Dans le bureau de la directrice
Le bureau était toujours aussi sobre, presque froid, mais ce jour-là, il semblait différent pour Stella. Les murs, les fenêtres, la chaise de bois sur laquelle elle était assise – tout lui paraissait étrangement familier, comme si le temps s’était arrêté pour lui rappeler ce moment précis. Un souvenir lointain, mais indélébile, refaisait surface. Elle se souvenait de ce jour, quelques mois plus tôt, quand Jonathane et elle s’étaient rencontrés pour la première fois dans cette même pièce. Ce jour-là, tout était encore possible. La lumière avait traversé les fenêtres, douce, et l’air semblait léger, rempli d’espoirs et de promesses. Jonathane avait eu ce regard, cette assurance qui l’attirait irrésistiblement. Elle se souvenait de la façon dont il s’était penché vers elle, presque hésitant, mais avec un certain charme qui l’avait immédiatement touchée.
Mais aujourd’hui, rien n’était pareil. La pièce semblait plus étroite, comme si l’air était devenu trop lourd pour respirer. Tout ce qu’elle avait cru savoir sur lui, tout ce qu’elle avait cru sur elle-même, se fracassait contre cette réalité qu’elle n’arrivait plus à ignorer. L’espace autour d’elle était devenu étranger, presque hostile. Et pourtant, cette même pièce, ce même bureau… Tout les ramenait là, dans ce même endroit où les choses avaient commencé à changer pour eux deux.
La directrice, d’un regard sérieux, observait Stella, dont les yeux brillaient d’une douleur qu’elle ne pouvait plus masquer. La décision était prise, mais Stella, assise là, ne pouvait s’empêcher de se souvenir des rires et des regards complices qu’ils échangeaient jadis. Comme si elle attendait que ce souvenir, ce passé, se fane une bonne fois pour toutes. Mais elle savait que ce n’était pas si simple.
La directrice rompit enfin le silence, sa voix douce mais ferme :
– Directrice : Stella, tu es sûre de ce que tu dis ?
Elle s’arrêta un instant, observant la jeune fille. Tu veux vraiment arrêter d’aider Jonathane, après tout ce que vous avez traversé ?
Stella, les yeux rivés sur la feuille de papier entre ses mains, garda un silence lourd. Puis, d’une voix faible, elle répondit sans détour :
– Stella : Je ne veux plus l’aider…
Elle inspira profondément, mais la douleur se lisait dans ses yeux. C’est terminé. Il n’y a plus rien à sauver.
La directrice la fixa un instant, avant de regarder les murs du bureau, comme si elle cherchait les mots justes. Mais elle n’en avait pas. C’était une situation qu’elle ne pouvait pas résoudre, malgré toute sa sagesse. Le regard de Stella, résolu mais brisé, laissait entendre que cette fois, il n’y aurait pas de retour en arrière.
À ce moment-là, la porte s’ouvrit doucement. Jonathane entra. Il paraissait plus petit, presque effacé par la honte. Son regard se posa immédiatement sur Stella, et c’était comme s’il la voyait pour la première fois dans un tout autre état. Il avait été témoin de sa douleur, de son éloignement. Mais à cet instant précis, il semblait comprendre que tout avait changé.
Il s’approcha lentement d’elle, mais à chaque pas, le poids de la situation l’alourdissait. Stella ne le regarda même pas. Elle savait ce qu’il allait dire. Elle savait qu’il allait tenter de la retenir, comme toujours.
– Jonathane : Stella… attends, s’il te plaît…
Sa voix était brisée, une supplication silencieuse qui se perdait dans l’air lourd du bureau. Il s’arrêta à quelques pas d’elle, les mains tremblantes. Je ne veux pas que tu fasses ça…
Il baissa la tête, incapable de croiser son regard.
Stella leva les yeux vers lui, son cœur serré par un mélange de colère et de douleur. Elle se leva lentement, les mains crispées sur la table, mais une chaleur étrange l’envahit. Elle aurait voulu tout oublier, tout effacer, mais rien ne pouvait plus dissimuler la vérité.
– Stella : Je suis désolée, Jonathane. Mais tu m’as fait croire des choses que je ne pouvais pas croire…
Sa voix se brisa un instant, mais elle reprit rapidement, décidée. Tu m’as fait croire que j’étais spéciale pour toi. Mais tout ce que tu m’as donné, c’est de la douleur.
Elle s’éloigna légèrement, les yeux embués de larmes qu’elle ne voulait pas laisser couler. Je me suis promis de ne plus jamais laisser quelqu’un me traiter comme ça…
Jonathane la regarda, les yeux pleins de regrets. Il avait fait une erreur, une erreur qui le rongeait. Mais il ne pouvait pas accepter de la voir s’éloigner, pas maintenant. Il se jeta alors à genoux, les mains agrippant ses hanches, les pleurs commençant à perler sur son visage. C’était la dernière chose qu’il pouvait faire. Implorer.
– Jonathane : S’il te plaît, Stella… ne fais pas ça…
Il pleura silencieusement, sa voix pleine de supplications. Je t’aime… Je ne peux pas vivre sans toi…
Il attrapa ses hanches, les serrant doucement comme si cela pouvait changer le cours des choses.
Stella, totalement perdue, ferma les yeux un instant. Ses gestes se firent tendres malgré la douleur. Elle caressa ses cheveux, mais à travers ses gestes, elle savait que c’était un adieu. Un dernier geste avant de quitter définitivement tout ce qu’ils avaient été.
– Stella : Je ne peux pas, Jonathane…
Sa voix était presque un murmure. Si tu m’aimais vraiment, tu t’éloignerais…
Elle retira doucement sa main, les yeux pleins de larmes qu’elle peinait à retenir. Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, laisse-moi tranquille.
Elle s’éloigna lentement, chaque pas la rapprochant un peu plus de la porte et, en même temps, d’une douleur plus profonde. Elle savait que c’était fini.
Jonathane, toujours à genoux, la regarda s’éloigner. Chaque mouvement de Stella était un dernier coup de poignard dans son cœur. Mais il ne pouvait plus rien faire. Elle était partie. Et lui, il n’était plus qu’un spectre du passé, figé dans l’attente d’un pardon qu’il ne méritait pas.
_ Les jours passaient, et cette histoire d’amour, qui avait fleuri jour après jour, venait de faner. Elle mourut, sans doute, à cause du mensonge, comme une eau empoisonnée qui nourrit le pot d’une fleur fragile. Cette fleur fanée, tout comme l’amour de Stella, avait des racines profondément ancrées, mais il lui a suffi d’un autre jardinier pour qu’elle puisse refleurir ailleurs. Si vous comprenez cette métaphore, c’est que vous êtes sûrement passé par cette douleur, un jour. Et si tel est le cas, je vous souhaite tout le meilleur.
**Jour suivant **
Steven : Tu sais, Stella, bientôt l'anniversaire de Milie (Émilie) et j'aimerais faire une fête, mais j'ai besoin que tu me dises quoi choisir pour le thème.
Stella : Bah, tu vois, Émilie aime bien l'horreur, mais en même temps la glace... Du genre, pourquoi ne pas associer les deux ? Hum.
Steven : Oui, oui, mais bon, ça demande de la tune pour faire ce genre de soirée.
Stella : Graveeeee, mais on fait avec les moyens du bord ! Tu peux prendre de l'eau et faire de la glace...
Émilie (furieuse) 😡💔 : Ah ok, genre là t'as pas l'impression d'avoir oublié quelque chose ? (Elle ne parle plus tout le long du chemin.)
Stella (qui joue le jeu) : Ah oui, nos fiches de révision !
Émilie : Bon, ok 👍💔
Message :
Stella : Tout est prêt parce que là, on est bientôt arrivés et je ne sais plus quoi dire.
Steven : Ouais, tout est prêt, mais bon, le gâteau arrivera un peu plus tard.
Stella : Mais pour faire l'entrée de "Happy Birthday", on va se débrouiller, ok ?
Arrivée chez Steven...
(Ouvre la porte)
Groupe d'invités : 🎉🎊 Surprise ! Joyeux anniversaire 🎉
Émilie (émue, embrasse Steven) : Oh 😥, désolée Stella, j'étais grave furieuse, tu sais, excuse-moi.
Stella : Bon, comment tu peux croire que je pourrais oublier l'anniversaire de ma meilleure amie ? Je t'aime.
La fête se passe bien, tout le monde boit comme des ados bientôt adultes, mais dans une histoire calme, il y a toujours un drame... Stella est soûle.)
Steven : Jack, tu gardes la maison, ok ? Je fais un tour avec Émilie.
Jack (frère de Steven) : D'accord 😌, t'inquiète.
Tout le monde s'en va, sauf Stella et...)
Passage à caractère sensible, sauter si vous ne souhaitez pas lire.
Noah : Jack, j'y vais, ok ? À plus.
Jack : Ouais, d'accord mon reuf.
Noah (au moment de sortir, remarque une folle bourrée 🫠) : 🤦♂️ Oh putain, qu'est-ce qu'elle fait ?
Stella (vous pouvez éviter de lire, elle est bourrée et dit n'importe quoi) :
Aujjjjjuubb, vxjbb comment il ose hum, regarde-moi, je suis vilaine.
(Noah se rapproche, et Stella l'attrape, le regardant avec des yeux mêlant peur et menace.)
Toi tu m'abandonneras pas, je t'aime, sale ordure (pleure) ! Stp, stp, me laisse pas, ne me laisse pas toi aussi !
Noah : Je ne t'abandonnerai pas, ok, arrête maintenant (agacé par ce qu'elle fait et par le fait de la voir dans des situations gênantes) bouuuff... toi, tu viens ? Donne-moi ton adresse.
Stella (chante) : Oh oh, donne-moi le chemin de ton cœur, je trouverai l'adresse... Dis-moiiiiiiiiiiiiii ! (rigole et tombe)
Noah (gêné) : Désolé, elle n'est pas dans son état normal. Bon (pense)... Bon, si je l'emmène chez moi, c'est juste parce que je ne connais pas son adresse. (Soupir)
Noah : Enfin arrivé, j'ai mal au dos (il a soulevé Stella).
Stella (qui continue de chanter) : Brrrght... (vomit) Mon amour, je te déteste, mais je vais trouver l'adresse de ton cœur pour le détruire en retour...
Retourrrrrrrrehhh
Noah : Non, non, Stella ! (Il l'emmène à la douche.) (C'était dur.)
Bon, plus qu'elle a vomi 🤮... Je vais l'enlever juste ça... (ferme les yeux). Voilà, Stella, je vais juste enlever ton soutif, ok ? Panique pas...
Stella (toujours ivre) : T'es trop loin, t'as besoin de moi et j'ai besoin de ton corps... Rapproche-toi, ouhhh baby !
Noah (rigole, stressé) : Stella, j'ai les yeux fermés, évite de bouger stp, bon, j'ai fini, lève-toi.
Stella (dort).
Noah : Eh oh, Stella, non, non, ne dors pas ! Oh ok (soupire) je vais te laisser sur le lit, ok ?
Pensée : Mais si j'appelle sa pote, elle va gâcher son moment avec Steven. Bon, elle reste là, et demain, je la ramène.
Noah (qui cherche à trouver une place sur son lit parce que Stella dort vraiment mal quand elle est soûle) : Euh... je vais rester là 😭🤦♂️
(Noah, couché sur le bord du lit, très mal à l'aise, sourit en regardant Stella, dormant dans sa position de karaté. Stella : Se tourne, fesses sur la partie masculine de Noah, les choses deviennent chaudes.)
Noah (perturbé par les positions de Stella) : D'un air séducteur, le bras sur la tête.
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