Lorsque cette nouvelle m'était parvenue, j'ai ressenti une forte douleur m'envahir.
Tout d'un coup, j'étais abasourdie et ébahie, choquée et tromachoquée comme si j'étais dans un rêve.
Il m'a dit : désormais, t'es ma femme,ma propriété privée,ma chose,ma petite chienne.
Sur le coup, j'ai réalisé que ma liberté venait de se faire emprisonner, que j'étais à la merci de ce garçon et que personne n'avait l'intention de m'aider .Au contraire, j'étais leur gagne pain.
Moi, une fille si travailleuse, devenir une chienne ? jamais, c'est impossible,je veux être libre !
- Eh Miao, où t'es ?
- J'suis là, que veux tu ?
- Que tu accomplisses ton devoir de femme.
- Mais je....
- Tu quoi ?
écoute, j'suis ton mari,ton propriétaire,si je t'ordonne de le faire, tu viens et tu le fais, c'est tout.
- Moi, je ne suis pas une chose,un animal ok?
J'suis pas une machine donc calme toi.
- Toi,tu verras.
Mes notes commençaient à chuter et pour dire vrai, je n'avais pas trop le temps d'étudier, je passait mon temps à fuir la maison,
moi, qui avant avait du mal à le faire, il y a quelques années.
J'étais désespérée et confuse, je n'avais personne pour me libérer,mes parents ne décrochaient jamais leurs téléphones.
Je fuyait ce qui semblait être mon destin, mon chemin tracé.
Je fuyait par peur de voir ce que je devenais jour après jour.
Je fuyait de coin en coins, de quartier en quartiers.
La dépression, la honte,la solitude, la confusion, étaient mes bons amis.
Chaque fois que je rentrais à la maison, je voyais une fille dans le lit avec mon soit disant mari, j'étais abasourdie mais heureuse.
D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je rentrais, une minute après, je sortais et je revenais à une heure tardive.
Lorsque je sortais, j'allais au bord d'un lac pour essayer de trouver la solution que toute personne désespérée fini par prendre, le suicide.
Mais je n'y arrivais pas, pourquoi ?
je ne sais pas, peut être que c'était la peur de mourir, non c'était autre chose.
Je ne pouvais pas à ce moment, comprendre pourquoi je n'arrivais pas à le faire.
Quand je voyais les autres se suicider, pour moi, c'était si facile et rapide mais non, je me trompais sur toute la ligne.
Se donner la mort,décider de mettre fin à ses jours, décider de son heure suprême parce qu'on est à bout de souffle, surmené et qu'on ne peut pas souffler un seul mot, ça c'est tout sauf facile.
Quand tu souffres le martyre, quand t'es à côté de tes pompes, tu décides de couper les ponts, de dire"c'est le pompon !"je n'en peux plus, je veux mourir, en finir une bonne fois pour toute mais c'est vraiment bizarre parce que malgré ma douleur et ma forte envie de mourir, j'avais l'impression que même la mort me fuyait.
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