prologue

Jacob, un garçon de neuf ans, vit une situation familiale traumatisante. Un soir, il se cache dans un placard et appelle la protection des enfants tandis que son père hurle dans la maison. Grâce à cet appel, les services de protection identifient l’adresse et se rendent sur place avec la police. Jacob est trouvé attaché à son lit, montrant des signes évidents de maltraitance. Les policiers le détachent et l’emmènent, tandis que moi, Manon, sa future tutrice, attends dans la voiture. Jacob est ensuite examiné par un médecin du centre de protection des enfants, révélant de nombreuses blessures.

La première nuit au centre est difficile pour Jacob. Terrifié, il ne parle pas et a du mal à dormir. Je l’assure qu’il est en sécurité et qu’il peut venir se coller à moi s’il en ressent le besoin. Les jours suivants, je l’emmène dans ma maison au village pour enfants. Jacob rencontre Mikael et David, mais reste silencieux et angoissé. Une nuit, il panique tellement qu’il fait pipi au lit. Je le rassure et le prend dans mes bras, malgré sa tétanisation et ses pleurs silencieux. Jacob commence doucement à s’ouvrir, mais les souvenirs et les peurs restent très présents.

À l’école, Jacob fait face à de nouveaux défis. Il est nerveux et a des accidents, se faisant pipi dessus par gêne et stress. Un groupe d’enfants l’embête dans les toilettes, le menaçant de pire s’il en parle. Jacob, toujours terrifié, reste silencieux sur ce sujet. J’en parle à la maîtresse pour essayer de trouver une solution.

Les nuits sont particulièrement difficiles pour Jacob. Il fait des cauchemars horribles et se réveille en hurlant, paniqué et ne me reconnaissant pas immédiatement. Lors d’une crise particulièrement intense, il se réfugie dans mes bras, tremblant et humide de sueur. Je le rassure et reste avec lui, mais la nuit est longue et éprouvante. Un matin, Jacob, confus et épuisé, me demande de l’adopter si ses parents finissent en prison. Ému, j’accepte et il commence à m’appeler "Maman", ce qui provoque des questionnements chez Mikael et David.

Les jours se suivent et Jacob commence à s’ouvrir un peu plus, mais il reste nerveux et angoissé, surtout après les mauvais traitements qu’il a subis. Une nuit, après une série de cauchemars, il me confie son désir de rester avec moi et exprime sa peur de ses parents. Je lui assure qu’il est en sécurité et que je serai toujours là pour lui.

Un jour, pour leur faire plaisir, je les emmène tous chez McDonald’s, mais plus tard, alors que je m’occupe de Jacob et de ses blessures, il panique en voyant la crème, ce qui me déchire le cœur. La nuit suivante est cauchemardesque, Jacob courant et hurlant dans la maison, frappant les murs, avant de finalement se jeter dans mes bras.

Malgré ces épreuves, Jacob fait des progrès. Il commence à parler davantage et montre des signes de confiance envers moi. Cependant, il reste un long chemin à parcourir. Chaque jour est un pas de plus vers la guérison, mais les cicatrices émotionnelles et physiques sont profondes.

Une nuit particulièrement difficile, Jacob se réveille, paniqué, et me rejoint dans mon lit. Il parle beaucoup, mais ses mots sont souvent incompréhensibles. Malgré tout, il commence à s’apaiser en ma présence. Son attachement grandit et il m’appelle "Maman", ce qui touche profondément mon cœur.

À l’école, Jacob continue de lutter avec ses angoisses. Il est fatigué et les journées sont éprouvantes, mais il trouve du réconfort dans notre relation. Un soir, il demande quelque chose de touchant pour son avenir : il veut que je l’adopte si ses parents finissent en prison. Ému, je lui promets que je serai toujours là pour lui, ce qui renforce notre lien.

Jacob est sur le chemin de la guérison, même si chaque jour apporte ses défis. Notre relation se renforce, et avec le temps, il commence à trouver un semblant de paix et de sécurité dans sa nouvelle vie.

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