Chapitre 9

José Armando dans sa tête : Je ne me souviens plus la dernière fois qu’une personne m’a autant excité.

Yohann et Elizero arrivent dans le salon. Ils croisent La MoNa. Elle semble apprécier le garçon, dès qu’elle le voit, elle commence à sourire

La MoNa : Mi homme, mi femme. On peut dire que tu n’es pas le genre à passer inaperçu.

Yohann : Toi non plus, mon beau- elle.

Le garçon dit cela avec en souriant, cela fait rire aussi la MoNa et son père.

Elizero : Je vais accompagner le jeune homme jusqu'à chez lui.

Yohann est surpris, il ne s’attendait pas à ce que Elizero le dépose jusqu'à son quartier.

Il commence à se demander si c'est une bonne idée que les habitants de la favelas le voient arriver avec le bras droit du padrino.

Yohann dans sa tête : Je devrais peut-être refuser gentiment

Yohann ne dit rien finalement et préfère accepter la gentillesse dont fait preuve le monsieur à son égard. Sans perdre de temps, ils quittent tous les deux là maison.

Pendant tout le trajet, Yohann ne parle pas. Il n’arrête pas de penser encore et encore à l’habitude de l’homme avant qu'il parte. Cela semble beaucoup le perturber.

Quelques minutes plus tard. Ils arrivent devant la favelas.

Yohann : Vous pouvez me déposer ici. Ma maison est juste un peu plus haute, c’est très difficile d’accès pour les voitures.

Elizero : Très bien. Je vais vous ouvrir…

Avant même que Yohann lui réponde que ce n’était pas nécessaire, le monsieur était déjà descendu de la voiture pour aller lui ouvrir la portière arrière.

Yohann : Bon ben, ce n’est pas désagréable non plus de ce traité comme quelqu'un d’important.

Yohann décide de rester dans la voiture et attend que Elizero vienne lui ouvrir.

Au moment qu’il descende de la voiture, Yohann voit sa mère qui s’approche, accompagné de Pedro qu’elle accompagne jusqu'à sa voiture.

Yohann dans sa tête : Oh merde ! Elle va savoir que je lui avais menti.

En se retournant pour retourner chez elle, après avoir laissé Pedro s’en aller, Rosita voit son fils en compagnie de Elizero, elle semble être sûr le choc.

Elizero aussi regarde la femme et lui aussi, semble sur le choc.

Elizero : C’est qui cette femme ? Tu la connais ?

Yohann : C’est ma mère. Pourquoi ?

Elizero : Non, pour rien. Je dois y aller.

Elizero semble suspect. Il se dépêche de monter dans la voiture et de partir en vitesse. Rosita s’approche précipitamment de son fils, elle semble effrayer.

Rosita : Yohann, c’était bien le chauffeur d'El padrino qui était avec toi ?

Yohann : Oui maman. Mais, comment tu l’as sus? Tu le connais ?

Rosita : Nous devons fuir d’ici, vite. Dépêche-toi de venir avec moi pour chercher quelques affaires, car nous devons nous en aller loin d’ici.

La femme semble vraiment très effayer. Elle commence à marcher avec vitesse en disant cela, Yohann ne comprend pas ce qu'il se passe.

Yohann : Maman, qu'est-ce qu'il se passe ? Qu’est-ce que tu racontes ? Comment ça, on doit fuir ? Tu commences à me faire peur la.

La femme ne répond pas, elle continue à avancer vite, jusqu'à arriver à la maison. Elle referme tout de suite la porte à double tour.

Rosita : Je crois que le moment est venu pour que je te dise la vérité, Yohann.

Yohann : De quelle vérité tu parles ?

Rosita : Je ne suis pas ta vraie mère. Tes parents biologiques, ainsi que tes frères et sœurs ont été tués par le padrino il y a tout juste 19 ans.

Yohann est tellement choqué qu’il à failli tomber. Il a dû aller s’asseoir.

Yohann : C’est quoi cette histoire, maman ?

Rosita : C’est la vérité, mon fils. Tu es le fils de ce trafiquant de drogue qui s'appelait  Castro Guerrero. À l’époque, je travaillais dans sa maison en tant que domestique, tu n'avais que 3 ans quand cela s’est passé.

Rosita : Ton père a d'abord assassiné toute la famille du padrino et pour se venger, un soir, lui et ses hommes ont pénétré dans la propriété de ta famille et on tuer tout le monde.

Rosita : Ce monsieur avec qui tu étais faisait partie de ces hommes, je le connaissais car il vivait aussi dans le même quartier que moi à l’époque et il sait que je travaillais pour ta famille.

Yohann : Attends une seconde. S’il ont tué tout le monde, comment as-tu pu t’échapper avec moi ?

Rosita : Parce qu'à l’époque, c’est moi qui m’occupais de toi. J’étais comme ta nounou. Quand ces hommes ont pénétré la maison, j'étais dans ta chambre avec toi. J’ai réussi à m’échapper avec toi dans mes bras en sautant par la fenêtre. Ensuite, j'ai quitté le quartier où je vivais pour venir m’installer ici et faire croire à tout le monde que tu étais mon fils.

Rosita : Tu comprends pourquoi on doit fuir ? Ce monsieur m’a reconnu, le padrino va nous chercher, dès que cet homme lui aurait dit qu’il m’a vu.

Le désespoir envahit Yohann tout à coup. Lui qui pensait avoir trouvé en la personne du padrino son sauveur, celui grâce à qui il allait pouvoir réaliser ses rêves, se rend compte que celui-ci est finalement son pire cauchemar.

Pendant ce temps, Elizero arrive dans la propriété de José Armando et la première chose qu’il fait, c’est d’aller dire à celui-ci ce qu'il vient de découvrir.

Elizero : Cette femme travaillait pour Guerrero et je me souviens bien à l’époque, elle n’avait pas d’enfant. Et tu sais que nous avons constaté que l’un des enfants de Guerrero avait disparu ce soir-là…

José Armando tombe de nu. Il devient pâle. Lui-même ne s’attendait pas à ça.

José Armando : Alors c’est peut-être pour ça qu'il à voulut s’approcher de moi? Il cherche à se venger ?

Elizero : Je ne sais pas, padrino. Mais c’est vraiment suspect qu’il apparaît justement maintenant.

Elizero est debout devant José Armando dans le bureau, celui est assis sur son siège.

José Armando : Elizero, ramène moi cette chose et cette femme, tout de suite..

L’homme dit cela sur un ton furieux

Elizero : Tout de suite, padrino.

Elizero quitte le bureau immédiatement pour aller faire ce que le padrino vient de lui ordonner.

José Armando dans sa tête : Alors comme ça, ce chien de Guerrero a encore un descendant qui respire, alors que toute ma famille est six pieds sur terre à cause de lui ?

José Armando : Pas pour longtemps.

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