Chapitre 10

- Où est-ce que nous allons ? Je demande alors que que je prend place côté passager dans sa Ferrari noire .

"Chez moi", répondit-il d'un ton nonchalant à ma question sur notre destination. Ma réaction fut immédiate, secouant la tête de manière catégorique. "Hors de questions", répliquai-je, sentant mon cœur battre un peu plus vite face à son assurance déconcertante.

Un léger rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il s'enfonce dans son siège, ses mains reposant négligemment sur le volant. Malgré son attitude détachée, ses yeux fixés sur ma cuisse dénudée trahissent une intensité brûlante. "Tu es ma voisine d'à côté, je te signale. Je ne pourrais rien te faire même si je le voulais", déclare-t-il, sa voix suave résonnant dans l'habitacle de la voiture.

Ses paroles résonnent en moi, mêlant provocation et tentation. Je sent un frisson me parcourir alors que je le défie du regard. "Ce n'est pas parce qu'on est voisin que tu ne risques pas de me faire du mal", répliquai-je, mes mots chargés d'une tension palpable entre nous.

- Tu peux descendre si tu veux Kimberly, au dernière nouvelle je n’es pas plaquer un revolver sur ta tête pour t’obliger à monter dans ma caisse.

Je me surprends à hésiter un instant, mais finis par me détendre et m'enfoncer dans mon siège, observant l'homme face à moi avec une pointe d'appréhension. Sa voix, empreinte d'une assurance déconcertante, résonne dans l'air chargé de tension.

"Tu aimes les sushis ?" lance-t-il, un sourire en coin ornant ses lèvres séduisantes.

Je fronce les sourcils, intriguée par sa question. "Non, pourquoi ?"

Il lève un sourcil, comme s'il était amusé par ma réponse. "C'est juste que toutes les filles avec qui je suis sorti adoraient ça."

Un sourire narquois se dessine sur mon visage. "Encore une chose qui prouve que tu ne m'auras jamais dans ton lit."

Il penche la tête sur le côté, ses yeux scrutant chaque détail de mon visage. "J'aime particulièrement les défis."

Je lève un sourcil, défiant. "Ah, donc je suis un défi pour toi ?"

Un rictus satisfait étire ses lèvres alors que ses yeux glissent sur mes lèvres. "Disons que j'ai un faible pour les fausses prudes."

Je plisse les yeux, déconcertée par son assurance. "Le rapport avec moi ?"

Son regard brûlant se pose sur moi, un sourire en coin toujours accroché à ses lèvres. "Hier soir, tu observais Jordan avec une curiosité malsaine. Tu n'avais pas l'air d'être cette prude que tu es actuellement."

Je fronce les sourcils, sentant la chaleur monter à mes joues. "Je ne les épiais pas !"

Il lâche un petit rire désinvolte. "Connerie."

Sa voix suave résonne dans l'habitacle de la voiture alors qu’il me lance son éternel regard arrogant et désinvolte qui me transperce, faisant naître en moi un mélange de fascination et d'irritation.

D'un mouvement nonchalant, il se penche vers moi dans son siège, provoquant en moi une réaction instinctive de retrait. Sa voix, teintée de séduction, résonne à mes oreilles avec une assurance déconcertante.

"Relaxe, j'allais juste mettre ta ceinture", lance-t-il d'un ton sexy et provocateur. Ses gestes sont fluides, empreints d'une confiance insolente qui m'agace autant qu'il m'attire.

Alors qu'il attache ma ceinture, son regard scrutateur ne quitte pas le mien, j’ai toujours du mal à croire qu’on peut séduire sans rien faire en particulier. Parce qu’il faut l’avouer,même si je ne l’aime pas particulièrement,il séduit carrément,il aurait pu faire facilement mouillé ma petite culotte si je n’étais pas amoureuse de son meilleur ami.

Une fois la ceinture attachée, il se rassied avec une aisance déconcertante, mettant le contact. Au moment où il est prêt à appuyer sur le levier de vitesse, sa main effleure ma cuisse, et je sais que c’est volontaire mais malgré tout un frisson électrique parcourt mon corps, me laissant déstabilisée. Je maudis mentalement ma réaction à son toucher, consciente de la dangerosité de cette attirance magnétique et interdite.

J'aime Jordan, mais je suis juste attiré sexuellement par son meilleur ami, me répétais-je intérieurement pour me donner bonne conscience.

- Pourquoi est-ce qu’on va chez toi ?

- Je vais me changer, et puis …

Il s'interrompt quelques instants, comme s'il cherchait ses mots, puis reprend sur le même ton :

- Tu voulais des conseils, non ?

Je laisse échapper un rire sarcastique en secouant la tête :

- Si j'avais besoin de conseils, je l’aurais demandé à quelqu'un d'autre que toi.

- Pourtant, c'est pour ça que tu me suis, lance-t-il, répondant à mon incrédulité et à mon air horrifié. Il faut que tu saches une chose sur Jordan.

- Laquelle ? demandai-je en l'observant avec intérêt.

- Il aime les filles expérimentées, et coincé comme tu es, ça ne m'étonnerait pas que tu prennes tes jambes à ton cou juste parce qu'il t'a roulé une pelle.

Je roule exagérément des yeux devant son commentaire désobligeant, affichant un sourire désinvolte. Il ne me connaît pas et je ne suis pas coincé comme il le prétend :

- Je ne suis ni prude ni coincé.

Il glousse en me regardant de haut en bas, un air nonchalant sur le visage :

- Dans ce cas, je suppose qu'il suffit de taper juste là où il faut pour faire sortir la tigresse qui sommeille en toi ?

Je perçois le sous-entendu, mais je feins l'ignorance et lui demande d'un ton énigmatique :

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Tu sais, tu as l'air d'avoir un bon fond...

- Oui, et alors ?

- Alors laisse-moi taper dedans.

Je manque de m'étouffer avec ma salive tant les mots sont violents, et il remarque très bien d’ailleurs mais son "je m'en foutisme" reste intact. Mon degré de perversité n'est définitivement pas à ce niveau.

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