Chapitre 4

Après une semaine, Nirla pouvait un peu mieux se repérer dans le manoir.

Elle finit par s’adapter à sa nouvelle vie dans le domaine des Gaétanies. Le Samedi et le Dimanche étaient des jours relaxant pour le personnel. Surtout pour la petite. Au fil du temps, elle finit par s’habituer au faite que les gens l’appelaient mouton noir. Ses journées s’imprégnaient en elle. Elle commençait à avoir sa place dans cet endroit. Elle ne s’y sentait plus étrangère. Nirla aimait passer du temps dans les jardins, discuter avec les majordomes et les cuisiniers, sympathiser avec les servantes. Finalement son quotidien n’était pas si difficile que ça.

-Ah! Le Soleil est si chaud dehors! Rala Pitz. Je crois que quand j’irai au marché, je m’achèterai un éventail.

-Arrête de de te plaindre Pitz. Disa Crochetta.

- Je ne me plains pas ! Je dis juste que Le Soleil est trop chaud.

Sophie qui n’était pas loin regarda Pitz de travers.

- Tu dis ça parce que tu n’as pas envie d’aller nettoyer l’équipement des maîtres. En gros, tu ne veux pas travailler.

-Non ! Pas du tout! Rétorqua Pitz.

- Nous te connaissons tous, ne fait pas semblant. Ajouta crochetta.

Pitz prit un air triste.

- Pitié! Que quelqu’un prenne ma place. Par pitié. Je vous revaudrai ça. Promis.

Sophie lui répondit :

- Pitz, nous ne sommes pas dupe. Comme si tu allais tenir ta promesse.

- Je vous en prie!

Mais personne ne lui répondait. Personne ne voulait nettoyer l’équipement et encore moins sous la chaleur. Pitz voyant que tout le monde fuyait son regard, elle aperçu Nirla assise à côté de crochetta en train d’éplucher des pommes de terres. Pitz attendit que Nirla soit seule au milieu de la journée et s’approcha d’elle.

- Ma belle mouton noir , j’ai quelque chose à te dire…

- Non! Lui repondit Nirla.

- Je ne t’ai pas dit ce j’avais à dire que tu me…

- J’ai dit non! Je n’irai pas dehors pour faire ton travail à toi! Disait- elle sans même la regarder.

- Je vois. Je promets de faire ce que tu veux après ça. Promis! En plus je ne me sens pas bien. Si le travail ne se réalise pas les maîtres finiront par être en colère.

- Les maîtres? Chuchota Nirla.

-Oui.

Nirla avait bien compris que ces maîtres c’étaient les fils du duc. Le personnel les appelle maître. Elle était intrigué par eux. Surtout par le plus jeune. Il s’appelait Léonit. Depuis son premier jour de travail , Nirla ne cessait de le croiser la nuit dans l’allée, près de sa chambre. À chaque fois, elle le saluait et il la saluait en retour. Elle se demandait pourquoi il déambulait la nuit. Et surtout elle voulait le regarder de plus près.

- D’accord. Mais n’oublie pas ta promesse!

-Ne t’inquiète pas, je n’oublierai pas.

Pitz repartit en sautillant. Nirla était déconcertée par son attitude. Quand le moment fut venu d’aller nettoyer les équipements, elle entendit des chocs métalliques. Ils étaient répétés. Elle se dirigeait vers le bruit. Elle vit trois garçons. C’était les maîtres. Ils s’entraînaient à l’épée. Un monsieur qui semblaient avoir la quarantaine. C’était sûrement leur professeur. Il avait une mine sévère. Il observait ses apprentis, les jugeait lorsqu’ils faisaient une erreur et les faisait recommencer.

- Léonard, si tu perdais un peu de poids , ça t’aiderait un petit peu plus.

- Professeur Montgomery, ne soyez pas aussi dur avec lui. Après tout, ce n’est pas de sa faute s’il grignote autant. Ricana le plus âgé.

- La ferme Néopole! Répliqua Léonard.

-Ça suffit! Arrêter d’être déconcentrés tous les deux! Léonard prend exemple sur Léonit. Il ne prend jamais part à vos bêtises et reste sérieux. Là où vous deux vous n’êtes que des incapable. Courez tout le long de la cour d’entraînement. Je veux voir la sueur couler.

Nirla face à une telle sévérité, elle se mit à rebrousser chemin.

-Fillette!

Nirla resta figée.

- Tu es venue pour l’équipements?

Nirla hocha la tête.

- Bien, mais tu en as mis du temps. Ils sont là bas.

Nirla se dépêcha d’aller les chercher.

-Léonard! Qui t’as dit de t’arrêter! Je veux vous voir courir!

-j’en ai ras le bol! Vous êtes un mauvais professeur! Je ne reviendrai plus! Barbouillait Léonard en partant.

- Il abandonne déjà? Demanda Néopole. Je veux dire, cela fait quand même deux semaines depuis qu’il a commencé.

- S’il c’était forcé, il aurait pu progressé. Affirma le professeur Montgomery. Continuez de courir.

Nirla s’en alla avant même qu’ils ne le remarquent. Elle se rendit à la blanchisserie. Elle prit toute l’après-midi à nettoyer l’équipement. Elle trouva parmis les dizaines de férailles, une magnifique épée. Sa lame était scintillante dans la lumière. Son fourreau était décoré de motifs ondulés. C’était la première fois qu’elle tenait une telle chose entre les mains. Elle était fascinée. Elle restait longtemps à admirer l’arme.

La porte s’ouvrît soudainement. Nirla ne portait aucune attention à celui qui entrait dans blanchisserie. Elle avait toujours les yeux collés sur l’arme, jusqu’à ce qu’une mains se dépose sur le fourreau. Cette mains, Nirla semblait la reconnaître. Elle leva les yeux. Devant elle se trouvait le maître Léonit. Il s’était penché vers elle pour être au même niveau qu’elle.

- Elle te plaît?

Nirla avait l’air choqué de cette question.

-Quoi?

-Elle te plaît, l’épée? Tu la regardais avec tant d’insistance. Disait-il avec un doux sourire.

-Oh non! Ce n’est pas du tout ça! J’essayais juste de voir si elle était impeccable. C’est tout.

Nirla ne pouvait cacher sa nervosité. C’était quand même la première fois qu’il lui adressait la parole. Sa voix était bien plus aiguë que ce qu’elle pensait.

Il regarda Nirla avec déception. Son sourire avait disparu.

-Tu devrais nettoyer son fourreau aussi.

-Oui. Lui répondait-elle. Je le ferai.

Toujours avec une moue de déception, il l’a salua et s’en alla. Nirla ne le comprenait pas. Pour la première fois qu’il lui adressait la parole il semblait avoir beaucoup d’attente en vers elle . Elle ne savait pas pourquoi.

Durant le reste de la journée tout le monde était emballés . Il disaient tous que des invités arriverons dans la semaine. Le duc de Gaétanie venait de recevoir leurs lettres. Un proche cousin d’un pays voisin , le compte de Spès. Il sera accompagné de sa fille, Anita Spès. Les préparations avaient déjà commencer et continuer jusqu’à tard le soir. Nirla n’avait pas une seule seconde pour elle. Quand elle pouvait enfin se rendre dans sa chambre, elle se laissa tomber sur son lit, Exténuée.

Mais elle était quand même exitée par rapport à ces nouveaux invités.

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