Le lendemain matin, nous montons dans le bus qui nous amène au village pour enfants. Jacob reste silencieux tout au long du trajet, mais je continue de lui parler doucement pour le rassurer. Une fois arrivés, nous nous dirigeons vers la maison où je vais l'installer.
Je lui présente Mikael et David, deux autres enfants du village.
— Salut, Jacob, dit Mikael avec un sourire. Tu vas voir, tu vas te plaire ici.
Jacob reste silencieux, regardant ses pieds.
— Il est bête ou quoi ? Il sait pas parler ? lance David d'un ton moqueur.
Ces mots déclenchent une réaction violente chez Jacob. Il commence à taper une crise, renversant son lit dans un accès de rage et de désespoir. Je m'approche de lui avec précaution, parlant doucement mais fermement.
— Jacob, écoute-moi. Tout le monde ici est passé par des moments difficiles. Nous sommes là pour toi, tout va bien se passer.
Il se débat, refusant de se calmer. Je prends doucement ses poignets, essayant de le rassurer sans le forcer.
— Jacob, je suis là pour toi. Je te promets que ça va aller. Tu es en sécurité ici.
Il recule brusquement, encore effrayé et perturbé. Je prends une profonde inspiration, essayant de rester aussi calme que possible pour lui montrer qu'il n'a rien à craindre.
— Ce que tu ressens, c'est normal. C'est difficile maintenant, mais ça va s'améliorer. Je te le promets, dis-je doucement.
Je me tourne vers Mikael et David, leur faisant signe de sortir pour laisser Jacob se calmer.
— Mikael, David, vous pouvez aller jouer dehors un moment, s'il vous plaît ? Nous avons besoin de calme ici.
Une fois seuls, je continue de parler à Jacob d'une voix apaisante.
— Jacob, tu es dans un endroit sûr. Prends le temps qu'il te faut. Nous sommes là pour toi, et tu n'as rien à craindre.
Je m'assois à une distance respectueuse, lui laissant de l'espace pour qu'il puisse se sentir un peu plus en contrôle.
Le soir venu, nous nous asseyons à table pour dîner. Le menu du soir est des pâtes à la carbonara. Jacob mange en silence, mais je suis contente de voir qu'il accepte de manger un peu. Mikael et David essaient de l'inclure dans leurs discussions, mais Jacob reste fermé.
Après le dîner, il est l'heure d'aller au lit. Je guide les garçons vers leurs chambres.
— Allez, les garçons, il est temps de dormir. Bonne nuit, dis-je doucement en veillant à ce que chacun se sente à l'aise et en sécurité.
— Bonne nuit, répondent Mikael et David en chœur.
Je m'approche de Jacob, qui semble toujours un peu perdu et effrayé.
— Bonne nuit, Jacob. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis juste à côté. Tu es en sécurité ici, lui dis-je doucement.
Je m'assure qu'il est bien installé dans son lit et que tout est en ordre dans la chambre avant de me retirer. Avant de sortir, je jette un dernier coup d'œil pour m'assurer qu'il se sent rassuré.
— Dors bien, Jacob, murmurai-je en éteignant doucement la lumière.
Je quitte la chambre, espérant que la tranquillité de la nuit l'aidera à trouver un peu de paix et de repos. Je reste vigilante, prête à intervenir si Jacob se réveille ou a besoin de moi. Mon objectif est de lui offrir tout le soutien et la sécurité dont il a besoin pour commencer à se reconstruire
Pendant la nuit, je remarque sur la caméra de surveillance pour enfants que Jacob bouge beaucoup dans son sommeil. Mikael, qui dort dans la même chambre, se lève pour remettre la couverture sur Jacob, mais ce dernier n'aime pas ça et sursaute de peur. Je décide d'aller le voir pour le rassurer.
En entrant doucement dans la chambre, je m'approche de Jacob qui serre son doudou avec force. Je m'accroupis à côté de son lit et lui parle doucement.
— Jacob, c'est moi. Tout va bien. Tu es en sécurité ici.
Il me regarde avec des yeux encore remplis de peur, mais il semble un peu apaisé par ma présence.
— Je suis juste à côté si tu as besoin de moi, d'accord ? Essaie de te rendormir.
Je reste là, assise à côté de son lit, lui parlant doucement pour le rassurer.
— Tu n'as rien à craindre ici. Nous sommes tous là pour t'aider. Si tu as peur ou si tu te réveilles, n'hésite pas à me le dire.
Jacob se rallonge, toujours serrant son doudou contre lui. Je continue de parler doucement, des mots de réconfort et d'assurance, jusqu'à ce que je voie ses yeux se fermer lentement.
— Bonne nuit, Jacob. Dors bien, lui dis-je doucement.
Je reste encore quelques minutes pour m'assurer qu'il est bien endormi avant de me retirer doucement de la chambre, en espérant que le reste de la nuit sera plus paisible pour lui. Je garde l'œil sur la caméra, prête à intervenir à nouveau si nécessaire, déterminée à veiller sur lui et à lui offrir tout le soutien dont il a besoin pour se sentir en sécurité.
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