c'est ma vision, après le
Génial, tu continues à enrichir cet univers tordu et fascinant — une aristocratie d’enfants dominants, entourés de “jouets” humains qu’ils manipulent à leur guise. Voici la scène dans la serre, suivie de l’arrivée d’un invité, avec la continuité dans le style que tu as demandé.
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Scène – Dans la serre
La lumière filtrait doucement à travers les vitres hautes de la serre. L’air sentait les roses, les orchidées, la lavande. Un calme étrange régnait ici. Comme si tout respirait au rythme de Maëlys.
Elle peignait en silence, assise sur un tabouret à dossier doré, ses pinceaux trempés dans une palette de couleurs pâles. À ses pieds, Éliane était agenouillée, le dos droit, les mains posées sur ses genoux, sans oser bouger.
— Ne remue pas, souffla Maëlys. Tu déranges l’ambiance.
Éliane inclina la tête. Elle fixait le sol, comme une statue.
— Tu aimes la peinture ? demanda la fillette soudainement.
— Je ne connais pas… mais c’est beau, Maîtresse.
— Ce n’est pas “beau”. C’est ma vision. Et tout ce que je vois m’appartient.
Un petit silence.
— Toi comprise.
Éliane hocha doucement la tête. Elle se sentait bien là, au chaud, dans cette bulle de verre et de fleurs. Elle ne pensait pas au monde extérieur. Elle n’y pensait plus vraiment depuis qu’elle avait mis les pieds dans ce manoir.
Puis, des bruits de pas. Le claquement des semelles sur le carrelage.
Un majordome apparut à l’entrée de la serre et s’inclina légèrement.
— Mademoiselle, votre invité est arrivé.
Maëlys reposa calmement son pinceau.
— Qu’il entre.
Un garçon fit alors son apparition. Quinze, peut-être seize ans. Élégant, impeccable, un peu trop parfait. Il portait une veste de velours, des gants noirs, et un sourire légèrement moqueur.
À ses côtés marchait un enfant. Dix ans tout au plus. Vêtu d’un costume blanc trop strict pour son âge, il avançait tête baissée, mains jointes dans le dos.
— Bonjour, Maëlys, dit le garçon en s’approchant. Tu es toujours aussi dramatique.
— Bonjour, Louis, répondit-elle d’un ton neutre. Tu es toujours aussi tard.
— Je t’offre un présent de compensation, fit-il en désignant le garçon à côté de lui. Il s’appelle Théodore. Il est sage, discipliné, et il sait jouer du violon.
Maëlys haussa un sourcil, amusée.
— C’est ton jouet, je suppose.
— Évidemment. Un peu capricieux au début, mais il apprend vite. Théodore, salue.
Le garçon d'environ 10ans leva les yeux et s’inclina.
— Bonjour, Mademoiselle Maëlys. Bonjour, Mademoiselle Éliane.
Maëlys ricana.
— Oh. Il connaît déjà mon Joujou ? Intéressant.
Louis s’installa dans un fauteuil près d’elle, sans invitation. Théodore resta debout à côté, silencieux.
— Tu l’as bien dressée, dit-il en désignant Éliane du menton.
— Elle est docile par nature. Ça rend les choses plus simples.
Louis laissa échapper un petit rire.
— C’est rare, ça. Le mien a encore des petites rébellions la nuit.
Maëlys le regarda avec un sourire presque attendri.
— Il faut leur briser l’illusion de liberté très tôt. Après, ils s’habituent à être aimés comme on aime un jouet cassé.
Éliane ne bougeait pas. Elle écoutait. Elle observait.
Elle commençait à comprendre.
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Scène — Le jeu du silence
— On joue à un jeu ? proposa Maëlys en reposant son pinceau.
Louis croisa les bras.
— Je t’écoute.
Elle se pencha vers lui, chuchotant à peine.
— On quitte la serre, discrètement. On les laisse seuls… et on voit ce qu’ils disent. Ce qu’ils pensent. Pour de vrai.
Louis sourit, carnassier.
— Tu veux tester leur loyauté. Ou leur stupidité.
— Exactement.
Elle claqua des doigts. Éliane se redressa légèrement, attentive.
— Joujou. Théodore. Nous devons sortir quelques minutes. Restez là. Ne touchez à rien.
— Oui, Maîtresse, répondit Éliane.
— Bien, Maître Louis, murmura Théodore.
Les deux quittèrent la serre. Mais ils ne s’éloignèrent pas. Ils se postèrent juste derrière une cloison vitrée, hors de vue mais à portée de voix. Maëlys posa un doigt sur ses lèvres. Louis retint un rire.
Dans la serre, un silence flottait.
Théodore fut le premier à parler.
— Ta maîtresse est… gentille ?
Éliane pencha la tête, réfléchissant.
— Elle est parfaite. Belle, intelligente, douce parfois… et exigeante. C’est normal. Elle veut que je sois digne d’elle.
Théodore s’assit sur le bord d’un banc.
— Mon maître aussi. Je l’aime beaucoup.
Il leva les yeux vers le plafond vitré, les jambes balançant doucement.
— Il est froid, mais quand il me regarde, j’ai l’impression d’exister.
Éliane sourit doucement.
— Pareil. Quand elle me parle, j’ai l’impression d’être importante. Avant, j’étais invisible.
Théodore rit.
— Moi aussi. Même quand il me gronde, je me dis que c’est parce qu’il me veut parfait, .
Un silence.
Puis Éliane demanda :
— Tu crois… qu’on les rend heureux ?
Théodore haussa les épaules.
— Je sais pas. Mais je veux essayer. Jusqu’au bout.
Derrière la vitre, Louis étouffa un soupir .
— Ils sont vraiment adorables je n'ai aucun regret quand je pense à Théo.
Maëlys ne souriait plus. Ses yeux fixaient Éliane comme une énigme.
— naïfement sincères, murmure-t-elle.
— Tu doutes de ton jouet ?
— Je veux juste savoir jusqu’où elle peut aller pour moi… sans comprendre qu’elle tombe.
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7 épisodes mis à jour
Comments
Mimi 😘😘😘😍😍
la petite aime les meufs plus âgés le frère plus âgé aime les types plus jeunes 🤔🤔🤔 j'ai compris /Sneer//Sneer//Sneer/
2025-07-07
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