jalousies ?

Cela faisait longtemps que sa mère était plongée dans le coma. Son état ne s’aggravait pas, mais il ne s’améliorait pas non plus. Cette attente interminable pesait sur Rubis, l’empêchant de respirer librement.

Elle décida de se changer les idées et se dirigea vers la bibliothèque. En entrant, elle s’arrêta net en voyant Edward assis dans un fauteuil, absorbé par un livre. Son simple présence l’irritait, comme s’il occupait tout l’espace, étouffant l’air autour d’elle. Sans un mot, elle fit demi-tour et quitta la pièce, son cœur battant plus vite sans qu’elle comprenne pourquoi.Elle marcha jusqu’au jardin, cherchant un peu de paix. L’air frais caressa sa peau, mais son esprit restait embrouillé. Perdue dans ses pensées, elle sentit une larme couler sur sa joue.

Un doigt effleura doucement sa peau, essuyant la larme avec une tendresse inattendue. Elle sursauta légèrement et leva les yeux.

— Laurent… murmura-t-elle, surprise mais étrangement soulagée de le voir.

Son regard était doux, presque inquiet.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda-t-il d’une voix calme.

Rubis hésita un instant avant de lui parler de sa mère, de ce coma interminable qui la torturait, du poids qu’elle portait seule. Laurent l’écouta sans l’interrompre, puis posa une main réconfortante sur son bras.

— Je suis désolé, Rubis… Ça doit être vraiment dur pour toi.

Elle baissa les yeux, serrant inconsciemment ses doigts autour du tissu de sa robe.

— Je me sens impuissante… avoua-t-elle dans un souffle. Chaque jour, j’espère un miracle, mais rien ne change…

Laurent hocha doucement la tête, puis, sans un mot de plus, il la prit dans ses bras. Ce geste, aussi simple qu’inattendu, fit trembler Rubis. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas ressenti une étreinte sincère, sans arrière-pensées, sans domination… juste de la chaleur humaine.

Elle ferma les yeux un instant, s’autorisant à savourer ce moment. Mais son instinct lui souffla soudain qu’on l’observait.

Elle ouvrit les yeux et se figea.

À quelques mètres de là, dans l’ombre du porche, Edward était là. Immobile. Son regard était glacial, figé sur elle comme une lame prête à trancher.

Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Ce n’était pas juste de la jalousie qu’elle lisait dans ses yeux… c’était autre chose. Quelque chose de plus sombre, de plus menaçant.

Elle déglutit difficilement.

Elle savait qu’il n’allait pas laisser passer ça.

— Je suis désolé, Rubis… Ça doit être vraiment dur pour toi.

Elle baissa les yeux, serrant inconsciemment ses doigts autour du tissu de sa robe.

— Je me sens impuissante… avoua-t-elle dans un souffle. Chaque jour, j’espère un miracle, mais rien ne change…

Laurent hocha doucement la tête, puis, sans un mot de plus, il la prit dans ses bras. Ce geste, aussi simple qu’inattendu, fit trembler Rubis. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas ressenti une étreinte sincère, sans arrière-pensées, sans domination… juste de la chaleur humaine.

Elle ferma les yeux un instant, s’autorisant à savourer ce moment. Mais son instinct lui souffla soudain qu’on l’observait.

Elle ouvrit les yeux et se figea.

À quelques mètres de là, dans l’ombre du porche, Edward était là. Immobile. Son regard était glacial, figé sur elle comme une lame prête à trancher.

Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Ce n’était pas juste une simple colère qu’elle lisait dans ses yeux… c’était autre chose. Quelque chose de plus sombre, de plus menaçant.

Elle déglutit difficilement.

Elle savait qu’il n’allait pas laisser passer ça.

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