Je dois m'apprêter pour attendre l'inattendu !

Les mots me manquaient pour exprimer ce que j'ai ressenti en apprenant la nouvelle du retour de l'homme qui aurait pu être mon amour.

Mais l'heure n'était pas à se tourner les pouces,il fallait agir et tout mettre en place afin de ne pas paraître trop Zarbi aux yeux de Kagami, j'avais encore quelques semaines.

Avec l'argent que j'ai, je pourrais m'acheter des chaussures de de beaux habits.

AU MAGASIN :

- Bonjour mademoiselle, que puis je pour vous ?

- Je voudrais des chaussures cool, classiques pour le ménage et simples !

- Ok j'ai ce qu'il vous faut !

Empreintez juste le couloir qui est à gauche.

- Merci beaucoup pour votre aide !

Arrivée sur place :

Aaaaaaah elles sont vraiment belles et moins cher, à coup sûr, je vais bien en profiter.

Je ne sais pas si je vais me trouver dans une poudrière avec son arrivée mais bon pfff bref.

En parlant de poudrière, je ne sais pas ce qu'est devenu ce homme qui me harcelait et qui a gâché ma vie.

Mais qu'est-ce que je raconte, comme si j'en avais une.

C'est vrai qu'en ce moment, je suis à côté de mes pompes mais pas question de redevenir une souillon.

Aaaaaaah toutes ces idées m'empêchent de choisir de bonnes paires....

- Holla senorita,podeis ayudarme ?fit une voix qui enleva rapidement Miao dans ces pensées inimaginable.

- Hein mais qu'est ce que vous avez monsieur?

- Aaaaaaah Dieu merci vous comprenez le français, j'ai découvert par hasard le pot aux roses d'une affaire de trafic de drogue dans une école et maintenant,des gens veulent avancer mon heure suprême, expliqua l'homme à bout de souffle, ils sont juste en face de nous de l'autre côté de l'étale.

- Attendez je vais voir.... fait Miao en marchant rapidement.

je suis sûr que c'est une blague....

- Eh ben vous n'avez pas encore trouvé ce qu'il vous faut ? demanda la caissière.

- Non je....

- Vous n'avez pas d'argent n'est ce pas ?cria-t-elle.

- Attendez mais qu'est-ce qui vous arrive ?

J'ai bien de l'argent, regardez dans mon portefeuille ! fit Miao à toute pompe, en donnant son portefeuille à la caissière.

- Eh bien ! dit la caissière en se bidonnant.

- Pourquoi vous riez ?demanda Miao

- Regardez vous même,il y a rien dedans à part des feuilles de papier ! , regardez continua la caissière en jettant le portefeuille devant Miao.

- Mais vous bluffez ou quoi ? cria Miao

- Écoutez mademoiselle, je ne suis pas une bigleuse fit la jeune femme.

- Mais... je vous fiche mon billet que j'avais de l'argent là, je sais pas...je...je ne comprends rien dit Miao toute baba.

- Bof , vous pouvez raconter tous les bobards que vous voulez dit la caissière.

Ne croyez pas que vous allez pouvoir vous en tirer comme ça souillon.

- Écoutez mademoiselle, je peux tout vous expliquer, je suis rentrée ici avec 50.000franc.

J'étais en train d'essayer de trouver une paire quand un homme m'a bousculé en parlant de l'espagnol, je lui ai demandé ce qu'il avait et il m'a répondu qu'il était poursuivi par des trafiquants car il les avait entendu parler d'une affaire de drogue.

J'ai donc pris le couloir pour aller voir ces soit disant trafiquants quand vous m'avez interpellée !

Attendez, c'est lui...cria Miao

- C'est lui qui a fait quoi ? demanda la caissière qui buvait les paroles de Miao.

- C'est lui qui m'a volé mon argent cria Miao.

- Regardez tout le monde vous regarde avec étonnement dit la caissière en mettant ainsi Miao en boite.

- Écoutez ça me fait un effet de surprise fit Miao hors d'elle, croyez moi je ne suis pas une voleuse.

- C'est quoi cette attitude boiteuse ? demanda la caissière.

- Ce ne sont pas des boniment je vous l'assure fait encore Miao avec un visage baigné de larme.

- Allez raconter ça au patron réplique la caissière toujours indifférente.

Ooh mon Dieu mais quelle horreur ?

J'ai tellement honte.....

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