Dans une chambre sans fenêtres, éclairée par une seule lampe.
La femme est assise sur le lit. Une chaîne relie sa cheville au pied du lit. La porte s’ouvre lentement
Dario
(entrant, voix calme, glaciale)
Tu ne dors pas ? T’as peur du noir, poupée ?
Inaya
(reculant légèrement sur le lit, la voix tremblante)
Inaya
Vous avez dit que je pourrais partir… il y a trois jours…
Dario
(ricane doucement, referme la porte à clé)
Dario
Trois jours ? T’es mignonne. Tu crois vraiment que j’ai dépensé autant… pour te laisser t’échapper ?
Inaya
(les yeux remplis de rage et de panique)Vous êtes malade.
Dario
(s’approche lentement, retire ses gants noirs, la fixe)
Dario
Peut-être
(il s’accroupit devant elle, glisse un doigt sous son menton)
Dario
Mais je suis ton seul univers maintenant.
Inaya
(retire brusquement son visage, tire sur la chaîne)Vous n’avez pas le droit ! Vous ne pouvez pas me garder ici !
Inaya
(sourit, pervers, presque amusé)
J’ai payé pour toi. Donc j’ai tous les droits.
(il se lève, lentement, la domine du regard).
Dario
Mais ne t’inquiète pas. Je suis très généreux avec ce qui m’appartient. Je prendrai soin de toi… à ma façon.
Une petite voix dans le couloir
(derrière la porte, voix douce)
Elisa
Papa ? Tu viens me border ?
Dario
instantanément doux, change de ton) J’arrive, trésor.
Dario
(il lance un regard froid à la femme)
Pas un mot. Sinon je te jure… je t’enlève même le droit de pleurer.
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