CHAPITRE 1 : ALMA

Tu es bien arrivée ? Comment tu te sens ?

Oui, je suis juste un peu fatiguée mais ça va.

En réalité je suis morte de peur ? Je ne sais pas comment me comporter c’est mon premier jour de travail et je suis stressée à l'idée d’animer les entrainements d’une des plus grandes équipe d’Houston. J’ai passé toute la nuit à analyser tous leurs matchs pour organiser mon programme et pourtant j’ai toujours ce doute de réussite. Celui qui me ronge depuis mon arrivée. J’ai une intuition une très mauvaise intuition mais pourquoi ? Tout est parfait et pourtant je ne suis pas convaincue.

Bip...Bip

Mon réveil sonne, il est donc l’heure pour moi de me préparer pour ce fameux jour.

Il faut que je raccroche, je dois me préparer pour le boulot.

D'accord tu me racontera tout en rentrant. Dit-elle avec espoir.

Oui ne t’inquiètes pas.

Après avoir raccroché, le moment sérieux pris le dessus sur moi. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Houston, cette ville connue pour ces incroyables centres scientifiques et astronomique. Je me souviens encore de ce jour où j’ai perdu ma première dans en voulant imiter le grand Armstrong en soutant d’un arbre. Comme d’habitude Lou était encore en panique, elle qui est très sensible à la vue du sang. D’ailleurs il me semble qu’elle s’était évanouie. Bon, finit de me fondre dans des souvenir je dois me dépêcher avant de rater le métro, d’ailleurs il faut que je regarde l’heurs. Quoi ! 10 heures !

Merde ! ...premier jour de travail et je suis déjà en retard ! Il faut toujours que je gâche tout. Je prends mes affaires et file avec mes valises au métro. La ville est si grande je me sens si minuscule, tous ces grades ciels, ces buildings, tout est parfait. J'en ai même oublié ce que j’étais venue faire. Mais oui ! Le train ! Qu'elle bête je suis, il suffit d’une toute petite chose pour me faire oublier les choses vraiment importantes.  La gare était si remplie que je pouvais à peine bouger un bras, c’est là que j’ai vu mon train juste devant moi. Pas loin un homme se préparait à donner le signale au conducteur, il fallait que je me dépêche.

Attendez ! S'il vous plait !

J'y étais presque il me manquait plus que...

Aie !

C'est une blague ou quoi il fallait vraiment que cette personne sorte de nulle part et me fasse tomber ! Mais, cet homme...

Un regard sombre, ses cheveux brun et souple qui me donnais envie d’y passer mes doigts, un corps imposant d’atelet, c’était lui. Le seul et unique Caleb Baker. Cette froideur dans son regard comme s’il gardait un terrible secret. Il me donne la chair de poule. Ses yeux d’un bleu trouble auquel je pouvais percevoir mon reflet perçaient les miens. Malgré son regard meurtri, je ne peux pas me laisser faire.

Tu pourrais t’excuser.

C'est à moi que tu parles ?

Oui, tu viens de me bousculer et comme tu peux le remarquer je suis tombée alors...

Alors relèves toi

Je te demande pardon ?

La prochaine foie regarde où tu vas.

Tu ne vas pas t’excuser !?

Je devrais ? Tu es tombée toute seule je ne vois pas ce que pourrais faire pour t’aider.

Mais quel connard !

Bon salut

Attends ! Tu ne vas même pas m’aider à me relever ?

Il retourna les talons et continuas sa route comme si de rien n’était. Les rumeurs sont réelles, il est véritablement infime. Détournant le regard vers mon objectif c’était trop tard il était déjà parti. Je venais de rater le train. Cette journée ne pouvait pas être pire.

J'en ai plus que mare !

J'étais tellement prise par la colère que je ne m’étais pas rendu compte que tous les monde me fixait. En même temps ils n’avaient pas tort, voir une fille au sol avec ses affaires éparpillées en plein milieu d’un métro et hurlée comme une cinglée n’a rien de normal. Mais bon je ne pouvais pas me froisser autant.

Circulez y’a rien à voir !

Je crois que je viens d’aggraver les choses en gueulant comme ça. Bon il faut que je me reprenne en main, il y a encore une solution. Je dois bien pouvoir trouver un taxi. Il faut vite que je sorte de cette prison avant de finir en pruneau. Par miracle en sortant j’ai directement trouvé un taxi, peut-être que la journée n’allait pas être aussi horrible que ça en fin de compte. Certes je suis arrivée au terrain mais avec 1 heure de retard. Je ne sais même pas si je devrai me présenter là-bas. Peut-être que je devrai rentrer. Non ! Je dois le faire je ne suis venue jusqu’ici pour baisser les bras. J'entre, une femme devant un bureau tapait à l’ordinateur si vite que je n’arrivais pas à discerner ses doigts. C'est sans doute leur secrétaire.

Bonjour, je suis Alma Davies. Je suis la stagiaire.

Quand elle leva la tête, elle me répondit avec un regard froid :

Tu es donc cette personne

Cette personne ?

Si je peux me permettre, tu as vraiment du culot pour venir avec 1 heure de retard.

Quoi ! Mais pour qui elle se prend ?

Pardon ?

Sur le terrain juste à droite.

Je n’ai pas le temps pour ce genre de connerie, les grandes choses commence maintenant. Arrivée sur le terrain mon corp se figea. Ils étaient tous là. Toute l’équipe des Infernos réunis au même endroit tous sauf un.

Excusez-moi mais cet entrainement est interdit au public. Dit une voix roque à mon dos.

Bonjour, vous devez être le coach Walker. Je suis Alma Davies la stagiaire.

Alors que je me présentai je lui ai tendue ma main afin qu’il la serve mais il m'a ignoré. Décidément les gens d’ici sont vraiment culotés.

Oh, c’est vous je ne pensais pas vous voir. Vous êtes au courant que l’heure prévu était 11 heures et non midi.

Je suis désolé.

Peut-être qu’en utilisant une mimique mignonne je pourrai le convaincre de me garder et me laisser faire mon cours.

Je suis désolé mademoiselle mais mes joueurs doivent aller manger puis nous reprendrons l’entrainement.

Raté !

Je suppose que vous ne me laisserez pas faire mon cours ?

Non désolé passez demain et peut-être que vous aurez la chance d’arriver à l’heure.

Merci.

Bonne journée mademoiselle Davies.

Oui à vous aussi.

On dirait que je me suis trompée, cette journée pouvait belle et bien être pire. Je sens que le pire est à venir. Je me dirigeais vers la sortie quand soudain ma tête heurta quelque chose de chaud et de dur. Je n’y crois pas, encore lui. Je venais de cogner le torse de Caleb. J’ai du mal à l’avouer mais, il est vraiment beau de près.

Encore toi ? Ne me dit pas que tu m’as suivi jusqu’ici quand même ?

Je te demande pardon ! Je ne suis...

Laisse-moi deviner tu es une de ces filles qui est matrixée par moi pas vrai ?

Mais oui bien sûr.

Je ne sais pas si vous avez compris mais c’était ironique.

Eh bien désolé petite peste mais je vais devoir appeler la sécurité.

Comment tu viens de m’appeler !

Il se pencha vert moi, voir super proche.

Tu as très bien entendu petite peste. Avec son sourire au coin.

Ne m’appel plus jamais comme ça !

 Oh oui, vue que toi et moi ont ne se verra plus jamais.

Quel petit con il n’est même pas au courant. Ça ne m’étonne même pas.

Tu es sûr de toi connard ? Lui répondis-je avec un sourire au coin.

Tu ne sais vraiment pas à qui tu as affaire.

Ah ouais, je suis morte de peur.

J'espère parce que tu devrais.

Le coach nous surpris en train de parler.

Je vois que vous avez fait la connaissance de l’un de mes joueurs.

On peut dire ça.

Comment ça ? dit le quarterback.

Caleb, je te présente votre nouvelle animatrice sportive.

Quoi !

Bas alors tu es surpris ?

Prend ça enfoiré !

Mais, coach de quoi vous parler cette fille, c’est elle ?

Comment ça elle ?

Oui c’est elle il y a un problème ?

Elle n’a même pas le physique pour...

Il se fou de la gueule du monde ou quoi ? C’est ça qu’il a trouvé comme argument et puis ça veut dire quoi ça il m’a maté ?

Je rêve ou tu m’as maté ?

Toi ? Pouffa-il. Même si je l’aurais fait, il n’aura rien de beau à regarder.

Espèce de...

Bon vous avez fini tous les deux !

Bizarrement on a tous les deux arrêtés de parler.

Je compte sur vous pour être là demain et à l’heure.

Vous pouvez compter sur moi monsieur !

Bien. Quant à toi sur le terrain !

Oui coach !

Bon bas y’a plus qu’à retourner à l’hôtel. Je sens que demain serra une longue et dure journée, mais je suis prête !

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