Chapitre 5

Le jour j arriva. C’était d’un bon matin que les invités arrivèrent dans leur magnifique carrosse. Le personnel leur avait réservé un accueil digne de ce nom. Les membres de la famille de Spès étaient vraiment des gens prestigieux. Rien qu’avec leurs postures, Nirla avait compris qu’ils n’étaient pas du même monde.

Sophie s’avança , leur faisait la révérence.

-Bienvenue au domaine Gaétanie. J’espère que vous avez passé un bon voyage.

-Bon voyage? S’esclaffa une femme parée de perle et d’une magnifique robe de soie. Il nous fallait cinq jours au lieu de deux. Certaines routes étaient complètement bloqués. Nous avons dû passé par des routes plus insolites les unes des autres.

-Maéla, ne t’énerve pas. Au moins nous sommes arrivés à destination ma chère.

Elle souffla un juron de mécontentement. Clairement pas dans son sang. Mais des petits gloussements se faisaient entendre. Nirla dirigeait ses yeux vers le carrosse. Elle vit une petite fille assise sur le siège moelleux. Elle était plus petite que Nirla. Elle pleurait en tenant ses pieds. Avec sa petite voix elle murmura.

-Hff, Ma… hff, Madame. Madame Maéla. J’ai mal.

- Qu’est-ce qu’elle a encore cette petite ! S’écria la dame.

- Maintenant…que nous somme arrivés, je peux enlever mes chaussures?

La femme arqua un sourcil.

-Tu les enlèveras lorsque tu auras saluée le duc et la duchesse. Je compte préserver un peu de ma réputation. Je n’imagine même pas la réaction du duc quand il verra ma fille telle une dépareillée.

- Mais j’ai mal! Supplia la petite fille.

- Anita ne me fait pas parler d’avantage! Et par pitié! Descendez de cette calèche!

Le compte vivement interpellé, attrape la mains de la femme et la caresse pour l’apaiser.

-Ma chérie, je crois que tu es un peu trop sévère avec Anita.

-Sévère? Vous trouvez cela sévère! Si seulement vous saviez comment l’on m’a éduqué. Au contraire, je vous trouve trop doux par rapport à cette jeune fille.

- Oui je vous comprends. Mais ne serait-ce pas mieux de…

-Ah! Grégor, je vous en prie! Ne me faite pas la morale. Vous savez que j’ai horreur de ça .

- Très bien. Le compte se tourna vers la petite Anita. Attends encore un peu. Quand tu auras salué tes cousins tu pourra enlever ces chaussures.

La petite fille acquiesça timidement de la tête.

Sophie claqua des doigts et deux majordomes s’approchèrent et prirent les valises. Sophie d’une voix aiguë disa:

-Venez, je vais vous accompagnée jusqu’à votre résidence.

Ainsi ils suivirent Sophie avec élégance.

Après ça tout le monde reprirent leurs tâches. La journée passa vite. Nirla ne croisa pas un seul des invités depuis ce matin. Elle se disait que c’était mieux ainsi. La nuit venue, Nirla se rendit à sa chambre. Lorsque tout à coup, elle vit une ombre. Elle prit peur, et cria.

-Arrête, tu vas réveiller tout le monde. Disait une voix détaché.

Léonit sortit de l’ombre. Il avait à la main des friandises dont il se délectait avec un sourire.

- Maître Leonit! Vous m’avez fait peur!

- Peur?

-Oui!

- Je trouve que es un peu trop excessive. Je me baladais tout simplement.

-Mais pourquoi ne voulez-vous pas vous balader le jour? Disa Nirla sur un ton agacé.

- La nuit, c’est plus paisible.

- Alors maître Léonit, j’aimerais que vous cessiez d’effrayer la pauvre fille que je suis lors de vos promenades nocturnes. Sur ce Nirla entra dans sa chambre, ne laissant aucune chance à Léonit de répliquer.

Nirla alla se coucher, en espérant qu’il comprenne.

Le lendemain, pendant que la petite fille frottait le sol des escaliers quelqu’un cria:

- le courrier! Le courrier est arrivé!

En entendant ça, Nila se depechat de terminer le plus rapide qu’elle peut. Le courrier qu’elle attendait depuis sa venue au duché. Elle allait recevoir les premières lettres de ses parents.

Elle avait hâte de découvrir ce qu’ils ont pu lui écrire. Quand elle eut fini sa tâche, elle se rua vers l’extérieur. Elle vit tout un groupe de personne rassemblé sous le chêne. Le coursier clairement fatigué de son chemin se reposait sous l’ombre pendant que les autres fouillaient dans sa valise pour en retirer leurs lettres. Mais Nirla trouvait ça étrange, puisque la majorité du personnel ne savent pas lire.

- ouah! S’excita Beckie. J’ai reçu une lettre de ma sœur. Crochetta? Tu peux la lire pour moi. Lui demanda-t- elle , alors que crochetta était entourée de gens qui lui demandait la même chose.

Quand il n’eut presque personne autour de la valise, Nirla se pencha et fouilla, mais elle ne trouva pas de lettre à son nom. Elle se demandait si quelqu’un l’avait pris par erreur. Elle demanda aux autres, mais il s’avère juste qu’elle n’avait pas reçu de lettre. Cela la mis dans une profonde déception.

Elle retourna à ses tâches. Pendant qu’elle franchissait le jardin, elle entendit des sanglots.

Elle s’approchât du bruit doucement. Elle assise par terre, une petite fille, la tête contre ses genoux, les bras croisés.

-Bonjour. Disa Nirla à voix basse.

La petite fille leva la tête et resta figée.

-Mademoiselle Anita? Que faites-vous là?

La petite fille pris ses jambes à son cou et partie comme s’il elle était attaquée.

Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver? Nirla ne comprenait pas les agissements de ces riches. Il y avait un qui se baladait la nuit comme un fantôme, une autre qui court dès qu’on l’a remarque. Elle qui espérait ne pas rencontrer ces gens de haut rang.

La journée passa sans problème jusqu’au dîner. On ordonna à Nirla d’aller porter la nourriture dans la chambre des invités. Quand elle arriva, la porte s’ouvrît instantanément. Pitz sorti immédiatement.

- oh! Nirla ? Tu tombes à pic. J’en peux plus de cette fille! Elle m’énerve! Elle m’envoie des coups de pieds, des coups de poing. Argh!

- Pitz? Comment ça?

Nirla entra dans la chambre, elle trouva Anita entrain de rouler par terre. Dès que la petite fille remarqua Nirla, elle pleura.

-La comptesse ne pouvait plus la supporter. Et il avait moi, qui marchait tranquillement sans demander rien à personne, elle m’ordonna de m’occuper de celle-là.

Nirla jeta un coup d’œil à la pièce. Des drads aux sols, l’armoire ouverte, les vases brisées, les tableaux déchirés. C’est un vacarme.

-Occupes toi en, mouton noir.

- Et, tu me donneras quoi en compensation?

- Peu importe, tu le sauras plus tard. Moi j’y vais.

- Tu as intérêt à me donner dix pièces de bronzes.

Pitz s’en alla en lui souhaitant bonne chance.

Maintenant, Nirla se retrouva seule avec la petite Anita. Cette dernière commença à crier, à se frapper violemment par terre. Nirla tenta tant bien que de mal à la calmer, mais rien n’y fait.

- Je veux Léonit! Tout de suite! Léonit! Maman! Je veux ma maman!

- Vous voulez que j’appelle la comptesse?

-Non pas cette sorcière! Je veux ma maman!

-La comptesse n’est pas vôtre mère? Où est donc votre vrai mère?

Des larmes coulaient le long des joues d’Anita. Nirla voulait lui caresser les cheveux, mais Anita balaya le bras de Nirla du revers de la main.

Nirla se sentait mal pour Anita. Personne ne semblait se préoccuper d’elle.

Quand Anita ne pouvait pleurer d’avantage, Nirla pris la parole.

-Moi aussi, je veux ma maman tu sais. Elle est loin de moi et je ne peux rien y faire.

Anita la regarda fixement, les yeux rouges.

-Toi aussi tu as une maman?

-Oui.

Nirla alla s’asseoir dans un coin.

-Veux-tu que je te raconte une histoire?

Anita s’essuyât les joues.

- Oui. Disait-elle dans un chuchotement.

-Très bien. Cette histoire, c’était il n’y a pas très longtemps de cela.

La pièce se plongea dans un silence. Nirla inspira un grand coup, puis commença.

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