Chapitre 5

Je reste silencieux, il se rapproche encore plus de moi ;Je sens sa transpiration et il prend le pichet à ma gauche. Je bouge un peu et son regard vient percer mon visage, j'ose me lever et il m'attrape le poignet.

Il parle -: "Tu vas où ?", j'ai l'air de le regarder et je m'incline un peu et annonce délibérément " Je sors", je marche dans l'allée et pars donc en dehors de la base, je sens des odeurs de forges et les habitants crier, j'entends leurs pas galoper sur les routes.Une cloche sonne et les habitants hurlent encore et un bruit sourd me fait lever la tête vers le ciel.Des soldats sortent de la garnisons et s 'arme de sabres, j'écoute les jérémiades stressés des soldats, l'un deux m'interceptent et braillent

-: "Qu'est-ce que tu fais ici ?!!!! Tu n'as pas entendu l'alarme ! Va te préparer au terrain !"Le bruit sourd d'un avion le fait tressaillir et il me pousse avec eux .Je me colle contre le mur et ces sifflements aigus m'indiquent qu'une bombe tombera surement pas loin, je gueule à ceux proches de la zone de ne pas rester là mais ils ne m'écoutent pas et ils sombrent dans la mort l'instant d'après.

Un soldat attrape mes épaules et jure de les aider, je le pousse et tiens mon fourreau.

L'armée est proche, je sens le vent se lever et le soleil me chatouiller de ses derniers rayons de lumière. Les chevaux hennissent devant moi et leurs respirations rapides ne me perturbent toujours pas, je suis pourtant seul sur ce champ de bataille qui a été créé dans cette ville qui, pourtant était prospère. Les chevaux s'élancent vers moi et je respire encore, les bruits se font qu'un avec moi et je vis comme si je voyais encore ; je m'élance en direction de ceux qui nous attaquent.Je tiens encore mon fourreau et les ennemis devant moi dégainent leurs katanas sans honte ni même regret.Je transcende leurs prouesses et leurs dignités en leurs enlevant toutes vies, leurs ôtant tout plaisir futur, ils n'auront droit qu'à souffrir .

Leurs sangs giclent sur mon manteau et mon sabre tellement longs touchent le sol englouti par ces marées avides et lugubres.Les ennemis sont autour de moi et affluent à une vitesse désordonnée, leurs sabres croient me percer mais il n'est rien...je suis encore parfait en état.

Ils arrivent, ils arrivent ; je m'essuie le visage et la souris de plaisir.

Mon sabre les tranches fièrement, mon corps danse d'une ultime mort et mon sourire avide envahit mes pas, je ne représente que la souffrance.

Heureux par autant d'extase : cela fait longtemps que je ne m'avais pas autant amuser...

    Mon nodachi tourne et brise leurs rêves;leurs tuniques vertes ne sont que rouges de sang et je divague de soldat en soldat, toujours seule sur ce champ de bataille.

Je cours entre les rues, me cache et leurs tant un piège;je donne enfin des ordres à mes premiers alliés et ils exécutent parfaitement ce que je leurs demande.Je prends possession d'une petite armée et arrive à repousser les intrus, un de mes soldats hésitent à tuer un opposant mais je le tue avant qu'il réplique et jure " N'aie pas de pitié ! "

J'entends des hurlements pas loin et cours vers ses horribles bruits en diffusés en plan ceux qui m'aidaient.Seul mon intuition m'indique qu'il faut y aller.J'ouvre une porte qui me barre le chemin et le bois craque quand je rentre à l'intérieur, je tâte le sol comme un chien et cherche la moindre résistance.J'entends des cris et des appels en haut du bâtiment aussi vite que prévu.

La porte est ouverte et les hurlement sourds d'un bébé me laissent perplexe. Je l'attrape avec moi et le sol tremble, la maison où je me trouve est sûre le point de s'effondrer.

Ses cris m'empêchent de distinguer parfaitement où se trouve la sortie et mes jambes glissent peu à peu ;je touche une dernière fois les murs et désespérément fonce dans une fenêtre.La maison s'écroule et je tombe assez lourdement sur le sol, je sens mes os me crier à l'aide ;une voix féminine m'appelle et brouille

-:" Mon bébé ! " , je lui donne en souriant " Le voilà". Elle pleure de joie et aboie à travers les différents bruits de destructions

- : "Merci ! Merci infiniment ! Merciiiii (elle pose ses mains sur mes joues et son front contre le mien en comprenant ce que je suis) Merci" Ces simples mots ne me redonnent espoir malgré la douleur et je me soulève en la protégeant, elle et son bébé.

Je souffle

"C'est compliqué dis donc..." je souris et attaque une seconde fois.

[...] Dans un bureau

- : "C'est pas possible ! Il a enfreint les règles ! Il a non seulement pris à la tête une armée et tuer de nombreuses forces impériales" dit un commandant\, Goto-Shōjiro affirme ses dires mais annonce ceci - : "Vous l "Avez-vous autant que moi\, ces prouesses sont impressionnantes et il n'a que défendre la cité et le fore. Les autres samouraï ne sont qu'arrivés qu'après et plusieurs témoignages d'habitants disent qui les as défendus quand il le devait et s'est même blessé à plusieurs reprises pour sauver des vies. Il n'a pas eu le choix dans une telle situation de commander les autres et il était le plus apte à le faire d'autant plus que vous avez vu.. . ."Ils se retournent vers l'intéressé qui parle avec des habitants qui le remercient en lui touchant le front,

Un regard le fixe drôlement et lui ne remarque rien, il sourit juste comme quelqu'un de normal.

[...] Des lamentations me réveillent, je me lève et tombe silencieusement sur le sol;à moitié blessé

J'ouvre timidement la porte et me cale curieusement sur les murs extérieurs, je serpente sur le sol et l'entre ouverture d'une porte me permet d'écouter ses étranges plaintes.

Je tends l'oreille pour découvrir ces nouveaux sons, ce sont des respirations rapides qui me font découvrir ce spectacle et j'entends évoqué

-:"Ahhhhh~~~~OUI...oui..." je sens une chaleur réchauffer mes joues et je suis proies à une nouvelle émotion.

Je reconnais cette voix et il rugit -: "Vas y ~~~~ !", je me cache le visage général et je recule en tenté de faire le moindre bruit possible...

***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***