« Pourquoi suis-je à nouveau sur cette plate-forme ? Suis-je morte dans mon sommeil ?»
Ne t'en fais pas. Tu n'es pas morte.
«Qui êtes vous ?»
Je te le dirai en temps voulu. La seule chose que tu dois savoir pour le moment, c'est que je ne te veux en aucun cas du mal. Je t'ai appelé pour te donner quelque chose qui te sera utile toute ta vie et que seule toi pourra avoir. Enfin... il n'y aura que lui et toi qui aurait l'accès.
« Lui ? Qui ?»
Je vais t'offrir une bibliothèque. Dans cette bibliothèque, il y aura tous les livres qui contiennent les moindres petits secrets ou détails de ce monde. Si tu as une question pause la sur l'estrade de la bibliothèque alors un livre te sera amené. Il contiendra la réponse à ta question. Quant à lui. C'est un ami. Unique. Un peu étrange... mais vous vous comprendrez sans même avoir à parler. Lui n'a de genre que si tu décides qu'il en a. Apprends à le connaître et à l'aimer malgré tout. Il saura te rendre ta genti...
« Que dit-elle ? Tout devient flou...»
MADEMOISELLE !
- Hah ! Je...suis...vivante.
Sur ces dernières paroles, Valetta se rendormit, épuisée par ce rêve.
Lorsque Valetta se réveilla, elle ne se trouvait plus dans l'aile des invités mais dans une chambre plus...sombre. On y avait fait du rangement et du ménage. La pièce conservait ses murs peints en noir marbrés de doré. Les meubles étaient faits de bois teinté par du bordeaux et des décorations dorées. Les rideaux étaient dorés.
- Oh ! Mademoiselle ! Vous êtes réveillée, je suis si contente !
- Leah ! Où suis-je ?
-Vous êtes dans votre aile. L'aile obsidienne.
«Ah... oui c'est vrai... la concubine m'a ramené dans son palais et m'a dit de vivre ici...»
Giselle entra dans la chambre, prit la place de Leah au bord du lit, un plateau garni de nourriture.
-Miss... la concubine m'a dit de vous dire que lorsque vous serez réveillée, vous devriez manger puis la rejoindre à l'aile opale.
-D'accord... mais... Giselle,pendant combien d'heures ai-je dormi ?
-… Trois jours jeune miss.
«C'est impossible !»
-Miss ?
-Oui ?
-Pouvons-nous y aller maintenant que vous avez fini de manger ?
-Oui allons-y.
Valetta et ses deux bonnes se rendirent alors à l'aile opale où les attendait les deux filles de la concubine ainsi que leur mère.
-Bien. Maintenant que vous êtes arrivée chère Valetta, nous pouvons y aller.
-Aller où ?
-Aux sources thermales du palais.
-Pardon ?!
-Avec mes filles, une fois par mois nous nous réunissons pour une journée complète aux sources afin de profiter de l'eau, des soins de beauté et des massages. Maintenant que vous êtes avec moi, je ne vous laisserai plus seule.
-Mais...
-Pas de mais ! Allons-y !
La jeune femme et les enfants quittèrent alors le palais pour se rendre dans une sorte de bâtiment à la fois attaché et séparé du palais. Elles entrèrent. À cet instant, Valetta commença à avoir des doutes. Et si elles étaient répugnées après avoir vu mon corps couvert de blessures et de bleus ? Et si j'étais tellement laide qu'elles ne voudraient plus jamais s'approcher ? Valetta eut ce genre de pensées.
-Valetta ? Que fais-tu encore là ?
-Je...
-Aller ! Viens !
La concubine l'attrapa, la jeta dans l'eau et toutes ensemble rigolèrent. Alors Valetta enleva sa robe , la mit au bord du bassin et s'assit dans l'eau claire et chaude.
Elles se mirent en cercle pour pouvoir parler plus tranquillement. La concubine jeta un regard sur le corps de Valetta et aperçut ses bleus et ses plaies à peine refermées.
-Valetta... n'as-tu pas mal ?
-… J'avais mal les premières fois mais maintenant je suis habituée.
-Mais... c'est si gros et grave. Ça ne peut pas ne pas te faire mal.
La jeune femme s'approcha de Valetta et observa de plus près. Elle remarqua que dans son dos il y avait un tatouage. Il s'agissait de ronces , elles partaient du bas de son dos où il y avait une sorte de brèche et circulaient un peu de partout puis, revenaient au point de départ. Mais elle passait par quelque chose. Un sablier. Elles entouraient un sablier avant de revenir dans la brèche. C'était étrange et très effrayant.
-Madame ? Combien de temps allez-vous rester là ? L'interrogea Valetta
-Je te lave le dos, Valetta ?
-Oh ! Euh...
Valetta tripota ses doigts puis acquiesça d'un geste timide.
«Qu'elle est mignonne !» Pensa alors la concubine.
Lorsqu'elles sortirent du bain, on avait commencé le traitement de Valetta les masseuses avaient appliquées un baume et plusieurs autres produits sur ses blessures et ce pendant deux semaines, les blessures laissèrent sept cicatrices sur son dos.
Quelques semaines plus tard, la concubine appela Valetta d ans son salon.
-Vous m'avez demandée madame ?
-Ah, Valetta... Oui, à partir de demain, j'aimerai que tu participes aux cours de la famille impérial comme mes jumeaux ainsi que le fils de l'impératrice.
-Très bien.
Comme prévu, Valetta partie avec les deux jumeaux vers la salle d'étude principale qui se trouvait au palais impérial. Lorsque Valetta arriva devant le palais, elle se rappela sa première vie. La première fois qu'elle avait mis les pieds au palais impérial, c'était lorsqu'on lui avait ordonné son mariage avec le Vicomte Jecorsine. Le palais est un lieu étouffant d'extérieur comme d'intérieur. Des bonnes circulent, des conseillers souvent de mauvaise humeur sans oublier les conflits entre l'entourage de l'impératrice et celui de la concubine. Elle commença à gravir les marches de l'entrée puis traversa les couloirs avec les jumeaux entrèrent dans la salle s'installèrent. Le professeur arriva, s'installa déposa ses affaires sur son bureau. La salle n'était pas très luxueuse. Quatre murs blancs crèmes, des meubles faits de bois d'érables très clairs un tableau à craie, et du matériel de cours. Il y avait de tout, des cartes, des béchers, des crayons, des toiles, des livres, des manuels et j'en passe. Le professeur regarda Valetta longuement.
« Il me juge...»
-Nous allons commencer le cour mais avant ça il faut que je me présente à la nouvelle. Enchanté miss Valetta, je suis Grey Clerivan votre professeur principale. Je vous enseignerai les mathématiques, les langues étrangères, la langue sacrée, la théorie, la stratégie, la philosophie, l'histoire, la géographie, le graalien et les sciences. Les cours d'étiquette, de religion, de magie, d'alchimie et des cercles de sorcelleries se feront avec d'autres professeurs qui se présenteront eux-mêmes. Pour l'instant je vous prête un exemplaire de chaque manuels puis on verra
-D'accord merci.
-Commençons !
-Oui ! Répondirent ensemble les jumeaux.
Le cours dura une heure et Valetta s'ennuyait. Remarquant son ennui, monsieur Clerivan l'interrogea.
-Miss Valetta... pouvait vous répondre à la question s'il vous plaît ?
-Hahh... oui. Dans cette langue il est nécessaire de ne pas traduire littéralement la phrase, il faut remplacer ce verbe par «pfahfcolpf» ce qui nous donne donc : «opuvrfpahfcoiu.»
Les jumeaux ainsi que Dante la regardèrent des expressions de choc au visage. Le professeur quant à lui se contenta de la juger une nouvelle fois et avec avec sérieux.
-C'est exact.
-C-c'est impossible comment une telle ignare peut-elle savoir de telles choses ?!
-C'est parce que je connais déjà tout le programme complet pour les six prochaines matières hormis l'étiquette impérial.
-Me permettez-vous que je vous fasse passer un test pour vérifier vos compétences ?
-Si vous voulez...
-Je vous le prépare pour dans trois jours. D'ici là étudier là où vous avez des lacunes.
-Bien.
Leur discussion s’arrêta là. Pendant ces trois jours, elle ne vint que lors des cours d'étiquette impérial. Et même à ce cours là, elle ne cessait de les impressionner. En trois jours elle avait tout retenu et tout refait comme si elle maîtrisait l'étiquette depuis des années. La femme qui leur enseignait était une cadette de la haute noblesse. Elle était extrêmement stricte. Cette dame était âgée et excentrique mais très hautement réputée. Elle était connue comme étant le professeure d'étiquette la plus sévère mais les jeunes demoiselles qui ressortaient de ses cours étaient très souvent proches de la position de fleur de la haute société. Parmi elles, la comtesse de Merine. Valetta ne l'avait rencontrée qu'une fois et elle s'en rappellerai toute ses vies. Malgré le fait qu'elle ait des cheveux noirs, tout le monde l'appréciait. Elle étaient très sociable, respectueuse, douce, gentille et gracieuse. Les hommes comme les femmes l'appréciaient. Elle avait un mari, il étaient lui aussi très gentille, très agréable et sociable.
Le troisième jour, au milieu de l'après-midi, monsieur Clerivan vint chercher Valetta et la conduit dans une salle et lui montra une sorte de livret relié.
-Qu'est-ce que c'est ?
-Ton test de connaissances.
-Seulement ça ?
-Ces pages contiennent des questions du niveau demandé avant de pouvoir aller à l'académie. Rappelle-moi ton âge s'il te plaît.
-J'ai sept ans et dans deux mois et quatre jours, huit.
Ce qui veut dire que tu devais étudier encore 8 ans, deux mois et quatre jours avant d'aller à l'académie.
-…Donc si ton niveau actuel est celui de dans huit ans, deux mois et quatre jours, alors tu seras considérée comme un génie et tu n'auras rien à étudier pendant ces huit ans, deux...
-Et ?
-Quoi donc ?
-Ça veut dire que je pourrais m'avancer et apprendre tout ce que je devrais connaître pour mes trois ans à l'académie. Que je pourrais développer des entreprises, gagner du pouvoir et de l'influence lors de réunions mondaines, fêtes, partie de thé et j'en passe.
-Oui mais c'est un peu tôt pour vous non ? Je veux dire monter une entreprise à votre âge...
-C'est en effet compliqué. C'est pour ça que je vais d'abord devoir trouver des personnes dignes de confiance.
-Que dites-vous de ça, je vous prêterai allégeance à la condition que vous ayez un score de neuf-cent et plus sur mille.
« Dit-il ça sérieusement ? Puis-je lui faire confiance ?»
Vous pouvez me faire confiance
Comment vous...
C'est ce que vous aviez l'aire de vous poser comme question.
…
-...
Valetta s'en alla. Elle entra dans le palais d'ivoire, traversa les différentes ailes qui la séparaient de la sienne puis arriva devant sa porte. Elle y trouva un garde. En fait, c'était un petit garçon avec une fine côte de maille et une épée. Il était brun, avait les yeux noisettes,une peau très clair il était était également très maigre.
-Peux-tu me dire ce que tu fais là monsieur le jeune garde ?
-Enchanté maîtresse, je m'appelle Valkyeron j'ai reçue pour ordre de vous protéger.
-Bonjour Valkyeron, sache que je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me protéger. Par contre j'ai besoin d'une ombre, quelqu'un qui effectuera divers missions.
-Alors je serai votre ombre.
-Alors suis-moi je vais te donner ta première mission quand Grey sera arrivé.
-Très bien.
Ils entrèrent dans le salon de l'aile à la pierre noire. Ils attendirent sept minutes avant d'entendre quelqu'un toquer à la porte.
-Maîtresse Valetta ? C'est Grey.
-Entre.
-Bien.
-Je vais commencer donc asseyez-vous.
-Oui.
-Bien.
-Je vais commencer. Tout d'abord je compte ouvrir plusieurs entreprises. On va commencer par une entreprise de joaillerie. Grey, tu vas aller à la vente aux enchères de la mine Nevrière.
-P-pardon ?! Mais elle ne produit plus rien depuis très longtemps !
-Si. Simplement, ils ne cherchent pas au bon endroit. En effet cette mine cache un étage du bas qui produit quelque chose de spéciale qui va beaucoup nous aider.
-Bien.
-Tu vas prendre avec toi trois-mille ezral.
-Seulement trois-mille ?
-Oui c'est plus qu'assez.
-Très bien.
;Une fois qu'on l'aura acquise, tu la mettra sous ton nom.
-Mais c'est la votre !
-Oui mais comme je suis mineure, ça va être compliqué d'agir librement si on me connaît avec ça. -Alors que toi, tu passeras presque inaperçue. De plus l'entreprise prend ton nom et tu en deviens le chef. C'est bien mais comme je suis ton ''chef'' il n'y aura pas de problème.
Le jeune homme sourit. Il n'avait jamais vu une enfant aussi intelligente et maligne.
-Très bien.
-Quant à toi, Valkyeron, tu vas aller au centre ville et étudier le terrain. Tu me raporteras également tous les faits de la famille Lanceurine.
-Bien maîtresse.
-Au fait, tout les deux, appelez-moi Valetta c'est vraiment embarrassent cette appellation.
Grey et Valkyeron se regardèrent et pouffèrent un rire avant de reprendre leur sérieux.
-Bien Valetta
Ils le dirent en même temps.
-Sur ce ! Je vais à la bibliothèque. Seule.
Ils se regardèrent à nouveau, cette fois-ci intrigués pourquoi avoir insisté sur le ''seule'' ?
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