Petite pause‼️ la première partie de cette chronique est terminée sous ses révélations de ce fameux jour de pluie. J’espère que vous vous êtes régalé 🫠. Je marque une petite pause avant de continuer la deuxième partie. Cette pause se constitue de trois petits chapitres sur le harcèlement en milieu scolaire et ce qu’il entraîne. Prenez des notes et partagez autour de vous.
Cette petite histoire s’intitule L’handicapé
CHAPITRE I : Solitude
Elle est belle, et à tout pour plaire. Ou du moins pour un sapiosexuel, mais pour le commun des mortels, elle est une anomalie. On l'appelait l'handicapé, en raison de son manque de formes généreuses, à la place, un QI de de génie. Oui on ne peut pas tout avoir dans la vie et elle en est la preuve vivante. Elle appliquait la règle du je m'en fous. Être je m'enfoutiste est bien mais jusqu'à quand ? Quand pourrons-nous redevenir comme avant ? S'intéresser à l'avis des autres pour évoluer. Car autrui est bénéfique à notre développement, un miroir où je peux voir une tache. Mais lorsque se miroir se déforme à ma simple vu, comment je peux voir mes côté disgracieux sans être complexé par sa courbure ?
Seule elle était, la solitude comme fidèle amie, et ses bonnes notes comme analgésiques. C'est fou comme certaines personnes sont facilement influençables. Personne ne veut traîner avec le bouffon du roi, pour ne pas qu'un jour le roi ne décide que tu ne prennes sa place.
Elle n'avait jamais eu de petit amie, a part un ami...ah oui, c'était son chien. Ces seuls amis étaient inertes, dénués de paroles, de ressenti et même de vision. C'était son matériel didactique. Toujours dans les bons et les pires moments de sa vie. Elle est fille unique et joui d'une certaines largesse financière. Mais même l'argent n'attire pas les hommes les plus mendiants à elle. Quelle problème souffre alors notre jeune et tendre fille ?
Les moqueries fusaient, la comparant à une planche à pain et parfois même à du contreplaqué. Certes elle était en manque des gènes codant pour ces formes mais elle était belle. Hélas la beauté sans forme ne ne dit plus rien de nos jours. Elle aurait eu du succès dans les années 70. Où la beauté était grâce et le beauty privilège une arme. Dommage elle est tombée en plein ère de l'aversion.
Son mur je m'enfoutiste la protégeait jouant le rôle d'un gilet pare-balles. Heureusement qu'elle en porte quotidiennement car elle serait morte depuis bien longtemps. Elle a mal mais ne le laisse pas transparaître. Même muni d'un gilet pare-balles on ressens toujours la douleur, il nous empêche juste d'y passer.
Seule à sa table, elle recevait toujours des bouts de papiers à l'heure où le professeur n'était à sa table. Elle ne les ouvrait plus d'ailleurs, car dedans, il n'y avait que des remarques sur son manque de formes.
Même les plus laids s'acharnaient maintenant sur elle de peur d'être la cible de prochaines moqueries. C'est le comble de l'absurde.
Ne parlons pas de la sortie des cours. Cette fois il s'agissait de toute l'école qui s'acharnait sur elle comme des lions sur un faon. C'est tellement pathétique. Malgré ça, elle n'en parlait pas à sa mère , lui disant que la vie à l'école était comme la mer. Parfois calme et parfois agité. Mais sa mer à elle se trouve sûrement dans le triangle des Bermudes.
La nuit venue, c'est l'heure pour elle de retirer son gilet pare-balles pour voir l'étendue des blessures sur son corps avant de tomber en sanglots jusqu'à ce que Morphée l'accueille au pays des songe.
C'était ça son quotidien, semblable au cycle d'une cellule mais qui n'allait pas tarder à être chamboulée.
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