Les premiers pas vers la Liberté

La scène s’ouvre dans la salle du club de littérature de l’école. La lumière tamisée met en valeur des affiches d’expositions d’écrivains et de poètes célèbres. Aiko, le cœur battant, franchit timidement le seuil de la pièce. Autour d’elle, quelques élèves discutent avec animation de leurs projets d’écriture
Professeur (souriant chaleureusement)
Professeur
Professeur
Aiko, je suis content de te voir ici. Nous attendions ta participation avec impatience. Qu’est-ce qui t’amène enfin à rejoindre notre club ?
Aiko (hésitante mais déterminée)
Aiko
Aiko
J’ai… j’ai envie de m’exprimer, de raconter mes propres histoires. J’ai longtemps gardé mes pensées pour moi, mais je veux maintenant leur donner vie.
Haruka (arrivant à ses côtés, enthousiaste)
Haruka
Haruka
Tu vas voir, ici, tu es libre de rêver, d’imaginer un avenir différent. Tes mots peuvent changer ta vie, et celle des autres !
Professeur
Professeur
Chaque plume a sa valeur. Ici, nous croyons que l’écriture est une force. Aiko, laisse-toi porter par cette liberté. Écris ce que ton cœur te dit.
Aiko esquisse un léger sourire. Pour la première fois, elle se sent comprise et soutenue. La discussion se poursuit, ponctuée de partages d’idées et de récits inspirants.
Plus tard dans la journée, après les cours, Aiko rentre chez elle, le carnet encore serré contre elle. L’atmosphère dans la maison est tendue. Dans le salon, son père et sa mère l’attendent, le visage marqué par la désapprobation.
Père (d’un ton dur)
Haruto ( père )
Haruto ( père )
Aiko, nous avons appris que tu étais restée après les cours pour aller au club de littérature. Explique-nous pourquoi tu préfères perdre ton temps à écrire plutôt qu’à remplir tes obligations.
Hana ( mère )
Hana ( mère )
La famille passe avant tout, Aiko. Tes études et tes tâches ménagères ne doivent pas être négligées pour des rêves futiles.
Aiko (respirant profondément, déterminée malgré la peur)
Aiko
Aiko
Je comprends vos attentes, mais j’ai découvert une part de moi qui aspire à autre chose. Écrire, c’est pour moi le moyen de donner un sens à ma vie, de partager mes émotions et mes idées. Cela ne peut pas être un luxe, c’est devenu essentiel
Haruto ( père )
Haruto ( père )
Tu crois vraiment que ces mots peuvent changer le cours des choses ? Notre mode de vie a traversé des générations.
Aiko (avec une assurance grandissante)
Aiko
Aiko
Peut-être… Mais si je ne tente rien, comment pourrais-je jamais savoir ce que je suis capable d’accomplir ? Je ne veux plus être prisonnière de traditions qui m’étouffent
Un silence lourd s’installe. La mère, partagée entre colère et inquiétude, finit par répondre d’une voix plus douce.
Hana ( mère )
Hana ( mère )
Tu es encore jeune, Aiko. Réfléchis bien aux conséquences. La liberté a un prix, et parfois, ce prix est bien élevé.
Haruka (entrant discrètement, soutenant Aiko)
Haruka
Haruka
Aiko a le droit de chercher son propre chemin. Peut-être qu’un jour, vous verrez que ses rêves ne font que renforcer sa force
Les regards se croisent, la tension palpable. Aiko serre son carnet contre elle, symbole de ses nouveaux espoirs et de sa détermination à écrire son propre destin.
Le matin se lève sur l’école. Dans la salle du club de littérature, l’ambiance est studieuse et feutrée. Le professeur se tient devant un tableau annonçant un concours de nouvelles pour jeunes écrivains
Professeur
Professeur
Chers élèves, j’ai une annonce importante. Le lycée organise un concours d’écriture. Le thème est « L’éveil de soi ». C’est l’occasion pour vous de laisser parler votre cœur et vos idées.
Aiko, assise au fond de la salle, sent son cœur s’emballer. Haruka, assise à côté d’elle, lui chuchote avec enthousiasme.
Haruka
Haruka
Aiko, ça pourrait être ton moment. Tes écrits ont tant de sens… Tu devrais y participer !
Aiko (hésitante, regardant son carnet)
Aiko
Aiko
Je… j’aimerais bien, mais j’ai peur. Et si mes mots ne suffisaient pas ?
Haruka
Haruka
Tu as déjà prouvé que tu as une voix. Laisse-la s’exprimer, ne te limite pas !
Le professeur poursuit.
Professeur
Professeur
Ceux qui souhaitent participer devront remettre leur nouvelle d’ici la fin du mois. N’hésitez pas à être vous-mêmes, c’est votre authenticité qui fera la différence
La sonnerie retentit. Les élèves commencent à quitter la salle, et Aiko reste un instant, pensive, son carnet toujours ouvert devant elle.
De retour à la maison, l’atmosphère est lourde. Dans le salon, le père feuillette le journal, tandis que la mère prépare le thé. Aiko entre timidement.
Père (levant les yeux, d’un ton ferme)
Haruto ( père )
Haruto ( père )
Aiko, tu es rentrée plus tard aujourd’hui. Tu n’as pas respecté ton emploi du temps, n’est-ce pas ?
Aiko
Aiko
Oui, père… Je suis restée après les cours pour le club de littérature. Le professeur a annoncé un concours d’écriture.
Hana ( mère )
Hana ( mère )
Un concours ? Pourquoi consacrer ton temps à ces futilités, quand tu devrais t’occuper de tes responsabilités ici ?
Aiko
Aiko
Parce que l’écriture, c’est ma façon de rêver, de penser autrement. C’est comme si, à travers mes mots, je pouvais esquisser un avenir où je serais libre.
Père (fronçant les sourcils)
Haruto ( père )
Haruto ( père )
Libre ? Tu te rappelles bien que la tradition nous dicte nos rôles ici. Ce n’est pas le moment de courir après des chimères.
Aiko
Aiko
Peut-être que ce n’est pas une chimère. C’est ma réalité, mon échappatoire… et peut-être, un jour, la clé pour changer les choses.
Un silence pesant s’installe. La mère regarde Aiko, partagée entre inquiétude et une lueur d’espoir
Hana ( mère )
Hana ( mère )
Je ne te dis pas que tes rêves sont inutiles, Aiko, mais n’oublie pas tes devoirs ici. La vie n’est pas qu’écriture et contestations.
Aiko
Aiko
Je promets de continuer mes tâches. Mais je veux aussi écrire… et je veux tenter ce concours. J’ai besoin de montrer qui je suis vraiment.
Le père reste silencieux, l’expression indéchiffrable. Aiko, sentant la tension dans la pièce, se retire dans sa chambre.
Dans sa chambre, Aiko s’assoit devant son bureau. Elle ouvre son carnet et relit les premières lignes qu’elle avait griffonnées quelques jours auparavant. La lumière filtrant par la fenêtre semble éclairer ses mots. Ses mains tremblent légèrement, mais une détermination nouvelle se dessine sur son visage.
Aiko
Aiko
Aujourd’hui, je choisis de vivre pour moi. Mes mots seront mon arme et mon espoir.
Aiko, absorbée par son écriture, prête à défier les traditions et à tracer son propre chemin, malgré les obstacles qui se dressent devant elle
La suite dans l’épisode suivant❤️⛩️

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