Chapitre 13

Après quelques minutes de route, José Armando et la MoNa arrivent à la maison, l’homme porte Yohann dans ses bras.

José Armando: MoNa, appel le médecin, tout de suite. Je m’en fou de l’heure qu’il est. Dis lui de venir immédiatement.

La MoNa : Entendu, padrino.

La MoNa se retourne pour aller faire tout de suite ce que le padrino lui a demandé. En même temps, Elizero arrive dans le salon.

En effet, le monsieur ne dormait pas du tout quand sa fille et José Armando ont quitté la maison. Il est tout de suite choqué de voir l’état dans lequel se trouve le garçon.

Elizero : Que s'est-il passé ? Ne me dis pas que..

Lui aussi pense que cela peut être l’œuvre des collègues du padrino, qui auraient déjà découvert l’existence de Yohann.

José Armando : Je ne sais pas encore si c’est vraiment le cas. Je lui demanderai ça plus tard.

L’homme à toujours le garçon dans ses bras, qu’il tient fermement contre sa poitrine.

Elizero : Je vais lui préparer une chambre.

Elizero est sur le point de se retourner quand José Armando l’arrête en lui disant

José Armando : Il va rester dans ma chambre pour le moment

Elizero est un peu surpris. Il ne s’attendait pas à ce que l’homme fasse une chose pareille, d'autant plus que ce n’est pas dans ses habitudes de laisser d’autres personnes rentrer dans sa chambre.

Elizero : Très bien, padrino.

José Armando : En attendant que le médecin arrive, apporte-moi une serviette et un peu d’eau tiède.

Tout de suite après avoir dit cela, l’homme se dirige dans sa chambre, avec le garçon toujours inconscient dans ses bras.

Elizero dans sa tête : Quelques choses de nouveau est entrain de se passer Ici

Le monsieur laisse échapper un sourire, avant de se rendre à la cuisine faire ce que son patron vient de lui demander.

Dès qu’il arrive dans la chambre, José Armando dépose Yohann sur son lit. Le garçon commence petit à petit à reprendre conscience et il se met à parler.

Yohann : José Armando. Je vous en prie, ne tuez pas ma mère. Je vous en supplie, ne tuez pas ma mère…

Yohann semble être en plein délire, il a encore les yeux fermés et les larmes lui coulent sur les joues.

Avec sa main, José Armando essuie ses larmes et même s’il ne veut pas l’admettre, voir le garçon dans cet état ne lui ai pas indifférent.

José Armando : Calme-toi. Dis- moi, qui est-ce qui t’a fait ça ?

Yohann ouvre difficilement les yeux pour regarder L'homme avec stupéfaction

Yohann : Monsieur….Monn.. aïe

Il voulait se redresser mais il sentit tout son corps qui le fait très mal, José Armando l’empêche de se lever.

José Armando : Reste allongé. Dis- moi, qui t’a fait ça ? Est-ce que ce sont les membres d’un autre cartel ?

Yohann : Non. Ce sont deux gars qui vivent dans la Favelas. Ils ont tout le temps l’habitude de m’embêter et la…

Il s’est mis à pleurer.

José Armando dans sa tête : Je suis tout de même soulagé que ce ne soit pas ce que j’avais imaginé

José Armando : Comment ils s’appellent ?

L’homme semble très en colère quand il pose la question, comme si voir l’état dans lequel que ses hommes avaient laissé le garçon, lui était insupportable.

Yohann : Je ne connais pas leurs vrais noms. Mais je sais que l’un d’eux se fait appeler Tchucho et l’autre El Ninos.

José Armando secoue la tête, comme s’il acquiert l’information et se préparait dans sa tête à agir.

José Armando : Je vais t’aider à retirer tes vêtements.

L’homme commence à déshabiller Yohann, celui-ci se sent tellement faible qu’il ne se sent pas en mesure de protester. Il ne peut faire qu’une seule chose, uniquement regarder L'homme faire.

José Armando ne peut s'empêcher de fixer le corps mince du garçon, à mesure qu’il le déshabille. Elizero ne tarde pas à arriver avec l’eau tiède et la serviette.

Elizero : Padrino, voici ce que tu m’as demandé. Je peux le nettoyer, si tu veux.

José Armando : Non. Je vais le faire. Tu peux déposer tout ça sur la table de chevet.

Elizero préfère ne pas insister, car quelque chose lui dit que finalement, le patron semble ressentir quelque chose de spécial pour ce garçon, c’est pour cette raison qu'il se préoccupe autant de celui-ci.

Elizero dans sa tête : Peut-être que finalement, c’est la progéniture de l’ennemi qui arrivera à cicatriser la blessure que celui-ci a causé.

Le monsieur ne peut s’empêcher de sourire à cette pensée, tout en regardant attentivement le padrino prendre soin du garçon.

José Armando termine de nettoyer le haut du corps de Yohann, il s’apprête à retirer le pantalon de celui-ci. Il se souvient tout à coup que Elizero est dans la pièce. Il s'arrête et se retourne pour s’adresser à celui-ci.

José Armando : Tu peux sortir. Laisse nous seuls ?

Elizero : Quoi ?

Elizero est tellement surpris par la demande de l’homme, qu'il ne comprend pas pourquoi le padrino ne veut pas retirer le pantalon du garçon devant lui.

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