Game 19

Après avoir finalement supervisé la reconstitution de la pyramide PQ ( Daiki qui se croyait sur un chantier de travaux) on a terminé les courses dans le calme (presque), et nous allons maintenant payer. Avec tout ce qu'a voulu prendre Haru, ça ne va pas être pour rien.

- Vous êtes ceux qui doivent payer le papier toilette?\, demande la caissière.

-  Oui, je vais le payer, dis-je.

Non ! c'est moi qui paye ! me contredit misaki.

C'est moi j'ai dit !

Moi !

- Non moi !

Pendant qu'on se disputent, haru nous regarde avec un sourire et sort sa carte.

C'est bon je vais payer.

Woah ! Haru est trop généreux pas vrai ?! questionne Daiki en regardant la caissière.

Elle lui fais un sourire gêné et hoche la tête. Il est trop généreux, mais je me sens mal je vais le rembourser après.

...• • •...

On sort avec le caddie rempli, misaki reprend tout son panier de produit de beauté et Daiki sa boîte de munition Nerf.

-  C'est embêtant de te devoir quelques chose, dis-je gêné.

- T'inquiètes c'est bon\, ou sinon on allait encore rester pour des plombs.

Je lui prend le ticket pour voir combien je le dois.

- Ouais\, fait moi penser si j'oublie\,dis-je d'un ton sérieux.

- À moi aussi\, interfère misaki.

- Vous payez la colocation\, c'est déjà bon. Réponds il avec un sourire au coin.

Elle ne réponds rien et fais la moue.

Je le regarde encore d'un air hésitant,argh il est tellement gentil et en même temps je ne veux pas abuser de sa gentillesse.

À un moment il pose sa main sur ma tête et la tapote.

Prends le comme un cadeau.

Oui mais je veux pas passer pour une profiteuse envers toi.

Tu ne les pas à mes yeux en tout cas, accepte c'est tout.Dit-il en me faisant un clin d'œil et de se diriger vers la voiture.

Misaki passe à côté de moi et me regarde en souriant ( ce sourire cache quelque chose). Daiki passe à côté de moi et chuchote :

Ohhh elle est amoureuse !, dit-il avec un sourire moqueur.

- Ah ferme là\, répondis-je d'un ton irrité.

- Hahaha

- Tu ris mais je t'ai bien vu comment tu regardais hima à la maison.

Il me regarde avec un air surpris et rougis avant de courir vers la voiture.

...• • •...

- Voilà vous êtes arriver déclare Haru.

Misaki est entrain de jouer avec le téléphone de Daiki pendant que celui-ci lui montre comment faire, ils ont très concentrées.

Merci, lui sourié-je.

Hum,dit-il avec un air hésitant.

Je m'apprête à ouvrir la portière mais il l'a bloque. Les deux derrières sont tellement absorbé par leurs jeux qu'ils ne font pas attention.

Euhm, t'es sûre que tu ne peux pas rester dormir chez nous ? demande t-il d'un air gêné.

Non désolé, nous ne sommes que tout les deux à la maison ce soir....et je dois réviser donc....

Mensonge Hinata, tu ne veux pas juste rester encore longtemps avec lui parceque tu as peur qu'il s'en rend compte de tes sentiments.

Ah.. d'accord, dit-il légèrement déçu.

On dirait qu'il est déçu de ma réponse ,il voulait que je reste ?, je sens que je rougis là. Il débloque la porte et ce diriger vers l'arrière pour sortir nos courses, il les poses devant la porte et entre dans la voiture.

Misaki termine sa partie de « Rider » qu'elle était entrain de faire et rend son téléphone à Daiki.

Ciao le microbe, dit-elle pendant qu'il sortait de la voiture.

À bientôt mademoiselle misa, tu es nulle au jeu de téléphone mais je t'aime bien.

Content de l'apprendre, dit-elle d'un air blasé.

Au-revoir matelot ! , dit-il en s'adressant à Haru qui lui dit au revoir et démarre.

Je regarde la voiture s'en aller de loin avant de ressentir une légère tapote pour me retourner vers mon frère.

Pas un mot à hima où je te jettes au requins !, Dit-il en rougissant de plus belles.

Je pouffe et lui ébroufis les cheveux avant de me diriger vers la maison pour porter les courses à l'intérieur.

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⭐️Ayumi

- Et voilà le travail !\, m'exclamé-je.

Je me tourne vers Mitsuki qui regarde attentivement son téléphone avec ses écouteurs visés dans les oreilles. Au début, il me regardait réfléchir à mes exercices mais ça vite du l'ennuyer et je le comprend.

Je me penche vers lui pour voir ce qu'il regarde. Il lève les yeux vers moi et enlève un écouteur.

- T'as finis ?.

- Yes. What are you watching ?.

Il rigole et met en pause.

-T'es heureuse parce que je suis à côté de toi c'est ça ?

Mon sourire s'éfface et je leve les yeux au ciel pour la millieme fois de la journee.

- Non\, j'aime etre heureuse tout court figure toi.

- Je regarde Narcos.

- T'es en retard.

- Je sais.

- Bon je vais me doucher\, evite de trop squatter ma chambre !.

- Je t'accompagne si tu veux.

- C'est quelle techinique de drague ça ?

- La technique de celui qui à envie de prendre une douche avec toi. Dit-il en jouant des sourcils.

- Je ne vais pas relever cette remarque\, je vais meme l'oublier.

- Bonne douche.

Je m'esclaffe et prends mon pyjama avant d'aller m'enfermer dans la salle de bain.

...• • •...

En sortant, je descends et trouve les autres au salon.

- Vous voulez que je fasse à manger ?.

-  Haru et Erina sont pas là ?, demande Hima en fronçant les sourcils pendant que Misa peigne ses cheveux.

- Ils rentrent tard aujourd'hui\, le réponds shino en jouant à la console avec Kazuto.

- Va acheter quelque chose plutôt\, je te fais pas confiance avec la bouffe\, se moque Retsu.

-  Je t'en veux pas parce que je me fais pas confiance non plus, on peut prendre des sushis ?.

- Autorisé\, me répond Kazuto et hisako en même temps.

- Ok\, je vais demander à Mitsuki de m'amener\, et ne panique pas Retsu il ne se passera rien.

- Ouais ouais\, dit-il sans relâcher ses yeux de son ordinateur.

- Bon\, faut que je m'habille du coup.

Je remonte dans ma chambre, Mitsuki est dans la même position que je l'ai laissé.

- Tu viens avec moi\, je vais prendre des sushis ?Te fait pas d'idées\, j'ai juste besoin d'un conducteur.

-  T'as oublié qu'on était fait pour être ensemble ?

-  Je pense être faite pour sortir avec Totoro, si tu sais pas qui c'est ne me parle plus.

-  Tu preferes sortir avec un gros plein de poil plutôt qu'avec le beaugosse  que je suis ?, c'est parce que tu preferes son chat-bus à la mercedes c'est ça ?

Je souris face à la reference.

- Tu viens ou non ?

- Je vais pas te laisser y aller seule.

- Bon alors sors de ma chambre que je m'habille.

Il hausse les sourcils et se lève, en passant à côté de moi, il me donne une tape sur le front.

- Évite de me toucher s'il te plait\, dis-je en le poussant pour qu'il sorte.

-  T'es entrain de me toucher là donc j'ai le droit de te toucher.

-  C'est ça, allez attends-moi.

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- Tu veux conduire ? me demande t-il en sortant de la maison.

-Tu veux bien ?.

- Oui\, à condition que tu te souvienne du code.

-  Evidement que je m'en souvienne !.

Il me lance les clés.

- Trop cool !\, m'enthousiasme-je en montant dans la voiture.

-  Allez roule.

Je ne me fais pas prier et me mets en route pour le magasin de sushis, il n'est pas très loin. C'est ce que ma mère préférait, les sushis. C'est elle qui me les a fait aimer d'ailleurs. Il ne faut pas juger avant d'avoir goûté mais je suis très difficile niveau nourriture, si quelque chose me semble moyennement bon à l'aspect, je ne vais pas le manger. Mon père me grondait souvent quand je ne voulais pas manger d'ailleurs.

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⭐️ 20 h 37

Je me gare dans le garage.Mitsuki sort avec les sacs de sushis et on monte les escaliers qui mène au salon.

-  Tu conduis bien, j'suis fier de toi.

Je souris.

- Je sais, je sais. En même temps j'ai eu le temps de bien revoir mon code pendant ces derniers mois à rester côté passager. J'ai même repris Retsu plusieurs fois au début au niveau des panneaux.

-  Ça m'étonne pas, ça se voit que t'es sérieuse dans ce que tu fais.

- Tu trouves ?

- Oui\, ton organisation montre que t'es sérieuse\, rien qu'à la manière dont sont présentés tes cahiers\, ça se voit.

- Ça n'a pas toujours été comme ça tu sais, avant j'étais bordélique. Après la mort de mon oncle et ma tante, je sais pas trop pourquoi, j'ai commencé à devenir super minutieuse à l'école, et dans le rangement.

- Et leurs affaires\, vous en avez fait quoi avec ? demande-t-il en posant les sacs sur la table basse\, devant le canapé.

- Hm… Comme ils n'avaient pas d'enfants, mon père a payé le loyer de leur ancienne maison pour que personne ne touche à leurs affaires, des fois je dormais dans leur lit, c'était bête parce que ces nuits-là, je pleurais sans m'arrêter, du coup je ne dormais pas, avoué-je en souriant tristement.

- Misa et moi\, on a même pas pu toucher aux affaires de notre mère\, quand elle est morte. Il doit rester des cartons chez mon père\, mais si ça se trouve Sarah les a brûlés.

- Tu n'as jamais eu envie de demander à ton père, les fois où tu es allé chez lui ?.

- Je sais pas trop si j'ai envie de fouiller ses affaires, ça appartient au passé.

- Personnellement, ça m'a aidée à faire mon deuil. Après huit mois, j'ai pris l'initiative de le faire, j'ai pris l'initiaative de tout rangé sans verser une larme, bien sur Haru m'a aidé, et j'ai donné beaucoup de chose, presque tout en fait… Je n'ai rien vendu parce que je pense qu'ils n'auraient pas voulu ça, et puis je n'y tenais pas de toute façon.

- T'as quand même gardé quelques trucs ?

- Oui, trois cartons au total, mais sur toute la maison, ça fait pas beaucoup. Les draps sur mon lit, c'était une parure à eux, celle qu'ils mettaient le plus souvent. Quand j'étais petite et qu'on me laissait chez eux, j'étais un peu envahissante, je venais souvent m'incruster entre eux la nuit, parce que j'avais peur des « monstres », et je me souviens de ces draps, c'est pour ça que je les ai gardés... je crois.

Il avance sa main vers mon visage et essuie une larme solitaire qui roule sur ma joue.

- J'ai une poussière dans l'œil\, chuchoté-je alors qu'il m'attire contre lui.

- Tu me donnes presque envie de pleurer avec tes histoires, plaisante-t-il pour alléger l'atmosphère.

Je rigole doucement, son tee-shirt sent un mélange de Hugo Boss et de lessive. Son étreinte a pour effet de m'attrister encore plus, j'ai l'impression qu'il me console de quelque chose qui ne doit plus m'atteindre.

- La blessure est toujours là hein\, même après qu'elle soit refermée\, ça met du temps à cicatriser... me chuchote-t-il.

Il a raison, quand un proche meurt, c'est comme si on se blessait, et quand on fait notre deuil, la plaie se referme, mais... elle est susceptible de se rouvrir à tout moment. Elle peut redevenir une simple égratignure, comme maintenant, ou parfois, une blessure bien plus importante. Ma plaie s'est rouverte de manière assez importante l'année dernière, en passant dans mon ancienne allée, il y avait une nouvelle famille dans ma maison, notre maison, ça m'a fait vraiment mal.

Je me détache de lui et essuie rapidement les larmes qui ont commencé à se former au coin de mes yeux.

- Je dois plus pleurer, en plus c'est à cause de toi, râlé-je.

- Si ça te fait plaisir de me rejeter la faute, j'accepte.

- Arrête d'être gentil, tu m'énerves.

Il sourit et me donne un coup dans l'épaule qui me fait carrément perdre l'équilibre.

- Allez Blondie ressaisis-toi, tu vas pas te mettre à chialer pour une plaie qui saigne plus, c'est débile !

Il sourit et me donne un coup dans l'épaule qui me fait carrément perdre l'équilibre.

Je souris à mon tour.

- Oui, c'est comme continuer à rouler alors qu'on est arrivés à destination...

- Super la métaphore, allez viens on appelle les autres pour manger.

Je hoche la tête, j'aime son attitude avec moi au fond, en tout cas je l'aime là maintenant. Il sait quoi dire, quoi faire, peut-être qu'il aurait aimé qu'on soit comme ça avec lui quand la blessure se rouvrait.Peut-être que personne n'était là pour le consoler, cette pensée m'attriste un peu,mais je le suis en secouant la tête. Je ne vais pas me mettre à m'apitoyer sur le sort des autres,j'en ai assez avec le miens.

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