La Vie D’Une Fille Japonaise
L'épreuve Du Feu
Le jour tant attendu de l’annonce officielle du concours d’écriture arrive. L’école semble vibrer d’une énergie nouvelle, mêlant excitation et appréhension dans chaque couloir.
Le professeur Miyamoto entre, un sourire encourageant aux lèvres.
Professeur
« Chers élèves, cette année, le concours d’écriture annuel débute dans une semaine. C’est une occasion unique de faire entendre vos voix et de partager vos émotions. »
Un murmure parcourt la classe. Quelques élèves échangent des regards emplis d’espoir, tandis que d’autres paraissent plus réservés.
Chira ( éleve 1)
J’ai hâte de participer !
Raki éleve 2
Mais si je ne suis pas assez bon…
Aiko, les yeux fixés sur le tableau, prend une profonde inspiration
Le professeur (regardant tour à tour les élèves)
Professeur
Rappelez-vous, l’écriture, c’est l’art de mettre son cœur sur le papier. Ne laissez personne étouffer votre vérité.
Dans le couloir, après le cours
Alors que les élèves se dispersent, Aiko est abordée par Léa, une camarade attentive et sincère.
Léa
Aiko, tu avais l’air concentrée pendant le cours. Tu participeras au concours, n’est-ce pas ?
Aiko (la voix tremblante d’incertitude)
Aiko
Oui… mais je doute parfois de moi. Et si mes écrits ne suffisent pas ?
Léa (avec un sourire rassurant)
Léa
Je te connais, tu as un talent fou. Laisse parler ton cœur, et le reste suivra.
Aiko esquisse un léger sourire, les mots de Léa résonnant en elle.
Plus tard, dans un coin tranquille de la bibliothèque, Aiko se réfugie pour feuilleter son carnet et revoir ses notes.
Soudain, le professeur s’approche discrètement.
Professeur
Aiko, j’ai remarqué ta passion pour l’écriture. Tu as une voix unique, même si tu te sens parfois fragile
Aiko
Merci, monsieur. Parfois, j’ai l’impression que mes mots ne seront jamais à la hauteur…
Le Professeur (avec bienveillance)
Professeur
La grandeur d’un écrivain ne se mesure pas à la perfection de ses débuts, mais à sa capacité à persévérer malgré les doutes. N’oublie jamais : chaque mot que tu écris te rapproche de celle que tu es destinée à devenir.
Aiko ferme les yeux un instant, laissant les paroles du professeur réchauffer son cœur meurtri par les critiques de la maison.
De retour dans le couloir, Aiko marche d’un pas mesuré. Dans son esprit, les échos des encouragements de Léa et de M. Miyamoto se mêlent à ses propres doutes.
Aiko
Ce concours n’est pas seulement une compétition… C’est une épreuve qui me poussera à dépasser mes peurs et à affirmer ma propre valeur
Au détour d’un couloir, elle aperçoit un groupe d’élèves discutant avec animation du concours. Un élève, un brin moqueur, lance :
Chira ( éleve 1)
Aiko, tu écris toujours ces histoires trop sensibles. Tu crois vraiment pouvoir rivaliser avec des auteurs plus… audacieux ?
La remarque fait vaciller Aiko un instant, mais elle serre les poings et redresse les épaules.
Aiko (d’une voix plus assurée)
Aiko
Chacun a son style. Le mien est celui qui vient du cœur, et c’est ce qui compte.
Un silence s’installe alors que certains élèves échangent des regards surpris, tandis que d’autres esquissent un sourire d’encouragement.
Alors que la cloche annonce le début d’un nouveau cours, Aiko sent en elle une détermination renouvelée. L’épreuve du concours, avec ses doutes et ses défis, est désormais le tremplin vers la réalisation de ses rêves. Chaque pas, chaque mot écrit, la rapproche un peu plus de la personne qu’elle aspire à devenir.
Le soleil se lève timidement sur la maison japonaise. Aujourd’hui marque un tournant décisif pour Aiko, qui, malgré les réticences de sa famille, a choisi de suivre sa voie et de laisser ses mots parler.
La pièce est baignée d’une lumière douce. Aiko se réveille avant l’aube, le carnet de ses écrits posé sur la table de chevet. Elle ouvre ses yeux, déterminée.
Aiko (murmurant, tout bas)
Aiko
Aujourd’hui, je vais enfin être moi-même… Je ne laisserai plus la peur décider pour moi.
Elle relit son texte une dernière fois, chaque mot semblant porter le poids de ses rêves et de ses espoirs.
Aiko
Ces mots sont le reflet de mon âme. Je dois les libérer, quoi qu’il en coûte.
La cuisine est silencieuse. Aiko, assise à table, semble perdue dans ses pensées. Son père, Haruto, feuillette son journal en jetant de temps en temps un regard interrogateur vers elle.
Haruto ( père )
Aiko, tu as l’air préoccupée ce matin. Quelque chose ne va pas ?
Aiko
Je… j’ai décidé de soumettre mon texte pour le concours d’écriture.
Un silence pesant s’installe. Sa mère, Hana, lève les yeux, le visage empreint de reproche.
Un concours d’écriture… Encore une de tes chimères, Aiko. Tu sais bien que ces rêves ne mènent à rien de concret
Aiko
Écrire, c’est ce qui me permet d’exprimer qui je suis. C’est important pour moi
Haruto ( père )
Exprimer qui tu es ? Ou fuir la réalité ? Nous attendons de toi que tu te concentres sur l’essentiel.
À cet instant, Haruka, toujours protectrice, intervient.
Haruka pose sa main sur celle d’Aiko, apportant un réconfort silencieux.
Haruka (calmement, mais avec assurance)
Haruka
Papa, Aiko a toujours su que l’écriture était sa voie. Pourquoi ne pas lui donner une chance, même si ce n’est pas ce que vous aviez imaginé ?
Hana, surprise par cette défense, hausse légèrement les épaules.
Hana ( mère )
Haruka, tu ne comprends pas… Les rêves d’Aiko ne remplissent pas la maison ni l’assurent un avenir stable.
Haruka, fixant son regard avec détermination, répond :
Haruka
Et pourtant, être fidèle à soi-même est ce qui rend une vie authentique. Aiko mérite qu’on écoute son cœur.
Aiko, bien que le regard de son père demeure sévère, sent en elle une force nouvelle se faire jour.
Plus tard dans la journée, seule dans sa chambre, Aiko s’assoit face à son carnet. Le téléphone vibre : un message du Professeur apparaît à l’écran, offrant un soutien inattendu :
Le message : N’oublie pas, Aiko, que la force d’un écrivain réside dans sa sincérité. Laisse parler ton cœur, et tes mots toucheront ceux qui sauront les écouter.
Aiko
Je ne peux plus me cacher derrière mes peurs. Aujourd’hui, je fais le choix d’être moi-même.
Le moment est venu. Aiko glisse son précieux carnet dans son sac et sort de chez elle pour se rendre à la poste. Sur le pas de la porte, elle se retourne une dernière fois vers la maison.
Aiko (murmurant, presque pour elle-même)
Aiko
C’est le début d’une nouvelle histoire… La mienne.
Une légère brise semble l’encourager tandis qu’elle s’éloigne, le cœur battant la chamade, consciente d’avoir franchi un cap décisif.
Narrateur :
Dans un monde où les voix des autres tentent de l’étouffer, Aiko a choisi de libérer les siennes. Les mots qu’elle a envoyés aujourd’hui portent avec eux l’espoir, le courage et la promesse d’un avenir façonné par ses propres rêves.
La suite dans le prochaine épisode❤️⛩️
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