Chap 10

Coucou Valetta !

Vorondil ?! Qu'est-ce que fais là ?

Tu as pleuré jusqu'à t'endormir. Alors tu as finit par venir ici.

Je vois...

Alors, ze me suis dit que ce serai bien que tu viennes.

Dis, Vorondil ?

Voui ?

Tu peux me dire qui était ma mère ? Dans ma première personne ne me l'a dit. Et dans celle-ci on veut que j'attende quatre longues années.

… Ze suis désolé Valetta... ze peux pas te le dire. Le voix ne veux pas.

Pourquoi personne ne veut me dire !

Valetta se mit à nouveau à pleurer.

Ze suis désolé Valette.

Vorondil vint s'asseoir en face d'elle. Il arborait une mine triste. Valetta décida d'arrêter de se poser la question.

«Si ça se trouve, il veulent juste mon bien...»

Eux, voui, mais la voix et moi on veut que tu le découvres toute seule. Elle m'a dit qu'il faillait que tu l'apprenne seule.

Je vois...

Allez, sèche tes larmes.

Vorondil passa sa main afin de sécher les larmes de Valetta.

Merci Vorondil.

De rien !

Valetta se leva et le regarda alors qu'il se relevait.

Je vais y aller. Quand je reviendrai, je viendrai avec des tonnes de plats. Au revoir.

Et avant de partir, elle lui déposa un baiser sur la joue.

Voui ! Au revoir !

Vorondil lui rendit la pareil et Valetta quitta ce rêve.

«J'imagine qu'ils aurait pu ne jamais me le dire... Je ne dois pas déprimer et désespérer.» Lorsqu'elle se réveilla, elle eut l'impression de revivre la même chose que la dernière fois. Les enfants de la concubine ainsi que leur mère étaient là. Il y avait aussi Giselle, Leah, Grey, Valkyeron et Taner.

Peut-on me dire ce que le maître de la tour magique fait là ?

Il est venu car il a entendu parler de ton escouade et qu'il veut en faire parti.

C'était la concubine qui avait parlé. Elle avait l'air épuisée.

Je vois.

Bon maintenant que tu es réveillée, peut-on t'apprêter ?

Pardon ? Mais !

Pas de mais ! Je veux te voir entièrement apprêtée à quatorze heurs pétante. Il est neuf heures. C'est parfait.

Mais...

Les filles ? Vous pouvez entrer.

Bien madame. Laissez-nous faire.

Sur ce ! On te vois tout à l'heure !

Les domestiques commencèrent la toilette de Valetta à commencer par un bain bien chaud. Elles ajoutèrent également des pétales de roses. Ensuite, on la vêtit d'un peignoir et les bonnes commencèrent la coiffure. Elle brossèrent les cheveux noirs charbons de la jeune fille, lissèrent ses cheveux à l'aide d'un objet que Taner avait développé. Il s'agissait d'une sorte de plaque chauffante.

«Tiens ici aussi ils ont des lisseurs ? Quoi que... celui-ci fonctionne avec la magie de feu alors que dans l'autre monde c'est avec l'électricité...»

Ensuite, les domestiques attachèrent deux mèches en arrière et les masquèrent avec un diadème d'argent et de rubis. Les bonnes s'attaquèrent ensuite à son maquillage. Comme Valetta étai belle naturellement, elle ne mirent qu'un peu de rouge à lèvre et de fard à paupières dans le coin des yeux.

Enfin, la robe. C'était une robe qui traînait sur le sol sans pour autant être lourde. Il y avait aussi de la dentelle noire. Le créateur de cette tenue avait rajouté des chaussures avec des semelles et des talons plus grands qu'en temps normal. Lorsqu'elles eurent fini, il était treize heurs quarante-cinq, elle avait quinze minutes avant que le banquet commence.Elle stressait. Quand elle sortit de la chambre, Valkyeron avait vêtu une tenue adaptée pour le bal. En tant que garde de la princesse, il se devait d'être présentable. Il portait une chemise blanche avec une veste rouge et un pantalon noir. Il avait également une ceinture qui portait son épée.

Tu est très beau Valkyeron !

Valkyeron rougit immédiatement et bafoua :

Merci maîtresse... vous... l'êtes beaucoup plus...

Ha ha ha ! Oui, merci.

Valkyeron courba son bras et tendu sa main pour l'inviter. Valetta prit sa main. Ils allèrent ensemble jusqu'à la porte de la salle de banquet. Tous les deux devaient attendre que tous les invités soit arrivés. Une demi-heure, ils annoncèrent la concubine et ses enfants. Il ne restait plus que l'empereur, l'impératrice n'ayant pas voulu participer. Lorsqu'on annoça enfin l'arrivée de l'empereur, Valetta s'avança vers la porte accompagnée de Valkyeron.

Mademoiselle Valetta Esmeray Epiales du Graal !

Valetta et son cavalier firent leur entrée. ILLU 8Valetta afficha un sourire froid et ses yeux montraient très clairement qu'elle était plus intelligente qu'elle n'en avait l'air. Ce qui décourageait toutes sortes de moqueries. La porte se trouvait en haut d'escaliers qu'il fallait descendre. Et pour montrer qu'il s'agissait d'un membre de la famille royale, le tapis était rouge vermillon.

Bonjour à tous et à toutes, je suis la seconde princesse, Valetta du Graal. Je vous remercie d'être venu à l'occasion de mon anniversaire. J'espère que vous vous amuserez bien.

Sur cette phrase elle commença à descendre les marches. Dès qu'elle fût en-bas, les enfants de la concubine vinrent la voir.

Bonne anniversaire, Valetta !

Merci tout le monde.

Nos cadeaux sont dans tes quartiers, tu les ouvriras quand tu auras du temps.

Oui !

Bonne anniversaire !

Merci...mère...

Oh ! C'est la première fois que tu m'appelles ''mère'' !

Ça ne vous plaît pas ?

Si !J'adore !

La concubine la serra dans ses bras.

Mère, vous l'étranglez...

Ah ! Mince ! Désolée ma fille.

Valetta baissa le regard et rougit. C'était la première fois que quelqu'un l’appelait ainsi. Elle était si contente.

E-excusez-moi de v-vous dérangez ! J-je suis Léria des Mestero, votre altesse. J-je vous souhaite un excellent a-anniversaire !

La jeune fille lui adressa une révérence.

«C'est elle ! Dans mon ancienne vie, il n'y avait qu'une personne qui me parlait ou me traitait gentiment, Léria !»

Enchantée mademoiselle Mestero. Je suis ravie de vous rencontrer. Merci pour les vœux.

C-c'est tout à mon honneur. J-je vous en prie, appelez-moi Léria.

Alors Léria, appelles moi Valetta.

D'accord V-Valetta.

Valetta lui sourit.

J-je vais vous laisser avec v-votre famille. Bonne soirée et peut-être à bientôt.

À bientôt.

Quand Léria fût partie, l'empereur s'approcha de Valetta.

Eh bien... même si ton anniversaire est également le jour de la mort de la première impératrice, je suppose que ce jour mérite malgré tout d'être célébré...

Merci père.

Maintenant, je vais aller parler avec les invités. Je te donne un petit conseil, méfie-toi de tout ce qui se trouvent ici.

Merci.

L'empereur se tourna et parti. Une fois seule avec Valkyeron qui ne l'avait jamais quitté, elle décida d'aller voir d'autres jeunes. Elle se dirigea vers un garçon qui était seul. Il avait des cheveux noirs et des yeux différents, l'un était rouge, l'autre bleu. Valetta sentait une forte magie de ténèbres autour de lui. Elle regarda Valkyeron qui lui s'approcha de son oreille.

Il est le fils du duc Destroy, son nom est Mikäel Destroy.

Pourquoi est-il seul ?

Les nobles ne s'approchent pas trop des Destroy en raison de leur apprence différente de celle des autres.

Je vois... il est plus ou moins comme moi.

…

Bon, on va le voir.

Très bien maîtresse.

Valetta.

Pardon ?

C'est Valetta.

Excusez-moi Valetta.

C'est mieux.

Valkyeron la regarda faire la moue et sourit tout en contenant un rire.

Bonjour, jeune Destroy !

Votre altesse, bonjour. Merci pour l'invitation et joyeux anniversaire.

Merci. Haa... je suis épuisée. Dites-moi jeune...

Vous pouvez m'appeler Mikäel.

Alors appelle-moi Valetta, Mikäel.

Bien votre... Valetta.

Pourquoi tu ne vas pas vers les autres ?

Ils sont souvent révulsés à ma vue. Donc je reste seul.

Je vois...

Je vous conseil d'en faire tout au tant, si vous ne voulez pas que les autres s'éloignent de vous.

Non.

Non ?

Non. Ce n'est pas à eux de choisir mes fréquentations. Si je veux devenir votre amie, alors je le ferai. Je ne veux pas exclure des gens juste parce qu'on les penses maudits ou autre chose.

Mikäel la regarda les yeux équarquillés. Il n'y avait que sa défunte mère et cette princesse qui ne le repoussaient pas. Il était gêné et content à la fois.

D-dites, Valetta, puis-je rester avec v-vous ?

Léria ?! Oui bien sûr !

M-merci, je ne suis pas très à l'aise avec les autres. AU fait qui sont les deux garçons à vos côtés ?

Ah ! Lui c'est Mikäel Destroy et lui, c'est mon garde, mon cavalier et mon ami, Valkyeron.

Léria s'inclina.

Enchantée de vous rencontrer.

Les deux garçons firent de même.

De même.

Dirent-ils ensemble.

Ah la la ! J'ai faim. Vous venez ?

Valetta les emmena vers une table puis, avec Valkyeron ils partirent chercher du jus et des biscuits. Ils s'assirent et commencèrent à discuter tout en dégustant.

« C'est la première fois que des personnes de mon âge ne me repousse pas à cause de mes yeux... N'ont-ils pas peur que je sois maudit ?»

CRAC !

Valetta se leva immédiatement !

Que se passe t-il ?! Venez avec moi ! On va voir.

Une fois arrivée, ils virent Dante une épée à la main qui était entrain de tyranniser un garçon aux cheveux gris avec une mèche blanche et des yeux dorés. Le garçon se leva et le regarda droit dans les yeux. Valetta traversa la foule et se positionna devant le jeune garçon pour montrer qu'elle le protégeait.

Dante, peux-tu me dire ce que tu fais armé à un banquet entrain d’agresser un invité ?

Ce morveux ne m'a pas fait de révérence quand il m'a reconnu !

Je n'avait pas à le faire puisque j'ai le même statut que lui !

Tu oses dire de tels mensonges !

Dante leva son couteau pour le frapper quand Valetta leva sa jambe, frappa dans le couteau qui fût projeté quelques mètres plus loin.

Tu vas trop loin. Ce n'est pas digne d'un membre de la famille royale.

Sale déchet tu oses.

Cette fois-ci, il leva la main pour la frapper. Valetta fondit sur lui et attrapa son poignet.

Aïe tu fais mal ! Lâche-moi !

Tu expliqueras à père le comportement que tu as eu à l'égare du prince de Verona.

P-pardon ?!

Je pense qu'il est nécessaire que je me présente. Bonjour, je suis Ian Verona, second prince de Verona. J'ai été envoyé avec des diplomates afin de signer une alliance.

Pardon ?!

Excusez-le pour ce comportement fâcheux, prince. Il semblerait que mon frère soit fatigué. Il va partir se reposer. Maintenant.

Des serviteurs invitèrent Dante à sortir de la salle. Bien que cela soit vu comme une demande, il s'agissait d'un ordre.

Vous excuserez mon fils, jeune prince ? Il manque encore de discernement.

Je vois ça. Mais maintenant, je ne veux plus aller au palas impérial. Son comportement ne me donne point envie de le recroiser.

Mais jeune prince, où irez-vous ?

Au palais d'ivoire.

Très bien. Elairia, préparez lui une chambre s'il vous plaît.

Bien sûr votre majesté.

Bien... que le banquet reprenne !

Lorsque le roi se retourna et quitta les enfants, Mikäel tendit sa main pour saluer le prince.

Bonsoir, prince de Verona, je suis Mikäel Destroy.

Bonsoir Mikäel, appelle moi Ian. E même pour vous trois.

… Je suis Valetta du Graal, je m'excuse encore une fois pour le comportement bien fâcheux de mon frère...

Je suis le garde de Miss Valette, Valkyeron.

J-je suis Léria M-Mestero. Enchantée prince.

Appelle-moi Ian comme tout les autres.

B-bien, Ian.

Voilà. Voyez-vous ici, je n'ai aucuns amis alors j'aimerais que vous soyez mes amis. Si vous le voulez bien, évidement.

Bien sûr !

Valetta le pris par les mains et l'avait regardé droit ans les yeux lorsqu'elle avait prononcé cette phrase. Le prince rougit, c'était la première fois que quelqu'un voulait être ami avec lui. À Verona, ils avait tous les cheveux clairs mais lui les avait gris. Il était donc méprisé par la haute société. Ici, lorsqu'il avait vu la princesse, son aura était tellement forte, pure et déterminé qu'il voulu tout de suite s'en approcher et la garder. C'était la première fois qu'il avait l'impression que la lumière se trouvait aussi près de lui. D'habitude, son pouvoir lui permettant de voir le vrai visages de personnes l'oppressait. Ils avaient tous des personnalités pourris jusqu'à la moelle, notamment les nobles. Mais eux, eux, ils avait des auras pures, brillantes. C'était ce qu'il avait toujours cherché. Plus jamais il ne les quitterait.

Allez les amis ! Allons nous asseoir !

Ils demandèrent une chaise de plus à leur table et Valetta alla lui faire une assiette.

Tiens ! Je ne savais pas ce que tu aimais alors, je t'ai pris de tout !

Merci.

Héhé ! Bon, mon anniversaire va encore durer deux jours. On pourrait rester tous ensemble. À vrai dire, je trouve les autres enfants enfants de nobles très désagréables.

Je suis d'accord !

M-moi aussi !

Euh...je... j'ai la réputation d'être maudit. Mes yeux ne vous révulse pas ?

Mikäel ?

Oui princesse ?

Mes yeux gris, mes cheveux noirs et ma peau blanche te dérangent-elles ?

Non votre altesse.

Alors c'est réciproque. Toi non plus tu ne me dégoûte pas. Ce n'est pas l'apparence qui fait la personne.

M-mais ! Cela peut entacher votre réputation !

Mikäel ! Sachez qu'en tant que princesse impérial, ce ne sont pas les nobles qui vont me faire la leçon !Les seuls personnes au-dessus de moisont la concubine, l'empereur et l'impératrice. Je ne dois aucune révérence à d'autres.

La princesse s'approcha de lui et lui prit les mains.

Je ne veux plus jamais t'entendre te rabaisser, c'est d'accord ?

Bien votr...

Valetta.

Pardon ?

Tu dois dire ''D'acord Valetta !'' pas ''Bien votre altesse''.

D'accord Valetta.

Il regarda Valetta et lui sourit. Valetta lui rendit son sourire.

Mikäel avait toujours vécu comme si il était mort. Depuis la mort de sa mère qui était tombé gravement malade après son accouchement, son père ne faisait que le loger, le nourrir et l'emmener à des mondanités de temps en temps. À Destroy, le duc restait généralement dans osn bureau où il y avait plusieurs portraits de sa femme et de son fils aîné, Raphäel. Il avait fait mettre un canapé dans son bureau pour y dormir. Et lorsqu'il passait à côté de Mikäel, il l'ignorait tandis que son grand-frère, recevait toute l'attention. Raphäel Destroy avait sept ans de plus que Mikäel. Il partait souvent en expédition pour tuer des monstres et lorsqu'il rentrait, le duc préparait un festin et confinait son cadet dans ses quartiers. Quant à la relation entre ces deux frères ? Aucune. Son frère ne lui avait jamais adresser la parole. Il ne le regardait même pas droit dans les yeux. Et les domestiques ne lui parlaient pas non-plus. Alors Mikäel, depuis très jeune, avait fait gravé une idée dans sa petite tête d'enfant. '' Je ne dois pas attendre de qui que soit de l'affection. C'est normal que personne ne m'aime. Je suis un enfant qui porte malheur.Personne ne veut de moi. Je devrai mourir après avoir remboursé ma dette envers le duc Destroy. Alors, comment un princesse, impérial de surcroît, pourrait-elle lui parler, l'apprécier ? Il ne le savait pas, mais ce qu'il savait, c'est que la lumière que représente Valetta, il la gardera toute sa vie, même si pour ça, il devait se salir les mains. Il ne la lâcherai jamais. Jamais.

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