Épisode 4

Je me suis réveillée avec la lumière du soleil qui caressait mon visage, j'ai regardé autour de moi et me suis retrouvée dans une chambre inconnue, allongée sur un grand lit avec un poids sur ma taille. J'ai regardé en bas pour voir que j'étais enveloppée par des bras forts et enveloppants. J'ai essayé de reconstituer les événements de la nuit précédente mais je n'ai rien pu me rappeler ; tout ce dont je me souvenais, c'était d'avoir pris des verres au bar du casino avec un homme incroyablement beau qui m'avait rejoint.

Avec précaution, je me suis glissée hors du bras sans réveiller son propriétaire et j'ai quitté silencieusement le lit. En faisant cela, j'ai aperçu la personne à côté de moi - paisiblement endormie, ses cheveux violets avec des pointes blanches éparpillées sur son visage. Mon regard s'est dirigé vers ses lèvres, envoûtantes même dans le sommeil, et sa présence semblait dominante, mais étrangement invitante plutôt qu'effrayante. En regardant plus bas, j'ai vu son torse nu, puis moi-même, réalisant que j'étais dévêtue, confirmant ce qui avait dû se passer.

J'ai rapidement rassemblé ma robe et mes vêtements éparpillés par terre, je me suis changée dans la salle de bain, j'ai effacé les restes du maquillage de la nuit précédente, ajouté une touche de rouge à lèvres et j'ai attaché mon collier autour de mon cou.

Une fois prête, je me suis approchée de l'homme encore endormi, essayant de me remémorer la nuit précédente en vain. J'ai déposé un doux baiser sur son front et je me suis éclipsée avant qu'il ne se réveille.

Après avoir quitté la chambre sans être vue et être entrée dans la rue, j'ai remarqué que l'hôtel n'était pas loin de là où je logeais. Mon corps endolori par les efforts de la nuit, j'ai appelé un taxi au lieu de marcher.

De retour à mon hôtel, je suis allée dans ma chambre, j'ai pris un bain apaisant, et après m'être séchée, je me suis allongée sur mon lit, complètement épuisée. Bientôt, je me suis levée, j'ai fouillé ma valise solitaire, et je me suis habillée d'un élégant pantalon blanc avec des boutons dorés sur les côtés, d'un haut bleu électrique à épaules en dentelle à manches courtes, et d'une paire d'escarpins blancs à dentelle ouverte.

Parée et prête, j'ai pris ma valise, fait le check-out, et je me suis dirigée vers la station de transport pour la première étape de mon voyage de retour.

Arrivée là-bas, mon téléphone affichait huit heures du matin. Je l'ai éteint, j'ai acheté mon billet de transport et, comme il y avait du temps avant le départ, j'ai trouvé du réconfort dans un café.

Des heures plus tard, en route, j'ai fait des efforts pour me rappeler les détails de la nuit, en vain. En regardant ma main, j'ai remarqué une belle bague en or ornant un doigt.

"Qu'est-ce qui s'est exactement passé ?" me suis-je demandé, me tenant la tête.

Une fois descendue du transport, je suis allée directement chez moi, une belle propriété financée par mes activités dans le monde sombre des contrats d'assassinat. À l'intérieur, j'ai posé ma valise et, vu la splendide journée, j'ai décidé de faire un tour à la plage. Après m'être préparée pour l'excursion, j'ai chargé ma voiture et, à la plage, je me suis détendue, savourant la journée et mettant le chaos récent hors de mon esprit. En fin de journée, je suis rentrée chez moi, j'ai pris un léger repas, je me suis douchée, j'ai enfilé un pyjama en dentelle bleue puis je me suis allongée pour dormir.

Le lendemain matin, réveillée à six heures, je me suis levée, j'ai choisi un pantalon noir, un haut bleu en dentelle à manches courtes et des talons hauts noirs dans ma garde-robe.

Descendant à la cuisine, j'ai préparé du café, des toasts et des fruits coupés - la routine de mes matins. Après le petit-déjeuner, je me suis préparée pour le travail, j'ai conduit jusqu'à l'hôpital et, à mon arrivée, je me suis changée en tenue de blocs verts de mer, j'ai enfilé une paire de baskets et j'ai attaché mes cheveux en un chignon pour commencer ma tournée.

En marchant, j'ai croisé mon oncle, le directeur de l'hôpital, qui semblait assez contrarié.

"Ne t'avais-je pas ordonné de prendre des vacances et de te détendre ?" m'a-t-il demandé, les bras croisés.

Il insistait pour que je prenne une pause du travail, car je me surmenais au point de l'épuisement. Pourtant, j'ignorais ses conseils jusqu'à ce qu'il abandonne finalement. Plus tard, j'ai appelé pour lui dire que je prendrais quelques jours de congé.

"J'ai pris une courte pause, je suis partie en voyage et comme ça ne s'est pas passé comme prévu, je suis rentrée plus tôt," ai-je expliqué brièvement, évitant de rentrer dans les détails, peu désireuse d'y plonger.

"Et où est ton amie ?" a-t-il demandé avec scepticisme, ayant déjà été nourri de mensonges.

"Elle a décidé de rester et de terminer le voyage, elle sera de retour lundi," ai-je répondu.

Mon meilleur ami travaillait à temps partiel comme femme de ménage à l'hôpital, et nous passions souvent du temps ensemble. Convaincre mon oncle qu'elle serait de retour lundi, il soupira, me fit signe de partir, et je saisis l'occasion avant qu'il ne m'encourage à me reposer davantage.

Errant dans les couloirs de l'hôpital, je m'efforçais de me rappeler mes actions, ayant besoin de me souvenir mais échouant. De temps en temps, je jetais un coup d'œil à la bague que j'avais choisi de garder pour sa beauté. Elle semblait renfermer des secrets, pas seulement un simple ornement, potentiellement la clé pour déverrouiller mes souvenirs. Rejetant toute autre pensée, je me recentrais sur mes tâches d'infirmière.

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