je n'en peux plus. J'éclate de rire. Tout le monde me fixe, mais je m'en fous. Il l'ont cherché
-Qu'y a-t-il de si drôle ?
Je me tais et je souris.
-Oh, rien j'ai juste besoin de bouchons d'oreilles parce que tout ce qui se passe ici les font saigner.
-Pardon!?
À la base, je suis cet enfant qui ne parle jamais, celui qui se prive de tout pour que ces parents soient fiers de lui, qui veut juste s'assurer que ses frères vont bien, qu'ils se sentent bien et celui que les parents disent "le plus obéissant" parce qu'il n'ose pas dire ce dont il a besoin par peur qu'il mette les autres mal à l'aise. Je ne disais presque rien.
Michael, lui, il n'est pas comme ça, il n'a pas peur de dire ce qu'il pense ou ce qu'il veut, il est très bavard et social et, je crois que c'est pour cela que les parents le préfère à moi, mais je ne me suis jamais plaint même si le favoritisme était évident, je voilais la face en me disant que j'étais juste en train d' exagérer.
Mais, là, c'est trop. J'ai craqué
Je vais faire un MASSACRE !
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