La nuit se passe mal. Jacob continue de montrer des signes de terreur malgré mes tentatives de le rassurer. En vérifiant les caméras de surveillance, je vois qu'il est toujours agité.
Je me dirige vers sa chambre, entrant doucement pour ne pas le surprendre davantage. Jacob est en sueur, tétanisé, et murmure encore le mot « peur ». Il semble complètement dépassé par ses émotions. Je vois qu'il n'a pas réussi à se calmer et que la couverture qu'il a sur lui semble lui causer plus de détresse.
manon:Jacob, je suis là, dis-je doucement en m’approchant de lui.
Il se redresse brusquement, les yeux écarquillés de peur, et pousse un cri étouffé en voyant la couverture. Il la pousse loin de lui avec une agitation visible.
manon:Non, pas la couverture ! Non, pas ça !, murmure-t-il avec une voix brisée par la terreur.
Je comprends que la couverture est devenue un symbole de sa peur. Je m’approche prudemment pour essayer de le calmer, en retirant la couverture de son champ de vision.
manon: D'accord, Jacob, pas de couverture. Je vais enlever la couverture, lui dis-je en retirant délicatement la couverture du lit.
Je m’assois doucement à côté de lui, en gardant une distance respectueuse pour ne pas l’envahir, et je lui parle d'une voix apaisante.
manon:Je suis désolée que la couverture te fasse peur. Tu es en sécurité ici. Je vais rester avec toi, d’accord ? On va traverser ça ensemble.
Jacob continue de trembler, et ses pleurs sont silencieux mais intenses. Je prends une grande respiration pour rester calme et continue à lui parler doucement.
manon:Tu peux me dire ce dont tu as besoin, Jacob. Je suis là pour toi, et on va essayer de trouver quelque chose qui te rendra plus à l’aise.
Je fais attention à créer une ambiance la plus réconfortante possible, en ajustant les veilleuses et en essayant de trouver un moyen de l’aider à se détendre. Parfois, il est difficile de trouver les bons mots, mais je reste à ses côtés, lui montrant qu'il n’est pas seul et que je suis là pour l’aider à surmonter sa peur.
Il est 3 heures du matin, et Jacob est toujours paniqué. Il est resté silencieux, incapable de parler malgré ses tentatives de le faire. Ses mains sont toujours devant son visage, et il est complètement pétrifié.
Je vois que la situation ne s'améliore pas, et je décide d'agir pour essayer de le calmer. Je m’approche lentement de lui et, d'une voix douce, lui propose de venir avec moi dans ma chambre pour discuter.
manon: Jacob, je pense qu'il serait bien de parler un peu. Viens avec moi dans ma chambre. Je veux que tu te sentes en sécurité, dis-je avec une douceur sincère.
Jacob semble encore plus effrayé à l’idée de se déplacer, comme s'il craignait que cela aggrave la situation. Cependant, il me suit, sans dire un mot, en gardant ses mains sur son visage.
Nous arrivons dans ma chambre, et je l’invite à s’asseoir sur le lit à côté de moi.
manon: Assieds-toi ici, sur le lit. Je veux que tu sois à l’aise. Je suis là pour toi, et tu n’as rien à craindre, lui dis-je en m’asseyant doucement à côté de lui.
Je prends une grande respiration pour rester calme et me tourner vers lui.
manon:Jacob, je suis là pour t'aider, pas pour te faire du mal. Je veux simplement comprendre ce qui te fait si peur et t'aider à te sentir mieux.
Je tends la main vers lui, doucement, en signe de réconfort. Je lui parle doucement, essayant de créer un environnement aussi rassurant que possible.
manon: Tu peux me dire ce que tu ressens. Si tu as besoin de rester silencieux ou de me montrer quelque chose, c'est d'accord. Nous allons prendre notre temps.
Jacob continue de trembler, mais il finit par s'asseoir sur le lit, bien que ses mains restent devant son visage. Je reste à ses côtés, lui offrant tout le soutien dont il a besoin.
manon: Nous allons rester ici autant qu'il le faut. Je suis ici pour toi, et je ne vais pas te laisser seul avec ta peur. Nous allons traverser ça ensemble.
Je passe doucement ma main sur son épaule en signe de réassurance, en espérant que la tranquillité de la chambre et mon soutien pourront l'aider à se détendre peu à peu.
Jacob pleure en silence, ses larmes coulant sans bruit. Voir sa détresse me brise le cœur. En le voyant dans cet état, je fais tout ce que je peux pour lui offrir du réconfort.
Il commence lentement à parler, sa voix tremblante et entrecoupée de sanglots.
manon: J’ai... j’ai peur... de ce que... ce qu'ils ont fait, murmure-t-il, sa voix brisée par la terreur.
Il met ses mains autour de moi, comme s’il cherchait à se protéger tout en se rapprochant de moi pour obtenir du soutien.
manon: Ils... ils me frappaient, dit-il en chuchotant, son corps secoué par des sanglots. Ils criaient tout le temps et... et me mettaient dans le placard. Je... je ne pouvais pas sortir.
Je le prends dans mes bras, en essayant de lui transmettre toute la chaleur et la sécurité possibles. Sa détresse est palpable, et je fais de mon mieux pour le rassurer.
manon: C’est bien de parler, Jacob. Je suis ici pour t’écouter, lui dis-je en caressant doucement son dos. Tu es en sécurité maintenant. Tu n’as plus à avoir peur.
Jacob continue de raconter des choses horribles, des souvenirs qui semblent encore vivants dans son esprit. Il parle des violences qu'il a subies, des cris, et des moments où il s'est senti complètement abandonné et désespéré.
manon:Ils... ils disaient que j’étais un problème, qu’ils ne voulaient pas de moi, dit-il en pleurant de plus en plus fort. J’étais tout seul, et... et je ne savais pas quoi faire.
Je le serre encore plus fort contre moi, en essayant de le calmer.
manon:Jacob, ce que tu as vécu était terrible, mais maintenant tu es en sécurité. Tu n’es plus seul, et personne ne te fera de mal ici. Je suis là pour toi, et nous allons traverser cela ensemble.
Je lui parle doucement, lui offrant des mots de réconfort tout en continuant à le tenir dans mes bras. Mon objectif est de lui montrer qu'il est dans un endroit sûr, loin de la peur et de la douleur qu'il a connues. Je suis prête à rester avec lui aussi longtemps qu'il en aura besoin, offrant un soutien constant pour l'aider à surmonter sa terreur.
Je vois que Jacob est encore très perturbé, et je sais qu'il a besoin de réconfort. Je lui parle doucement, essayant de lui offrir un sentiment de sécurité.
manon: Jacob, si tu veux, tu peux dormir avec moi ce soir pour te sentir plus rassuré, dis-je doucement. Tu peux te coller contre moi dans le lit si ça t’aide à te détendre et à essayer de t’endormir.
Il reste silencieux, mais je vois qu'il serre toujours son doudou, ce qui me dit qu'il cherche du réconfort.
manon: Tiens bien ton doudou, c'est bien. Je suis là avec toi, et tu peux te reposer en sachant que tu es en sécurité.
Je fais de la place sur le lit, en me décalant pour lui offrir de l’espace tout en restant proche.
manon: Jacob, c’est un grand pas que tu fais en venant ici, et je veux que tu saches que tu es très courageux. Il est normal de se sentir effrayé, mais je suis là pour toi, et tout ira bien.
Je l'invite à se glisser sous les draps à côté de moi. Je le laisse faire à son rythme, sans le presser, et je m’assure qu'il se sente aussi à l'aise que possible.
manon: Si tu veux te coller contre moi, tu peux le faire. Je suis là pour te protéger et te rassurer.
Je garde la voix douce et apaisante, en espérant qu’il se sentira suffisamment en sécurité pour essayer de s’endormir. Je passe une main réconfortante sur son épaule, en restant calme et patiente, attendant qu’il se sente prêt à se détendre.
Je continue à lui parler doucement, lui offrant des encouragements et des mots apaisants.
manon: Il est normal d’avoir peur après ce que tu as vécu, mais ici, tu es en sécurité. Je suis là pour toi, et je vais veiller sur toi pendant la nuit.
Jacob se colle contre moi, cherchant du réconfort dans la proximité. Il me regarde, ses yeux encore empreints de peur, mais il ne dit rien. Le contact physique semble lui apporter un peu de sécurité.
Je continue de lui parler doucement, lui murmurant des paroles rassurantes pour l’aider à se détendre.
manon: Tu es très courageux, Jacob. Tout ira bien ici, tu es en sécurité.
Je le garde contre moi, en veillant à ce qu’il soit bien installé et confortable. Je passe une main douce sur son dos, en lui offrant un soutien silencieux.
Peu à peu, ses yeux se ferment, et il commence à s’endormir. Son corps se détend légèrement, et il semble enfin trouver un peu de paix après une nuit aussi difficile.
Je reste là, immobile, veillant sur lui pendant qu'il s'endort. Mon objectif est de lui offrir toute la sécurité et la chaleur possibles pour qu'il puisse avoir une nuit de sommeil réparatrice.
***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***
8 épisodes mis à jour
Comments