Chapitre 1:le passé

Je n'avais que 5 ans quand mon père décida de nous abandonné ma mère et moi.

Nous vivions à Tokyo avant leur séparation mais après nous sommes allées vivre à Osaka dans un petit appartement.

Ma mère était devenu alcoolique, elle se défoulait sur moi en me disant que c'est à cause de moi que mon père nous a abandonnés.

Elle me frappait tout le temps. Je n'avais pas d'amis, le profs faisait comme si il ne voyait pas mes blessures. Je n'avais personne pour m'aider ou demander de l'aide, j'étais toute seule dans ce monde.

Un soir de neige ma mère m'avait frappée à mort et je m'étais enfuie dans le le froid pieds nus, sans manteau ni gants. Tout ce que je voulais ce soir là c'était mourir, mourir pour mettre fin à cette existence qui n'en valait pas la peine, où je n'avais pas ma place.

Cette nuit là j'étais entré dans un bâtiment et j'entendis des murmures. C'était des hommes qui étaient en train de discuter. La porte était à moitié fermé j'ai donc jeté un coup d'œil par curiosité dans l'espace entre ouverte de la porte et là j'ai vu... un cadavre couché sur une table et les hommes avaient des espèces de sciseaux et de scalpels et le corps était ouvert couvert de sang, c'était l'horreur, j'avais envie de vomir.

Les hommes de la pièce m'avaient repéré et m'avaient emmené dans cette pièce où ce cadavre baignait dans son sang.

Un des hommes a dit: " qu'est-ce qu'on fait de cette enfant ?

Un autre avait répondu : " on ne peut pas laisser quelqu'un savoir ce qu'on fait et les enfants ça parlent beaucoup. Nous devons la tuer comme ça on pourra récupérer ces organes pour nous faire encore plus de frics".

C'était là que j'avais compris que j'allais me faire tuer, pour je ne sais quelle raison je n'étais pas du tout effrayée à ce moment là, sûrement parce que j'étais au bord du désespoir et que j'allais enfin mourir pour laisser cette souffrance derrière moi. C'était ce que je pensais à ce moment là.

Pour je ne sais quelle raison je ne pouvais pas détacher mes yeux du cadavre, je trouvais ça fascinant, je pensais à la manière dont j'allais me faire découper comme ce cadavre.

Soudain un homme m'attrapa par le cou et essayait de m'étrangler, à ma grande surprise j'avais sourit, j'avais sourit en pensant que l'heure était venu pour moi de quitter ce monde.

Petit à petit je commençais à avoir du mal à respirer et petit à petit je voyais une sorte de trou noir c'était comme la porte des enfers et à ma grande surprise j'ai aimé cette sensation, la sensation de n'être qu'à un fil qui nous retient de la porte de la mort et que c'est ce même fil qui peut se rompre à tout moment.

C'est alors que petit à petit cette sensation disparu et là j'ai vu que je m'éloignais petit à petit aussi de la porte de la mort et du trou noir : l'homme n'avait plus sa main au tour de mon cou.

Il m'a dit :

- je vois que tu n'as pas peur de la mort , les enfants de ton âge auraient sans doute commencer à chialer ou essayer de s'enfuir à la seconde où ils avaient compris qu'ils allaient mourir , mais toi tu n'as pas émis un seul cri et tu ne sembles pas effrayé non plus. Tu as dans le ventre dis donc !

Et moi j'ai répondu en essayant de respirer et en sanglotant :

- pourquoi ? pourquoi vous vous êtes arrêté en si bon chemin ? J'allais enfin quitté ce monde qui ne veut pas de moi , où je n'ai pas ma place , alors pourquoi ?

- Alors comme ça tu veux mourir , gâcher ta vie qui ne fait que commencer , tu as du traverser bien des difficultés pour arriver à penser comme ça gamine.

Tu sais quoi je ne vais pas te tuer , tu n'en vaux pas la peine. Écoute gamine tu n'as pas ta "place" dans ce monde alors essaies de en créer une toi même .

La vie n'est pas facile alors bats-toi si tu veux obtenir quelque chose dans cette vie , n'attend pas que les autres décident de ta vie , crée ton propre chemin. Ne vis pas au jour le jour mis dis toi que chaque jour est un combat pour arriver vers ton objectif et pour cela tu dois te fixer un objectif. Regardes où j'en suis moi , *soupir* pourquoi je dis quelque chose comme ça à une gamine , elle ne comprends rien de toute façon. Allez file maintenant.

C'est ce qu'il m'a dit ce jour là, un homme qui vendait des organes de cadavres. Mais ce jour là, ce jour là comme il me l'avait dit j'avais décidé de me fixer un objectif : trouver ma place car mon existence n'était pas une erreur.

Je devais survivre pour réaliser cet objectif. La survie. Ce jour là a été le jour le plus marquant de mon enfance, ce jour là j'avais compris que je ne devais pas attendre que quelqu'un vienne m'aider mais que je devais m'aider moi-même. Ce jour là j'avais 10 ans.

Des années ont passé et ma mère n'avait pas arrêté de me frapper , au contraire ça avait empiré. Des années ont passé , j'ai travaillé dur à l'école , j'étais toujours la meilleure élève de ma classe, de ma promotion.

Tout le monde voyait ma mère comme la mère qui donnait une bonne éducation à son enfant.

À l'âge de 12 ans ma mère s'était trouvé un homme riche et s'était mariée. Nous avons déménagé à Tokyo pour une grande maison. Elle menait la vie parfaite dont elle rêvait.

Deux ans avaient passé et j'avais 14 ans et j'étais en dernière année de collège. Je rentrais de l'école et mon beau-père m'avait violée. Je n'avais rien pu faire pour me défendre.

Quelques semaines après la mère l'avaitdécouvert et elle m'avait dit : " est-ce que tu veux détruire la vie que j'ai travaillé si dur pour avoir , hein?

C'était ce que ma mère m'avait dit. Après nous avions fait comme s'il ne s'était rien passé, jouant à la famille parfaite.

2 mois après, il avait voulu me violer à nouveau. Nous étions que tout les deux dans le salon. Il me jeta sur le canapé.

" cette fois ne le laisse pas faire" , c'était ce que je me disais dans ma tête alors je saisis un vase qui était sur un tabouret près du canapé et lui frappa à lui frappa à la tête. Il était par terre , si impuissant allongé sur le sol moitié assommé.

Je me sentais si vivante , bien dans ma peau , que je revivais une seconde fois et le pire arriva .

J'avais continué à le tabasser à la tête avec le vase et bientôt il y avait du sang qui coulait comme une une rivière. Ma main était couverte de sang , des éclaboussures sur le visage, je me sentais vivante ,si vivante.

Après cette phase , j'avais pris peur , peur de ce que je venais de faire , peur de moi-même qui venait de tuer quelqu'un de sang froid. Je me dégoûtais, je me disais que cette personne n'étais pas moi pour me rassurer, en vain. Je décida donc d'appeler la police , ils sont venus et m'ont emmené au commissariat.

J'ai tout raconté : mon enfance, mon viol etc.

Ils ont appelé ma mère qui elle avait dit pourquoi je n'avais pas laisser ce connard me violée à nouveau.

J'avais été emmené devant les tribunaux où ma mère et moi on a été condamnée.

Moi: j'ai dû aller dans une maison de correction pour 2 ans pour meurtre mais en même temps je suivais des thérapies pour mes problèmes psychologiques.

Ma mère : elle a été en prison pour maltraitance pour 2 ans et suivait aussi des thérapies pour problèmes psychologiques.

Pendant ces deux ans de "prison" à me faire soigner , j'avais appris à me battre et j'avais suivie des cours pour ma scolarité et j'avais obtenu le niveau pour aller au lycée une fois sortie.

J'allais avoir 17 ans , sortie de prison , j'avais voulu vivre toute seule mais la protection des mineurs voulais garder une œil sur moi . Je devais toujours suivre une thérapie même sortie de prison.

Maintenant j'allais affronter la vie et me créer une place dans ce monde pourri.

À suivre

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