Chap 3

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se trouvait dans une sombre chambre décrépite.

Elle se leva alors avec une atroce douleurs au visage, comme si on lui avait décroché la mâchoire.

C'est à ce moment précis qu'elle vu Dante. Dante était son demi-frère né de la seconde impératrice la première étant feu sa mère. Ce garçon était méprisant envers les enfants de concubine, il harcelait également Valetta pour son apparence. Après tout, les cheveux sombres étaient signe du diable ou du démon.

- D-Dante !

Hé ! Sale déchet ! Ce n'est que maintenant que tu te lèves ?! Je t'avais ordonné d'être dans le jardin royal à huit heures tapante non ?! Pour mon anniversaire il faut que je m'amuse pas vrai ?! Aller viens !

Dante l’attrapa alors par les cheveux et la traîna jusqu'à un coin sombre où les attendaient d'autres fils de noble qui s'amusaient avec le prince à persécuter les enfants de la concubine ainsi que Valetta.

«Ah nous y voilà... Maintenant le fils du vicomte Lamvert va aller chercher un bâton avec lequel ils vont me frapper jusqu'à ce que je ne puisse plus marcher ensuite ils vont m'abandonner là et...»

Valetta ne pu continuer à penser puisqu'une vive douleur s'était faite ressentir. Comme prédit, le fils du vicomte avait trouvé de bien épaisses branches avec lesquels une fille de noble de noble commença à frapper la jeune fille.

Ceci dit Valetta trouvait que cette fois-ci leurs coup devenaient de plus en plus lent et, comparés aux soldat ils étaient infiniment plus faible. Alors elle commença à bouger stoppant les coups de bâton et les coups lui étant adressé.

« Tiens c'est étrange... normalement je ne devrais qu'avoir la technique alors pourquoi ai-je également la force de mon ancienne vie ?»

- Qu'est ce que...! Pourquoi est-elle si forte aujourd'hui ?

Les garçons étaient surpris, d'habitude, lorsqu'ils frappaient Valetta, elle recevait les coups et pleurait jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la douleur et s'évanouisse.

Des bruits se firent entendre de derrière un arbre

Que ce passe t-il ici ?!

C-concubine d'Elasté

-C'est bien moi, oui ?!

Alors que Dante avait perdu contenance, un de ses amis s'approcha de lui et lui donna une pincette dans le dos. Il reprit tout de suite ses couleurs.

Moi et mes amis, nous amusions simplement avec ce déchet de la famille royale.

Pardon ?! Vous êtes un prince, vous êtes censé veiller sur vos sujets sans exceptions ! Comment cela peut-il arrivé. Un ''futur roi'', comme vous et votre le mère le dîtes, frappant un sujet ?! C'est une insulte envers les devoirs de la famille royale.

C-comment osez-vous ?! Je suis le prince légitime vous n'avez point le droit de me donner des ordres et encore moins me faire la leçon. Vous et vos enfants faibles et illégitimes devriez savoir vous tenir à carreaux face aux vrais membres de la famille royale !

Alors que Dante continuait à hurler et à faire la ''leçon'' à la concubine, cette dernière s'était

approchée de Valetta avec ses gardes.

Mon enfant... Vous souffrez ? Venez avec moi je

vais vous aider.

Non.

-Non ?

Non.

Pourquoi non ?

Parce que je ne dois avoir confiance en personne surtout la famille royale et ses membres.

Vous faites également partie de la famille royale.

Non. Je ne fais pas partie de cette famille pourrie jusqu'à la moelle qui vient s'amuser comme un monstre à battre des enfants ou encore envoyer des personnes martyriser ces derniers et bien d'autres choses. Regardez ce que cette famille a fait de moi. Pouvez-vous toujours me dire d'avoir confiance en elle, ou, de toujours en avoir fait partie alors que même tuer une mouche revient à un crime à mes yeux ?

Sur ces mots Valetta souleva le bas de sa robe laissant ainsi, la vue de nombreux bleus qui visiblement, ne s'arrêtaient pas qu'aux jambes, son sang frais coulant de toute sorte de blessures nouvelles mais aussi anciennes qui se rouvraient puisqu'elle ne pouvait pas se soigner sans qu'on ne revienne la battre. Les gardes et la concubine affichèrent alors un regard de peine ou de pitié Valetta ne pouvait pas le savoir.

Je... Je sais que tu ne pourras jamais oublier à quel point tu as souffert mais... je reste sur ma position. Je t'emmène avec moi que tu le veuilles ou non. Il est hors de questions de laisser une enfant d'à peine cinq ans continuer à se faire battre ou autres rester ici.

Concubine... vous vous trompez...

En quoi me trompe-je ?

Haaaa... je n'ai pas cinq ans j'en ai sept et dans cinq mois, huit.

La concubine la regarda sérieusement et les gardes chuchotèrent elle était tellement petite et maigre qu'on aurait réellement pu penser qu'elle avait cinq ans.

Vous osez m'ignorer vulgaire concubine et inutile petite chose illégitime !

Chose ?! Prince ! Que viens-je de vous dire ? Dois-je rapporter votre comportement scandaleux à votre père ? Pourtant il me semble que vous veniez de sortir de la chambre de réflexion suite à l'une de vos innombrables bêtises.

N-non...

Le prince baissa les yeux les joues rouges de honte. La concubine venait de le menacer de dévoiler d'autres de ses méfaits à son père devant des fils de noblesse, ils risquaient de ne pas se taire et de tout raconter à leurs parents qui lanceront des rumeurs telles que «la concubine peut faire la leçon au prince, cela signifie que même une noble de la campagne peut voir ses manquements...» ou des choses de la même catégorie.

-Mère on est là !

Cassian, Cassie !

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi y a t-il autant de monde dans une si petite cour ?

A partir de maintenant Valetta vivra avec nous.

D'accord.

« Cassian et Cassie... dans mon ancienne vie, ces deux jumeaux c'étaient consacrés à l'épée, à l'art de guerre et tout ce qui concerne les champs de batailles... Il ne se mêlaient quasiment jamais de ce qui se passait au palais... Il n'empêche qu'il m'ont déjà aidé. Dans cette vie j'aimerais pouvoir sympathiser avec eux.»

Enchantée je m'appelle Valetta.

Enchantée moi c'est Cassie troisième enfants de mère.

Et moi c'est Cassian quatrième enfant et petit dernier.

Ils se dévisagèrent et se jugèrent tout en se regardant dans les yeux quand les jumeaux affichèrent un énorme sourire.

Bienvenue dans la famille !

Valetta les regarda incrédule. Elle une fille de l'ancienne impératrice, une enfant sans rien pour elle dans une famille. Elle rougit baissa les yeux et murmura :

Merci

Les jumeaux et leur mère se regardèrent puis leurs lèvres s'étirèrent comme si ils préparaient quelque chose qui allait être drôle. Valetta s'interrogea sur ce sourire en coin.

Ainsi, Valetta, la concubine, les jumeaux et les gardes partirent pour le palais d'ivoire.

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