Le Journal D'Un Puceau
Alice toussais à cause de la poussière dans les cartons,-ça a dû faire un bon bout de temps que personne n'était venu ici, vu la poussière qu'il y avait-. Pensa t'elle. Des cartons empilé les uns sur les autres et des bricoles traînant un peu par tout, le grenier de son oncle qui venait de décéder était dans un état pas possible, tout comme le reste de la maison qu'une couche de poussière opaque recouvrait. Cela faisait bien plus de deux mois que cette maison était resté vide de toute présence humaine, cause ; la maladie de son oncle avait dû faire le faire interné des mois avant son décès.
Sillonnant entre les boîtes en cartons et les vielles malles, Alice tomba sur un vieux carnet en cuir couvert de poussière, cela à dû faire quelques années qu'il était là, pensa la jeune fille, à en voir le cuir usé et les pages jaunies on pouvait bien deviné qu'il était là depuis plusieurs années. Curieuse elle l'ouvrit dans le but de lire son contenu, mais un léger sentiment de culpabilité lui caressa la poitrine la faisant réfléchir à deux fois, mais il n'y avait pas de quoi avoir honte, et qui dit que c'était celui de son oncle ? Elle ne le saura jamais puisque celui-ci n'était plus et n'avait pas non plus d'enfant. Sur cette pensée elle plongea dans la lecture du journal. Aux premières pages ce n'était pas grand chose que des futilités comme " cher journal, je suis épuisé" ou encore " cette journée était la pire, hier c'était mieux"... etc. Un truc enfantin, pensa t'elle, il n'y avait pas grand chose de très personnel, raison pour laquelle elle se laissa aller à sa curiosité.
Au fur et à mesure qu'elle lisait, les choses devenaient de plus en plus intéressant et plus tentateur. Sur un vieux canapé recouvert d'un drap, le protégeant sûrement de la poussière, dessus elle se mit à l'aise pour parcourir les lignes du carnet qu'elle tenait. Son oncle ne donnait pas le profil d'un homme qui dans son adolescence pouvait détenir un journal où il écrivait ses pensées, et quel genre de pensées pouvait avoir un homme comme Edgar Moro dont le charisme et l'élégance pouvait être comparé à celui d'un être divin, sûrement pas des pensées lubriques,- se disait elle. Un homme de l'ethnie de son oncle ne se voyait que tout les mille ans voir deux mille ans et même plus, un homme de ce genre ne pouvait qu'avoir de pensé qu'aussi pur que ceux d'un ange. Enfant du Dieu vivant pourquoi diable serait il perverti par la convoitise de ce monde !. Mais alors comment son oncle pouvait il avoir pu un jour être sous l'emprise d'un désir croissant, crépitant et inassouvi ?. Elle ne pouvait comprendre la raison, car de loin ou de près son oncle était l'homme qu'elle plaçait sur un pied d'estalle que même son père ne pouvait atteindre, celui de l'homme sage et pur, encore plus, vu que celui-ci n'est jamais été aperçu dans les bras d'une femme.
Qui disait et calomniait était celui qu'elle jugeait coupable, mais jamais son oncle calomnié ne serait coupable. A telle point que si on lui disait que cet homme aurait porté atteinte à la vie de quelqu'un qu'elle déclarerait haut et fort, que cet personne était celui en tort, qu'à t'il fait pour avoir eu le privilège d'être mort de la main de son oncle, oncle qui ne ferait pas de mal à une plante, pour exagérer encore plus ses affirmations. Il n'est pas rare de voir une fillette admiré son oncle ou sa tante mais il en est d'une rarissime que l'admiration atteigne ce niveau.
Elle voulait bien découvrir ce que cachait ses pages jaunies, et l'étonnement la ferait passé non loin de la syncope.
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